Derniers Avis : Trap - Page 23

Un peu déçu
Le speech me paraissait super, résultat très moyen toute la moitié du film, la fin manque un peu de Peps selon moi

Dans une énième version de film sur un tueur en série, le réalisateur réussit l’exercice de style, teinté d’humour noir, non pas en se focalisant sur le sordide et le sadisme des assassinats, mais en décrivant la banalité du mal, à travers un homme dont l’unique qualité est de se sortir de situations inextricables. C’est inspiré d’un fait divers similaire, en 1985, lors d’un match de football américain. Ici, Cooper accompagne, en père « idéal », sa fille Riley (12 ans), au concert (très réaliste) de Lady Raven (interprétée par Saleka, chanteuse et fille du cinéaste), popstar pour adolescentes, dans le stade Arena Tanaka de Philadelphie [mais tournage à Toronto et Hamilton en Ontario (Canada)], cerné par la police et le F.B.I., car au courant de la présence du tueur dit Le Boucher (nommé ainsi car ayant découpé ses 12 victimes). Jusqu’au bout, le cinéaste nous tient en haleine, imaginant une succession de rebondissements. A signaler dans le rôle du profileur (Dr Grant) travaillant pour le F.B.I., la Britannique Hayley MILLS (78 ans) qui devint célèbre à 14 ans dans le rôle-titre de « Pollyanna » (1960) de David Swift (1919-2001) et produit par Disney.

La bande annonce donnait envie mais le film n’est pas à la hauteur. Scénario tiré par les cheveux qui ne tient pas la route.
De plus si je voulais voir un concert je serais aller à la un concert, élément du film qui prend trop de place pour rien…

Déçue

Film incohérent, l intrigue est incipide. Pourquoi mettre autant d argent dans un film aussi médiocre

"Plus on s'élève et plus dure sera la chute", dit un proverbe chinois. Il correspond parfaitement à la carrière et l'oeuvre de M.Night Shyamalan. Autant mettre les choses au point : si en allant voir "Trap", vous espérez retrouver (même dans d'infimes proportions) les qualités de "Sixième Sens", "Incassable" et "Split", votre déception sera à la hauteur de vos attentes. Tous trois étaient caractérisés par une intrigue aussi originale qu'ingénieuse, un sens aigu du mystère, la profondeur psychologique des personnages ainsi qu'une réalisation, une bande originale et une interprétation magistrales. Or "Trap" se situe aux antipodes de ces chefs-d'œuvre : scénario sans surprise et multipliant les incohérences, psychologie bas de gamme et accumulation de clichés lamentables (sous-texte nauséeux), réalisation banale et musique pour jeunes ados, enfin interprétation moyennement convaincante. A l'opposé du jeu subtil de Bruce Willis ou James McAvoy, Josh Hartnett en fait des tonnes : on croirait par moments assister à un sketch parodique sur les films à serial killers, mais je doute que le second degré et l'ironie aient fait partie des intentions de M. Night Shyamalan qui signe ici l'un de ses plus mauvais films. Voire le pire. Bien sûr, "Trap" est loin d'être ce que l'on trouve de plus mauvais dans les productions actuelles d'Hollywood (et que dire du cinéma français...) où les navets sont la norme et les bons films l'exception. Mais de la part du réalisateur du sublime "Sixième Sens", c'est un naufrage. Tout semble indiquer que sur le plan artistique Shyamalan est quasiment fini. Sa chute est d'ailleurs à l'image de celle d'Hollywood : le cinéma anglo-saxon mainstream agonise pour des raisons qu'il me serait impossible d'exposer ici. Les rares grands films étasuniens récents (par ex le magnifique "So cold the river") sont généralement ignorés de la critique et du grand public.

Contrairement à beaucoup d’avis négatifs sur ce film j’ai adoré celui-ci.
J’ai passé un très bon moment.
Josh Hartnett joue à merveille ce rôle de psychopathe « papa adorable »
Alors oui parfois les situations sont un peu tirées par les cheveux mais c’est un film !!!
Qui croit que avatar pourrait être la réalité !!!
Pour moi en tout cas c’est un très bon film à aller voir.

