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Guiciné
162 abonnés
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2,0
Publiée le 22 mai 2023
Un film qui n'apporte rien au sujet maintes fois traité, on s'ennuie souvent, les scènes musicales sont répétés sans se renouveler, c'est lent et monotone. Hélas, Rien de bien positif.
Appelez Sublime récit d'apprentissage ou chronique adolescente, peu importe, l'important est que le premier long-métrage de l'Argentin Mariano Biasin sonne juste et témoigne d'une délicatesse qui l'éloigne franchement d'une quelconque mièvrerie ou d'un recyclage des clichés inhérents à un sujet rebattu. La différence vient aussi peut-être de la présence constante de la musique, puisque le héros du film est bassiste dans un groupe de rock amateur et son meilleur ami, guitariste à ses côtés. Le fait que tous les morceaux donnent envie de taper du pied est une chose, l'idée que leurs paroles soient une manière d'exprimer des sentiments, en est une autre, dans le sens où il est plus difficile de confier ces derniers dans le flux des conversations, par pudeur ou peur de susciter des réactions épidermiques. Joliment attaché à l'ensemble de ses personnages, que ce soit les garçons et les filles du même âge que les deux protagonistes centraux, ou encore les adultes un peu déconnectés des enjeux de la jeunesse, Sublime maintient un équilibre subtil entre l'insouciance et le sérieux que l'on traverse à ses 16 ans. Il en est de même des inclinations sentimentales qui s'imposent et que l'on choisit, tout en se préoccupant du regard et de l'affection de ses proches. Si bien qu'aucun drame n'affleure dans cette œuvre bienveillante et tempérée, que l'on devine nourrie des souvenirs de son auteur.
Ouf, un peu de poésie dans ce monde de brutes…Les argentins ont de la sensibilité, il faut le reconnaitre…Le sujet pourrait déranger ( le premier émoi homosexuel, chez un adolescent)…Le film ne met pas les pieds dans le plat, il utilise les ellipses, la douceur de la caméra sur les visages comme les paysages….Une vrai leçon de tolérance qui pourraient inspirer certains spectateurs…Le film est en immersion avec quatre ou six adolescents, qui jouent de la musique et répètent ensemble ( j’ai pensé à Hélène et les garçons)….On peut dire qu’ils ont des progrès à faire, que ce soit dans les mélodies ou les textes.. Enfin bref, ce sont des ados sans beaucoup d’expérience…… Cela donne un petit côté fleur bleue au film….Et pourtant, il ne voile rien du trouble du jeune homme….Qu’on soit hétéro ou homo, le film devrait toucher les spectateurs, il ne prend pas parti, c’est subtil et assez romantique….Je conseille, même s’il y a quelques longueurs vers la fin…..
Les films sur la naissance d’un sentiment amoureux pour un autre garçon chez un adolescent, ou pour une autre fille chez une adolescente, ce n’est pas cela qui manque depuis plusieurs années. Le plus souvent, cela se passe dans un environnement hostile à ce sentiment, que ce soit de la part de la société elle-même, ou bien des parents ou des ami.e.s. Souvent aussi, la réalisation de ces films s’avère complaisante et on a trop souvent l’impression que la réalisatrice ou le réalisateur a cherché avant tout à se faire plaisir en montrant plus que nécessaire des étreintes de corps aussi juvéniles que dénudés. Rien de tout cela dans Sublime ! Pas de dramatisation due à l’environnement, beaucoup de pudeur dans la peinture d’une longue amitié qui, chez l’un des protagonistes, est en train, à son corps défendant, de se transformer en sentiment amoureux. Les jeunes interprètes sélectionnés par le réalisateur sont d’une grande fraicheur, ce qui rend leur prestation très crédible, en particulier dans leurs rôles de musiciens. Martin Miller, l’interprète de Manuel, s’avère très émouvant dans sa façon de jouer le trouble qui l’habite. critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-sublime/
Ce film est destiné au lecteurices de Heartstopper. C'est bien joué sans plus, des personnages sans trop d'épaisseur, c'est gentiment filmé. Il manque la neige et les sapins décorés. Point positif: c'est chaste et respectueux des acteurices adolescents.
Un film assez lent et ce serai le principal default ! Une jolie petite histoire néanmoins sur les tourments et préoccupations d’une bande d’adolescent. Le film est aussi sur le questionnement sur l'orientation sexuelle, vers 16/17 ans, la difficulté d'assumer, et les tourments. Un peu dommage que le de scénario tourne autant en rond, on a l'impression de revoir les mêmes scènes tout le temps.
