Avis : Trap - Page 7

Honnêtement, je comprends pas trop les critiques vraiment négatives. Le film démarre certes lentement. On se dit c’est quoi un père qui vient juste accompagner sa fille voir une rockstar bon bref … mais en fait l’intrigue s’installe petit à petit… je vais pas spoiler … mais en fait c’est super surtout la dernière demi-heure … En fait, c’est assez subtile… J’ai passé un bon moment.

Le film Déception Éclatante débute sur une note intrigante avec une mise en scène élégante et une promesse de mystère captivant. Les premières scènes, à la fois visuellement saisissantes et narrativement prometteuses, laissent entrevoir un potentiel qui excite l’imagination. Cependant, cet espoir initial s'effondre rapidement pour révéler un produit final d'une nullité exceptionnelle.

L’intrigue, qui semblait riche et originale, se dilue dans une série de choix scénaristiques absurdes et de développements mal écrits. Les personnages, au départ intrigants, évoluent de manière incohérente, perdant toute profondeur au fil du récit. Le dialogue, qui pourrait être perçu comme maladroit, frôle le grotesque, rendant les moments censés être dramatiques ou émouvants incroyablement risibles.

La réalisation, malgré un début prometteur, se transforme en un défilé de clichés et d’effets maladroits, la musique de fond n'aidant en rien à élever le niveau général. Au lieu de créer une atmosphère immersive, le film se noie dans une exécution médiocre et une direction artistique qui semble avoir oublié les principes fondamentaux du bon goût et de la cohérence.

En fin de compte, Déception Éclatante est un cas d’école de ce que l’on peut appeler un échec spectaculaire : un début fascinant qui, faute d’une exécution adéquate, se transforme en une déception pure et simple. Une opportunité manquée qui laisse un goût amer, mais qui, paradoxalement, pourrait servir de leçon sur l’art de la déception cinématographique.

"Trap", le dernier opus de M. Night Shyamalan, s'affirme comme une œuvre magistrale qui transcende les conventions du thriller. À travers une mise en scène d'une rigueur exemplaire, Shyamalan orchestre un suspense palpitant, dépourvu de temps morts, mais ponctué de moments de réflexion subtilement intégrés. Ces instants de "respiration" permettent au spectateur de pénétrer l'intériorité du personnage central, interprété avec une ambiguïté fascinante par Josh Hartnett, dont la performance oscille brillamment entre douceur paternelle et pulsions inquiétantes.

Le film se distingue par une gestion narrative qui, loin de se contenter de dérouler une intrigue linéaire, insère avec habileté des digressions introspectives. Ces échappées, notamment autour des tourments d'Ariel Donoghue face aux relations délétères de l'adolescence, enrichissent la texture psychologique de l'œuvre sans pour autant en altérer le rythme. Elles constituent des variations thématiques qui approfondissent les enjeux tout en contribuant à une tension croissante.

Le scénario, d'une finesse rare, juxtapose les facettes contradictoires du personnage de Hartnett, explorant la dualité entre une figure paternelle aimante et une noirceur latente, presque insidieuse. La bande sonore, portée par les interprétations poignantes de Saleka Shyamalan, s'impose comme un contrepoint émotionnel délicat, ajoutant une dimension quasi métaphysique à l'ensemble. Saleka, sous la direction éclairée de son père, livre une prestation d'une intensité remarquable, témoignant d'une symbiose artistique exemplaire.

Shyamalan, fidèle à son art, manipule l'atmosphère avec une virtuosité qui confine à l'artisanat d'orfèvre. Il commence dans la lumière apaisante d'un concert de pop star, pour mieux faire basculer le récit vers une ambiance progressivement suffocante. La montée en puissance de la seconde partie du film est d'une intensité rare, ménageant un crescendo émotionnel qui laisse le spectateur littéralement captivé jusqu'au dénouement, aussi imprévisible qu'inéluctable.