30 000 spectateurs, 300 policiers et 1 tueur. Cooper, un père de famille (et accessoirement, tueur en série), se retrouve pris au piège lorsqu’il décide de se rendre à un concert avec sa fille…

C’est décidément la déconvenue chez la “Shyamalan Family”, 2 mois après le décevant premier film de sa fille Ishana (Les Guetteurs - 2024), c’est au tour du père (Knock at the Cabin - 2023) de se fourvoyer dans un thriller sur-explicatif (nous prendrait-il pour des ɔons au point de vouloir nous prémâcher l’intrigue à ce point ?). Ce huis clos lors d’un concert pour midinettes, à aucun moment il ne nous sera donné l’occasion d’y croire, tous les rebondissements paraissent tellement superficiels.

Côté interprétation, le film met en vedette celui que l’on n’attendait pas, à savoir Josh Hartnett (tombé en désuétude après avoir connu le succès entre les années 90 et 2000) et qui peine à convaincre dans son rôle de père de famille / serial killer. A part froncer les sourcils et faire les gros yeux, il tente tant bien que mal de jouer un double-rôle façon Dr Jekyll & Mr Hyde mais c’est peine perdu.

Du côté de l’intrigue, le réalisateur en fait des caisses pour pas grand chose, avec un nombre incalculable de rebondissements invraisemblables aussi ridicules les uns que les autres (quand on croit que c’est enfin fini, il y en a encore), sans parler des innombrables raccourcis narratifs ridicules. C’est d’autant plus regrettable car l’idée de départ (un huis-clos lors d’un concert, avec ce tueur pris au piège) était une idée très intéressante sur le papier, nous faisant irrémédiablement penser à Un tueur dans la foule (1976), sauf que le procédé est très mal appliqué et que les situations se suivent et se ressemblent toutes. Si bien qu’à la fin, on a cette désagréable impression d’avoir loupé le thriller tant attendu pour finalement assister à une opération marketing visant à mettre en lumière l’autre fille de M. Night Shyamalan, à savoir Saleka (qui interprète "Lady Raven" et qui est réellement une chanteuse de R&B), puisque les ¾ du film se déroulent dans la salle de concert et qu’elle y est de tous les plans).

Trap (2024) n’est qu’un énième pétard mouillé dans la filmographie de celui qui n’est plus que l’ombre de lui-même (ce réalisateur de génie du début des années 2000).

● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●

Un film qui permet de lancer la carrière de la fille du réalisateur, comment cela ce fait qu'elle passe au premier plan dans le film ?

L'acteur principal est bon mais totalement éclipsé par ce concert totalement abrutissant

Sans compter le nombre de pirouette scénaristique pour ne pas montrer ce qu'on a la flemme de filmer

Un concert où il y a plus de gens qui vont acheter à manger que l'écouter ? C'est ridicule

Film à jeter et réal à oublier

Ce n'est clairement pas le Shyamalan du siècle mais ça se laisse regarder. La tension est palpable tout le long du film, Josh Harnett est excellent en psychopathe calme et organisé. On s'attend quand même à un plot twist plus recherché que cette explication un peu bâclée du comment il s'est retrouvé empêtré dans ce traquenard. Bref...plutôt attendre une sortie TV que de se précipiter au ciné.

Quelle déception! Tellement de potentiel avec ce scenario pour finalement voir un film fade et sans aucune subtilité. Je n'ai pas accroché avec le jeu d'acteur (et la VF n'aide pas) et les personnages ne sont pas assez développés. La seule scène qui m'a vraiment captée c'est spoiler: le face à face final entre le tueur et sa femme
. Et alors la scène finale...n'en parlons pas...

Bon film, avec une ambiance stressante assez efficace. Mais quelques passages auraient pu être plus cohérents et la VF est absolument détestable.

