Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Vincent Payot
1 critique
Suivre son activité
4,5
Publiée le 3 juin 2024
Un bon polar, original et bien mené par ces bons et nouveaux acteurs que sont Marion Barbeau et Bastien Bouillon. L'ambiance Ardennes et milieu socio économique en tension est bien rendue même si on est loin de Zola et l'inspecteur fait bien son travail finalement. Bravo
Un très bon film au scénario afuté. Une très belle recherche esthétique où le territoire finit par parler de lui-même. Une musique ensorcelante et un jeu d'acteur de grande qualité !
Très belle histoire d'amitié entre 2 hommes tournée dans nos Ardennes Bravo aux acteurs et à Batiste Debraux Dommage que Pierre Lottin ne figure pas sur l'affiche Pierre et Bastien sont très sympas pour les avoir rencontrés Un bon polar à voir Un clin d'œil à mon Audi qui a fait sa vedette ☺️
Un polar social et une histoire d’amitié très bien construit et interprété. Mention spéciale à Léa Drucker pour son jeu tout en sensibilité. Une belle découverte
On se laisse porter par l histoire et par la mémoire des événements. Un tracé social empreint de maladie familiale et societale.Nous avons été 'entraîné' dans cette enquête mené avec justesse par une Léa drucker déterminé mais aussi minèe par son passé. Nous avons participé ensemble à la recherche de cet homme adolescent enfant meurtrie par la vie, qui se voulait devenir héros des temps modernes. Sa colère était à 'égalité avec un cœur magnifique et une âme très' pure. Son histoire d amitié ancienne avec une amie et surtout son copain qui 'le recherche après des années de brouille et d incompréhension, on y croit et on voudrait tellement qu ils se retrouvent. Une belle chasse au trésor de l amour avec de belles images, des émotions...
Policier, drame social. Sur fond de fermeture d'usine dans les Ardennes, dans une ville sinistrée, un homme braque un convoyeur de fonds et son ami d'enfance refait surface.
Plus qu'un film policier, il s'agit d'une belle histoire d'amitié, avec de nombreux flash-back sur différents moments de leur vie.
J'ai eu un peu de mal au début à me retrouver avec ces retours en arrière, mais au fur et à mesure le puzzle se reconstitue. On est dans une ville fictive et sinistrée du Grand Est (et pour en rajouter il y a beaucoup de scènes de nuit et sous la pluie), sous fond de grève et de conflit social. Ce n'est pas cela qui est en fait l'essentiel du film, c'est l'amitié d'enfance entre Johnny et Paul, dont ce dernier semble très nostalgique. Au point d'en devenir franchement immature et de protéger Johnny malgré ses crimes. Cette histoire est intéressante, et j'ai aimé l'atmosphère sinistre du film qui n'est pas mal rendue. Par contre la musique est vraiment trop forte et envahissante. C'était inutile d'en faire trop de ce côté là, le film aurait gagné en intensité et en sobriété.
Excellent ! J'ai adoré ce film qui me tentait beaucoup dès l'affiche, le casting et le pitch. On plonge direct dans l'atmosphère polar social mais on comprend tout de suite que ça n'est pas que ça, rien de sensationnel, mais une profondeur psychologique, les personnages sont très précis, pas de redondance ni de dialogues inutiles, mise en scène sobre et des acteurs excellents : Léa Drucker, pas de surprise, toujours parfaite, Bastien Bouillon, qui me suffit pour aller voir un film depuis "la nuit du 12", Pierre Lottin, excellent, dégage toujours ce truc déstabilisant qui habite ses personnages, et aussi Marion Barbeau, parfaite aussi. On croit vraiment à tous ces personnages et à cette histoire un peu onirique qui ne cherche pas non plus à être ancrée dans le réel. Et, musicienne, je suis aussi tombée sous le charme de ce film dès les premières notes car la musique est impeccable, le son est parfait, le montage top. Je n'ai peut être pas les mêmes goûts que tout le monde, mais j'ai adoré ce film et je guetterai le prochain film de ce réalisateur de confiance
Rochebrune est une petite ville ardennaise frappée par la crise. Johnny (Pierre Lottin), qui a pris la tête des manifestants qui protestent contre la fermeture des forges. Il disparaît après le braquage d’un transport de fonds, la mort d’un des convoyeurs et le vol de plusieurs millions. Anna Werner (Léa Drucker), capitaine de gendarmerie à la SR de Reims, est chargée de l’enquête. C’est pour elle un retour dans la ville de son enfance. La disparition de Johnny provoque aussi le retour inopiné à Rochebrune de Paul (Bastien Bouillon, la révélation de "La Nuit du 12") qui fut son ami d’enfance avant qu’un drame ne les sépare quinze ans plus tôt.
À deux semaines d’intervalle sont sortis deux films qui se déroulent dans le même décor – une petite ville industrielle de la Meuse ardennaise – ont le même arrière-plan social – les manifestations devant une entreprise en faillite – et une intrigue policière semblable. "Les Trois Fantastiques" racontaient l’amitié de trois collégiens inséparables ; "Un homme en fuite" raconte aussi, à travers de longs flashbacks, un trio, celui formé, au sortir de l’adolescence, par Johnny, Paul et Charlène (Marion Barbeau, l’héroïne de "Encore").
"Un homme en fuite" a quelques atouts. Son décor : cette vallée sur laquelle le ciel, bas et lourd, pèse comme un couvercle, et dont on ne sort jamais. Son interprétation : Léa Drucker y est comme d’habitude impériale (elle me fait parfois penser à Isabelle Huppert), Bastien Bouillon y est toujours aussi troublant… Son scénario enfin qui entrelace deux temporalités en 2003 et en 2018.
Mais il manque à ce film un petit quelque chose pour sortir du lot, pour se hisser au-delà de la banale production audiovisuelle co-produite par France 3 et la région GrandEst. Un peu comme "Les Trois Fantastiques", on sort de la salle en se disant que malgré ses qualités on aura vite oublié ce film dispensable.
Des intentions louables pour ce film terne, où la sauce ne pend pas et qui n’a pas réussi à ce que je puisse avoir une attente au dénouement. Les interprètes sont parfaits, mais ça n’a pas suffit à ce qu’un certain ennui se dissipe.
Ressenti mitigé devant ce premier long. Entre film d'enquête, film sur l'amitié et film social, une œuvre à l'ambiance musicale et visuelle soignées, mais dont le récit, à coup de (trop) nombreux flash-back dispensables, se révèle assez peu palpitant sur la durée. Un film avec une esthétique indéniable, mais trop monotone pour me captiver.