Avec "Trap", M. Night Shyamalan réaffirme son statut de maître du suspense, livrant une œuvre d'une esthétique saisissante où chaque détail est soigneusement calibré pour servir une vision d'une rare cohérence. Le film s'impose comme un incontournable, à la fois pour sa profondeur narrative et pour la précision de sa réalisation. Une œuvre qui, sans conteste, mérite une place de choix dans l'histoire du cinéma contemporain.

Un homme pour faire plaisir à sa gamine se retrouve dans un concert d’une pop star, les oreilles déchirées par les cris des jeunes filles en fleur. Mais ce concert n’est pas comme les autres, c’est un piège monté par le FBI pour le capturer lui, le boucher de Philadelphie. Ça commence plutôt bien, on a presque envie que le tueur s’en sorte vu sa ruse, puis ça devient n’importe quoi. Et à un moment le réalisateur semble lui même abdiquer et ne cherche même plus à viser une quelconque vraisemblance.

Il faut remonter vingt ans en arrière ("The Village") pour avoir enfin un bon film de M. Night Shyamalan! Un piège tendu à un concert et un serial killer qui a compris qu'il ne pouvait pas sortir de là! Dès les premières images, la lumière et les couleurs affichent leur ambition! Elles sont en effet baignèes d'une tonalitè d'apaisement qui apparente "The Trap" (2024) à un huis-clos sous tension permanente! Faire simple sans tomber dans le simplisme! Faire efficace sans tomber dans l'ennui et le prèvisible! Et faire peur sans tomber dans l'horreur! En tueur mèticuleux et atteint de toc, Josh Hartnett emporte l'adhèsion au point qu'on finit par avoir peur de lui! Film au potentiel intèressant, film divertissant, mais aussi de suspense qui tient en haleine, "Trap" ne dèçoit pas! Tout cela le hisse au-dessus de la production courante hollywoodienne! C'est sans doute ce qui lui a valu un bel accueil du public! Non vraiment, c'est pas mal du tout de la part de Shyamy malgrè certaines facilitès...

Thriller immersif façon Sanke Eyes (1998), Shyamalan nous plonge au cœur d'un concert avec pour seule compagnie un serial killer, le boucher, qui repousse les pièges tendus par la police et le FBI pour le coincer pendant l'événement. Le spectacle est déjà prenant par son rythme bien que le piège se referme difficilement, laissant peu de tension ou de doutes durant la premier heure. La seconde partie est finalement plus distrayante avec des réactions plus vives et des situations plus tonitruantes, relançant complètement l'intérêt. Ce n'est pas du Brian De Palma, mais le spectacle fonctionne bien. Un thriller engagé, prêt à nous faire vivre un moment unique dans la tête du tueur, avec le plaisir de retrouver un Josh Hartnett en grande forme.