Show time

Il est sympa, il est souriant, c’est un papa en or, c’est un bon mari, un pompier dévoué et c’est… un tueur en série. Je ne vous dévoile rien de superflu. C’est dans le pitch : 30 000 spectateurs. 300 policiers. Un tueur. Cooper, père de famille et tueur en série, se retrouve pris au piège par la police en plein cœur d’un concert. S’échappera-t-il ? M. Night Shyamalan a fait le choix de placer le suspense ailleurs que dans l’identité du serial killer¸- surnommé « le boucher » -, on l’apprend dès le début. Le scénario se focalise sur le moyen qu’il va trouver pour échapper au fameux « piège » du titre. Suspense garanti – enfin, surtout dans le dernier tiers -, malgré quelques longueurs et répétition. Le réalisateur de Sixième sens, Incassable, Le Village, The Visit ou encore Split, pas à son meilleur. Mais tout de même…
Pour moi – et beaucoup de ses fans -, un nouveau Night Shyamalan reste un événement. Même si ces 105 minutes sont parfois un peu languissantes, on découvre peu à peu, par petites touches, la véritable personnalité du personnage central. Les invraisemblances pullulent, mais on se laisse prendre jusqu’à un final surprenant. M.N.S. a voulu créer une expérience cinématographique où la musique fait vraiment partie de la structure de l’histoire avec sa propre fille, vedette du R&B, musicienne et compositrice. Elle joue le rôle de Lady Raven, a écrit et chanté toutes les chansons du show qui sert de toile de fond au thriller avant d’en devenir un des éléments importants. Raconter un suspense à travers le regard du « méchant » était à coup sûr une gageure qui risquait fort d’éventer une partie du suspense. Le cinéaste a effectivement eu du mal à contourner cet écueil scénaristique. Impression mi figue-mi raisin, même si la qualité et le savoir faire sont là et nous en mette plein la vue… et les oreilles.
Josh Hartnett est un spécialiste du genre horrifique. Il parvient presque à nous faire croire à son personnage pour le moins ambigu. A ses côtés deux découvertes, donc Saleka Shyamalan, pas toujours à l’aise quand il s’agit de jouer la comédie mais qui a une sacrée présence scénique. Et la jeune australienne Ariel Donoghue, qui, à 14 ans, trouve ici son 1er grand rôle… Elle est excellente. Ajoutons pour faire bonne mesure, Alison Pill et Hayley Mills. Un thriller musical, voilà qui est nouveau. Un tueur, héros de film, voilà qui est nouveau. Un show pour ados, toile de fond d’un film à suspense, voilà qui est nouveau. Et pourtant, ça fonctionne moyennement malgré le talent d’écriture et de réalisation de Night Shyamalan. Bien mais a déjà tellement fait mieux.

Dans la grand paysage du cinéma, M. Night Shyamalan fait son petit bonhomme de chemin, parfois pour le meilleur et parfois moins. Avec « Trap », il s’inspire (d’après ce que j’ai lu ici ou là) d’une réel fait divers survenu aux USA à la fin des années 70. Son film est plus ou moins en deux parties : la première consiste en une sorte de grand escape-game au milieu d’un concert pop et la seconde partie se déroule sur quelques heures, après le concert. En totalité, le film est censé couvrir une poignée d’heure tout au plus. Shyamalan retrouve ses petite marottes, celles qui lui sont propres et qui fonctionne toujours, comme se donner un tout petit rôle dans l’intrigue, un rôle anecdotique en apparence spoiler: mais qui a une vraie place dans le basculement de l’histoire
. Il joue un peu du hors champs, place sa caméra où il faut pour créer de l’intensité, son montage est nerveux et plutôt efficace. Il illustre son film d’une musique plutôt discrète, si on excepte bien entendu la musique de Lady Raven sur scène, qui pour le coup est omniprésente dans la première partie du film, par la force des choses. C’est une musique pop style Ariana Grande (pour ce que j’en connais, c'est-à-dire pas grand-chose !), sympathique (à petite dose) et inoffensive. spoiler: Le suspens ne réside pas dans l’innocence ou la culpabilité de Cooper : est-il réellement ce serial killer forcément abominable, cruel et super intelligent que l’on croit qu’il est ? Le film apporte la réponse au bout de 15 minutes, de ce côté-là les choses sont claires. Le suspens est d’abord de savoir s’il va sortir de cette salle de concert (et comment) et ensuite de savoir s’il va être arrêté.
La première partie dans la salle de concert fonctionne assez bien, même si on est obligé de fermer les yeux sur des coïncidences, des invraisemblances, des choses parfois un peu trop grosses pour être réellement crues. Mais bon, l’un dans l’autre le côté « rat piégé dans un labyrinthe », on peut légitimement trouver ça pas si mal. En revanche, lorsque le concert est terminé, le scénario vrille et pas pour le meilleur. Les rebondissements qui étaient déjà limites dans la première partie deviennent presque grotesques à force de se cumuler. Plus on avance dans cette seconde partie, moins croit à ce qu’on voit et plus le temps nous parait long, très long. « Trap » m’a complètement perdue au bout d’un moment : trop de coups de théâtre improbables, trop de personnages mal écrits, trop d’invraisemblances. spoiler: Quant à l’explication psychiatrique de la psychopathie de Cooper, elle tient sur un timbre poste. On a tous lu et vu pas mal de choses sur ce genre de tueurs, on ne peut plus nous la faire à l’envers. Cooper est une caricature de serial killer qui répond aux clichés éculés du genre, il a été pensé comme le personnage de Dexter Morgan, mais sans la profondeur, sans la fragilité, sans la bataille intérieure entre le Bien et le mal.
spoiler: On aurait pu avoir envie de le voir s’en sortir dans la première partie du film, mais dans la seconde on n’aspire qu’à la voir se faire chopper et enfermer (qu’on en finisse) à double tour avec jetage de clef au fond d’un puits. Sauf que Shyamalan pourrait encore trouver le moyen de le faire s’échapper avec un chewing-gum et un trombone !
Le rebondissement final (ben oui, il y en a un c’est sa marque de fabrique) fonctionne un peu, si on est indulgent. Sauf qu’on s’est tellement ennuyé, et qu’on s’est tellement fait prendre pour une truffe par un scénario improbable qu’on n’a pas envie d’être indulgent. Josh Hartnett fait ce qu’il peut, mais un personnage aussi mal écrit c’est presque perdu d’avance. Malheureusement pour elles, c’est un peu pareil pour Alison Peel et Saleka Shyamalan (assez convaincante sur scène, beaucoup moins après). Finalement, celle qui s’en sort le mieux c’est encore la jeune Ariel Donoghue dans le personnage de Riley, à qui elle apporte sa fraicheur et son spontanéité. Le piège de « Trap » fait pschitt ! Quand on doit se forcer pour croire à un personnage, à une intrigue, à des rebondissements surréalistes, c’est que le pari est perdu. Dommage, abordé sur un autre angle plus « Piège de Cristal » qu’en « Dexter » du pauvre, ça aurait peut-être pu le faire.

