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traversay1
3 575 abonnés
4 862 critiques
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3,0
Publiée le 19 mars 2024
Sincère et honnête, tels sont les qualificatifs que l'on accolera logiquement à Paternel, le premier long-métrage de Ronan Tronchot. S'il ressemble le plus souvent à un téléfilm, de par son esthétique sobre et sa mise en scène sans audace, le récit n'en est pas moins bien construit, un peu convenu, peut-être, et distillant une certaine pudeur dans sa traversée des sentiments d'un prêtre qui découvre tardivement sa paternité. Au nom du fils, la situation ainsi établie remet en question non sa foi ni sa fidélité dans son sacerdoce mais bien sa position dans l’Église et la rigidité proverbiale de cette dernière. S'inscrit donc en filigrane le thème du célibat des prêtres et de l'ordination des hommes mariés, un sujet que le film rend moins prégnant que les états d'âme de son personnage central mais qui, néanmoins, pose une nouvelle fois le débat, sans volonté pour autant d'imposer un jugement définitif sur la question. Grégory Gadebois apporte sa rondeur, son humanité et sa force tranquille, quoique ébranlée, à un homme qui ne sait, pour un temps, à quel saint se vouer. La bonne tenue de Paternel se mesure aussi à l'excellence de l'interprétation des rôles secondaires, notamment celles de Géraldine Nakache ou de Françoise Lebrun, mais surtout de Lyes Salem qui incarne à lui seul une histoire dans l'histoire, qui aurait pu être développée sans nuire à l'intrigue principale.
J’aime beaucoup Gadebois alors j’ai été voir ce film qui traite du célibat des prêtres avec mesure et de façon assez convaincante dans son discret militantisme. Ce n’est pas un sujet facile et le film n’est pas un chef d’oeuvre cinématographique mais c’est regardable
Grégory Gadebois spoiler: en double pèrespoiler: reste fidèle à la qualité de son jeu. Après une magnifique performance dans le j’accuse de Polanski, il campe un ecclésiastique sans la moindre fausse note
Ce film magnifiquement écrit et interprété offre la part belle à l’écoute, à l’ouverture du débat et à la réflexion sur l’IVG comme sur le célibat des Prêtres Catholiques : Une éloge au respect de la vie, au Pardon, donnant une lueur d’espoir à une Eglise Catholique progressiste. Puisse ce remarquable exposé nous laisser espérer de prochaines perspectives salvatrices s’ouvrant sur une Église Catholique davantage réformatrice s’adaptant aux problèmes contemporains dans la pérennité.
Comment démonter tous les arguments d'une religion qui n'arrive pas à évoluer sur des sujets pourtant évident. Un film juste, dans l'épure, jamais démonstratif, où la mise en scène sert les personnages tous interprêtés avec beaucoup de douceur et de nuance par des acteurs impressionnants de vérité. Brillant pour un premier film et vraiment très malin.
Un beau film sensible sur la prêtrise et la filiation. Gadebois confirme ses qualités d'acteur incontournable du cinéma francophone avec notamment sa voix inimitable.
Un grand coup de point au coeur ! Film d'une sobriété extraordinaire, dont le sujet central est l'amour entre un père et un fils. Quand l'église catholique s'en mêle, ça fait des noeuds... J'ai beaucoup aimé, car le sujet est traité avec sensibilité : c'est du cinéma qui fait oublier qu'on est au cinéma ! Une mention particulière au jeu d'acteur d'Anton Alluin, qui joue le rôle d'un enfant de 11 ans avec talent. Je ne serais pas surpris qu'on retrouve ce jeune homme dans d'autres films...
Bof un téléfilm totalement prévisible. Tout est dans la bande annonce. Aucune surprise. Pourtant les protagonistes sont bons mais l’histoire est trop attendue. Dommage
Voilà un film qui questionne sur la position de l’église catholique sur la modernité de son avenir Étant athée, j’ai presque ressentie de l’émotion pour ce prêtre et sa quête pour ce qu’il va devenir Le questionnement philosophique de son amour pour Dieu ou son fils est très bien présenté Le comédien est très crédible et sa sincérité touche à la grâce Allez voir ce film, on se questionne sur sa propre vie Sinon la réalisation est très classique, finalement en phase avec le monde dans lequel le personnage vit
« Pourquoi tout le monde t'appelle "mon père" et je ne peux même pas t'appeler papa ? » À cette question, le père Simon n'a pas de réponse, car cette nouvelle soudaine de sa paternité met tout le monde dans l'embarras. Est-ce qu'il peut continuer son travail auprès de Dieu tout en assumant son rôle de père ? Avec son premier long-métrage, Ronan Tronchot tente de répondre à cette question, mais pas que... Il est aussi beaucoup question de la position de l'église sur divers sujets comme le célibat des prêtres ou l'avortement. Un dilemme à la fois personnel et professionnel qui manque de force émotionnelle. Difficile de transmettre quelque chose avec une narration aussi neutre et une mise en scène si peu inspirée. Le sujet est intéressant et Grégory Gadebois est bien comme à son habitude, mais "Paternel" ressemble malheureusement trop à un téléfilm qui est fade et ennuyeux.
"Paternel" est un film qui prend son temps pour interroger le spectateur sur le statut des prêtres en France. On y suit Grégory Gadebois qui va voir débarquer dans sa vie paisible au sein de sa paroisse un enfant de 11 ans qui va s'avérer être son fils. Plutôt académique et ronronnant au départ, le récit monte en puissance dans sa seconde partie et n'hésite pas à remettre en cause les fondements des principes de la religion chrétienne. Grégory Gadebois est une nouvelle fois impressionnant même s'il n'arrive pas toujours à gommer certaines facilités du scénario. Un "petit" film non dénué d'intérêt.
Dans une bourgade française, le personnage de Grégory Gadebois est curé et découvre qu'il est le père d'un enfant de 11 ans, fruit de sa relation avec le personnage de Géraldine Nakache. Les premières minutes passées, "Paternel" peine à susciter l'intérêt tant les enjeux narratifs sont légers. Cousu de fils blancs, l'intrigue laisse une impression d'ennui manifeste.
« Pourquoi tout le monde t’appelle mon père et moi je ne peux même pas t’appeler papa ? ». spoiler: Cette question peu banale, c’est Aloé, un gamin de 11 ans, qui la pose à celui qui s’avère être son père, le père Simon. Très impliqué auprès de ses paroissiens d’Auxerre, ce prêtre vient d’apprendre une nouvelle à laquelle il ne s’attendait pas du tout et il n’a pas encore réussi à faire la part des choses dans ce qui est pour lui un drame personnel insoluble : à son retour du Canada, où elle a vécu une bonne dizaine d’année, Louise, avec qui il avait eu une liaison alors qu’il était au séminaire, lui a annoncé qu’elle avait appris être enceinte une fois arrivée au Canada, qu’elle avait donné naissance à Aloé dans ce pays et qu’elle souhaitait que Simon le reconnaisse. Dans un premier temps, Simon va refuser d’assumer cette paternité, prétextant qu’il se doit à ses paroissiens et seulement à eux et opposant un non catégorique à cette demande de reconnaissance. C’est donc en tant que neveu qu’il compte présenter Aloé aux personnes qu’il fréquente et, en particulier, à Amine, le prêtre avec qui il partage un logement dans le presbytère. Toutefois, cet homme qui montre autant de bonté et de générosité dans son attachement à sa paroisse et à ses fidèles peut difficilement se montrer insensible face à cet amour paternel qu’il sent monter en lui. Lire la suite sur https://www.critique-film.fr/critique-paternel/