Dans la grand paysage du cinéma, M. Night Shyamalan fait son petit bonhomme de chemin, parfois pour le meilleur et parfois moins. Avec « Trap », il s’inspire (d’après ce que j’ai lu ici ou là) d’une réel fait divers survenu aux USA à la fin des années 70. Son film est plus ou moins en deux parties : la première consiste en une sorte de grand escape-game au milieu d’un concert pop et la seconde partie se déroule sur quelques heures, après le concert. En totalité, le film est censé couvrir une poignée d’heure tout au plus. Shyamalan retrouve ses petite marottes, celles qui lui sont propres et qui fonctionne toujours, comme se donner un tout petit rôle dans l’intrigue, un rôle anecdotique en apparence spoiler: mais qui a une vraie place dans le basculement de l’histoire
. Il joue un peu du hors champs, place sa caméra où il faut pour créer de l’intensité, son montage est nerveux et plutôt efficace. Il illustre son film d’une musique plutôt discrète, si on excepte bien entendu la musique de Lady Raven sur scène, qui pour le coup est omniprésente dans la première partie du film, par la force des choses. C’est une musique pop style Ariana Grande (pour ce que j’en connais, c'est-à-dire pas grand-chose !), sympathique (à petite dose) et inoffensive. spoiler: Le suspens ne réside pas dans l’innocence ou la culpabilité de Cooper : est-il réellement ce serial killer forcément abominable, cruel et super intelligent que l’on croit qu’il est ? Le film apporte la réponse au bout de 15 minutes, de ce côté-là les choses sont claires. Le suspens est d’abord de savoir s’il va sortir de cette salle de concert (et comment) et ensuite de savoir s’il va être arrêté.
La première partie dans la salle de concert fonctionne assez bien, même si on est obligé de fermer les yeux sur des coïncidences, des invraisemblances, des choses parfois un peu trop grosses pour être réellement crues. Mais bon, l’un dans l’autre le côté « rat piégé dans un labyrinthe », on peut légitimement trouver ça pas si mal. En revanche, lorsque le concert est terminé, le scénario vrille et pas pour le meilleur. Les rebondissements qui étaient déjà limites dans la première partie deviennent presque grotesques à force de se cumuler. Plus on avance dans cette seconde partie, moins croit à ce qu’on voit et plus le temps nous parait long, très long. « Trap » m’a complètement perdue au bout d’un moment : trop de coups de théâtre improbables, trop de personnages mal écrits, trop d’invraisemblances. spoiler: Quant à l’explication psychiatrique de la psychopathie de Cooper, elle tient sur un timbre poste. On a tous lu et vu pas mal de choses sur ce genre de tueurs, on ne peut plus nous la faire à l’envers. Cooper est une caricature de serial killer qui répond aux clichés éculés du genre, il a été pensé comme le personnage de Dexter Morgan, mais sans la profondeur, sans la fragilité, sans la bataille intérieure entre le Bien et le mal.
spoiler: On aurait pu avoir envie de le voir s’en sortir dans la première partie du film, mais dans la seconde on n’aspire qu’à la voir se faire chopper et enfermer (qu’on en finisse) à double tour avec jetage de clef au fond d’un puits. Sauf que Shyamalan pourrait encore trouver le moyen de le faire s’échapper avec un chewing-gum et un trombone !
Le rebondissement final (ben oui, il y en a un c’est sa marque de fabrique) fonctionne un peu, si on est indulgent. Sauf qu’on s’est tellement ennuyé, et qu’on s’est tellement fait prendre pour une truffe par un scénario improbable qu’on n’a pas envie d’être indulgent. Josh Hartnett fait ce qu’il peut, mais un personnage aussi mal écrit c’est presque perdu d’avance. Malheureusement pour elles, c’est un peu pareil pour Alison Peel et Saleka Shyamalan (assez convaincante sur scène, beaucoup moins après). Finalement, celle qui s’en sort le mieux c’est encore la jeune Ariel Donoghue dans le personnage de Riley, à qui elle apporte sa fraicheur et son spontanéité. Le piège de « Trap » fait pschitt ! Quand on doit se forcer pour croire à un personnage, à une intrigue, à des rebondissements surréalistes, c’est que le pari est perdu. Dommage, abordé sur un autre angle plus « Piège de Cristal » qu’en « Dexter » du pauvre, ça aurait peut-être pu le faire.

On retrouve dans Trap le savoir faire habituel du réalisateur pour faire naître le malaise et ménager le suspens par des rebondissements bien dissimulés. Mais outre l’aspect un peu stéréotypé de l’expérience, Trap y ajoute une première partie bien trop longue. Le film pourrait être condensé en moins d’1h sans que cela nuise.

Trap est une belle surprise (trop rapidement offerte....) avec des moyens techniques et humains conséquents. Toute l'histoire ne se déroule pas à huis clos dans le lieu du concert mais aussi à l’extérieur sur la fin du film. La première partie est palpitante, je ne sais pas si l’équipe du tournage a profité d'un vrai concert pour le film mais les moyens déployés sont plutôt impressionnants. L'histoire étonne et prend aux tripes. Les tentatives échappatoires sont réalistes et les dialogues avec sa fille sont cohérents, le spectateur est respecté ! D'ailleurs les acteurs principaux sont excellents dans leur personnage. Trap est une belle surprise à découvrir, sa belle bande son est un plus !