“Trap”, la fin de M Night Shyamalan ?

Voici une année qui voit la sortie du premier long-métrage de la fille de Shyamalan ainsi que du nouveau film du père.

Quelle déception…

Le film ne présente que des problèmes ; il n’y a absolument rien à garder au sein du scénario et de la réalisation. Le tout manque de subtilité.

Il est beaucoup trop complexe de rentrer judicieusement et naturellement dans le récit au vu de plusieurs problèmes au sein de la narration. Dans un premier temps, l’acting est terriblement chaotique ; il s’agit d’un jeu d’acteur d’une mauvaise série B. Dans un second temps, Shyamalan paraît peut-être trop vieux pour écrire des personnages jeunes ou adolescents. Effectivement, la fille du protagoniste est trop caricaturale ; l’espèce d’addiction au téléphone et à Tik Tok est trop présente et ne sert absolument à rien. C’est une dénonciation contingente au vu du scénario.

Mais concernant purement l’histoire, elle est trop prévisible. Le film n’invente rien. Même le concept d’origine n’est pas du tout passionnant. La narration est très mauvaise et se plonger dans le récit est difficile au vu des nombreux clichés et de la simplicité d’écriture. D’autant plus que le film contient en grande quantité des facilités scénaristiques ; sans compter que le protagoniste n’a jamais l’air d’être en difficulté. En fait, le spectateur n’a pas la sensation de le voir traverser des péripéties ou des épreuves.

De manière brève, la mise en scène n’est absolument pas à la hauteur du talent de Shyamalan. Dans sa globalité, il n'y a rien de marquant dans son imagerie, dans univers sonore, dans sa direction photographique. Malheureusement, sa réalisation est même dans la lignée d’un amateurisme déconcertant. Comment le réalisateur de “Sixième Sens” et “Split” peut offrir “Trap” ?

“Trap” est une déception en tout point et ne mérite même pas d’avoir le nom de Shyamalan en tête d’affiche.

Un film d'intrigue très bien ficelé. L'intelligence de ce tueur en série est à vous glacer le sang. Il faut également souligné le formidable acting de Josh Hartnett.