Manuel a 16 ans et vit entouré de ses amis, avec qui il forme un groupe de rock. Mais l’adolescence est aussi la période où les sentiments amoureux font leur apparition. Manuel est troublé par son meilleur ami, Felipe, et il en tombe amoureux. Des sentiments qui vont perturber cette vie jusqu’alors paisible. C’est tendre et délicat mais un peu lent…
Film où l'on s'ennuie ferme ! Et surtout le tout est ponctué par une épouvantable musique assourdissante, répétitive, envahissante.... L'intrigue se réduit à un vague fil conducteur qui s'étire à l'infini sur 1 h 45. La thématique LGBT, sans laquelle il ne semble plus possible aujourd'hui de faire un film, est traitée sans grande originalité. Bref, de belles intentions sans doute, des acteurs assez convaincants, mais un enquiquinement de tous les instants.
Dans cette chronique adolescente, le musique très présente, prend le pas sur le thème, pourtant sensé être principal, du désordre amoureux. Un récit sans surprise, où il ne se passe pas grand chose et aux nombreuses scènes à remplissage. Un 1er film argentin qui montre qu'il reste bien du chemin dans le développement en profondeur d'un sujet et amenant des émotions!
La genèse et l'évolution du sentiment amoureux homosexuel à l'adolescence ont déjà été plusieurs fois abordées de manières différentes au cinéma (cf. rubrique "Cinéma" http://homo.libris.free.fr/). Le premier long-métrage de l'Argentin Mariano Biasin apporte une nouvelle touche, plutôt juste et délicate, sur le sujet. Le réalisateur choisit une voie naturaliste et intimiste, campant les questionnements de son personnage dans un environnement bienveillant, et s'éloignant de la dissertation sur l'hostilité sociétale ou de la mièvrerie de séries pour midinets. La longue amitié de Manuel pour Felipe (et inversement), se prolongeant par une admiration amoureuse, puis se transformant en sentiment amoureux, est présentée lentement et laconiquement, mais efficacement, avec beaucoup de tact, de pudeur. La fraicheur des quatre jeunes interprètes, leurs hésitations comportementales aussi bien que leurs maladresses musicales, leurs plastiques banales de "garçons-d'à-côté", apportent beaucoup de crédibilité à l'interprétation. Martin Miller (Manuel) s’avère très émouvant dans sa façon de jouer le trouble qui habite son personnage. La présence continuelle de la musique participe à la cohérence du film ; la teneur des paroles des chansons fait écho aux non-dits des personnages. La chanson permet au jeune Manuel d'exprimer ses sentiments à Felipe autrement que lors d'une conversation, par pudeur ou peur de susciter une réaction redoutée. Le réalisateur s'est pleinement attaché à l'ensemble de ses personnages, adolescent(e)s plus ou moins proches des deux protagonistes centraux, mais également adultes, un peu déconnectés des enjeux de la jeunesse, sans être insensibles au mal-être de cet âge, mais tiraillés par leur propres problèmes existentiels. Mariano Biasin intègre à son histoire adolescente conflits familiaux et tensions de la vie de tous les jours.
Surpris par ce film Argentin. La réputation machiste de ce pays est mise à mal, apriori de ma part ! On ne choisi pas d'être homo, ca vous tombe dessus quelque soit votre classe sociale, le pays ou autre. Les parents de Manu sont top, à prendre vraiment en exemple. Le questionnement sur l'amitié ou l'amour. Joli film, soft, sensible, emphatique !
On partage la vie d'adolescents, c'est bien mignon mais l'ennui est là. Les trop nombreuses scènes de répétitions de concerts ne font rien pour chasser un sentiment de lassitude.
Petite pépite magnifique. L'histoire est, pour une fois pour un film gay, réaliste : spoiler: bah oui on tombe amoureux avant tout d'hétéros, contrairement à ce que laissent penser tous les autres films du genre où miraculeusement le mec dont le héros tombe amoureux s'avère être gay lui aussi ... Le rock fournit un accompagnement très sympa tout au long du film. Les images sont belles, le cadre est dépaysant, la bande d'amis unis par la musique rafraîchissante. À revoir encore et encore.
Le film argentin "Sublime " est un drôle d'objet cinématographique. Il emprunte les habits d'un teen movie qu'on jurerait sorti des écuries Disney mais se démarque sur plusieurs aspects.
Manuel, 16 ans, est un adolescent comme les autres. Dans sa petite ville côtière d’Argentine, il traîne avec ses amis et sa petite-amie, va à la plage, et joue de la basse dans un groupe de rock. Une routine parfaite pour un garçon de son âge. Mais sa vie se complique lorsqu’il commence à ressentir quelque chose de spécial pour son meilleur ami Felipe.
Il n'est pas courant de voir un film d'adolescents se passant dans une société latine un peu macho comme peut l'être l'argentine banaliser la question de l'homosexualité naissante, a fortiori dans un milieu de musicien pop rock.
Le film aurait pu également adopter une construction une peu arttendue ( le héros est amoureux de son meilleur ami...ils s'aimèrent etc..) alors que l'histoire ne se termine finalement pas exactement comme attendu ( surprise !).
Le seul bémol tient à la durée du film qui s'étire un peu sur la fin avec de nombreux passages de concerts.