Autant d'habitude les film de M. Night Shyamalan sont une jolie promesse qui tombent progressivement à l'eau à la fin avec des explications tirées par les cheveux dans les films postérieurs à 6e Sens, autant on a ici un sursaut de créativité inhabituelle. Alors en creusant c'est un peu "tricher" car cette idée géniale de concert avec une artiste inconnue hyper crédible...s'est tout simplement montée autour de sa chanteuse de fille. Mais cet "accident" de création pistonnée s'avère une réussite. Et les personnages de Josh Hartnett et sa fille sont aussi très bons. Tout le déroulement nous tient en haleine sans déception au bout. Un exploit donc.

J'ai beaucoup aimé personnellement, la réalisation est très prenante je trouve avec une tension constante mais également cette petite touche d'humour noir qui fait mouche, c'est une véritable partie d'échec entre le tueur en série et la profileuse.Mais j'ai aussi beaucoup aimé l'ambiance et même le décor qu'est cette salle de concert spoiler: ainsi que la maison dans le suburb Américain à la fin
, l'esthétique de ce film est agréable.Un conseil, il ne faut surtout pas trop être pointilleux sur la cohérence dans ce film et partir voir celui ci dans une optique purement orientée fiction spectacle, sinon il est évident qu'on va trouver que c'est un gros navet.Mais sinon j'ai passé un bon moment et je le recommande 4/5.

Belle surprise. Le film tient ses engagements. Super thriller. Même si la deuxième partie est clairement mieux que la première. Le film monte en puissance et le suspense est au rdv. Un bon film j'ai passé un bon moment. Film efficace. Clairement je me suis pas ennuyé. Je conseille donc ce film.

Cela fait plaisir de voir Josh Harnett, qui n'est pas si présent que ça à l'écran depuis quelques années. Il fait d'ailleurs ici très bien son rôle de mec suspect, qui essaye de sauver les apparences vis à vis de sa fille. L'actrice qui joue sa fille est d'ailleurs très bien également.
Et c'est bien réalisé, comme toujours avec Shyamalan.
Malheureusement, ce script, même si pourtant très "dans l'air du temps" avec cette histoire de concert, fait daté.
Le film ne révolutionne pas grand chose et l'histoire manque clairement de la petite touche étrange qu'a pu avoir Night dans la plupart de ses meilleurs films.
C'est dommage, mais celui-ci est clairement pour moi son film le plus mineur. Et d'autant plus qu'il use de trop nombreuses facilités et invraisemblances pour faire avancer son histoire.
Un bon produit en revanche pour un dimanche soir sur une chaîne mainstream.

Plutôt sympa ! Le film démarre doucement et fait monter la tension petit à petit ! Le personnage principal est plutôt bien écrit et interprété !
Je trouve que le film a un petit côté "Esprits criminels" que j'ai bien apprécié !

Ayant récemment vu Knock at the cabin, j’espérais que Trap allait redorer le blason d’un réalisateur jadis excellent. Malheureusement ça n’a pas été le cas. Si Trap n’est pas aussi vide que Knock at the cabin, il n’est clairement pas abouti pour autant.
On a pourtant un bon pitch de départ, quelques moments de petites tensions mais au final rien de transcendant.
Pour tout vous dire, ce qui m’a le plus accrochée dans ce film, c’est la musique. Parce que soyons clairs, toute la première partie du métrage est en réalité une tribune pour je ne sais quel membre de la famille de Shayamalan. On se croirait à un concert plus que dans un thriller. Mais honnêtement, j’ai adoré la musique. Chaque chanson m’a vraiment plu et je souhaite beaucoup de succès à cette jeune femme talentueuse. Cela étant, ce n’est pas ce que j’étais venue chercher. Je voulais du vrai suspense, un scénario en béton, peut-être même un peu de crade. Mais je n’ai rien eu de tout ça. Hormis l’excellente musique, je retiendrai la prestation de Josh Hartnett, très juste. Mais je regrette les nombreuses invraisemblables et le final poussif, improbable et sans intérêt.
Où est passé le Shyamalan de 6e Sens (entre autres)?