Fantaisiste, drôle et tendre. Et puis c'est un film qu'on est heureux de voir en couple, qui fait réfléchir sur ce qu'on est et ce qu'on peut être. Un délice.
Une parenthèse romantique, étrange et poétique qui n’est pas aussi érotique qu’on ne l’imagine car abordant un sujet bien actuel d’une société en recherche… un jeu d’acteurs drôles et s’articulant avec talent !
J'ai passé un très bon moment. Après leur premier long métrage "Une Vie Démente" , les réalisateurs ont su aborder le sujet difficile de l'attente d'un enfant avec humour, profondeur et délicatesse. La musique rythmée nous emporte dans des univers très différents à chaque rencontre d'un des ex. Ce film permet aux spectateurs de prendre du recul sur le fonctionnement d'un couple avec une mise en avant de l'importance de la communication. Bravo à toute l'équipe du film !
Un bon film à voir en couple. Une très bonne idée de base développée sous la forme d'une comédie légère, sans prise de tête. Chaque amour passé est un brin caricatural mais les rencontres sont souvent drôles et pas trop répétitives. Une suite de sketches en somme que relient les interrogations inévitables de ce couple à la recherche du sens à donner à leur vie commune. La réflexion aurait pu être plus profonde, le sujet n'étant pas totalement exploité à mon sens. En effet, l'infertilité n'est ici qu'un prétexte pour traiter de l'infidélité, de la construction sexuelle du couple et de la liberté au sein de celui-ci. On effleure des thèmes comme l'inceste, l'échangisme, le triolisme, les partouzes,... toujours avec humour et donc sans trop de sérieux. Je rêve d'une série où chacun des épisodes approfondirait une rencontre de ce film au final assez court, trop à mon goût.
Avec un postulat de départ pas commun et original c'est là un film très intéressant , avec des situations cocasses et souvent drôle du tandem de réalisateur Ann Sirot et Raphaël Balboni . La conclusion du film n'est pas moins originale !
Un scénario fort improbable et surtout tout au long du film j’ai été gêné par l’interprétation de Lazarre Gousseau que je trouve dénué de sincérité et de crédibilité, seule Lucie Debray arrive à nous communiquer ses moments de doute et de détresse et se montre attendrissante par moments. Les seconds rôles sont sympathiques ; drôles parfois et meublent bien au milieu des dialogues d’un couple qui ne montre aucune complicité censée exister.
Après un premier long-métrage aussi original et réussi que Une vie démente, Ann Sirot et Raphaël Balboni reviennent avec Le syndrome des amours passées, au synopsis pour le moins particulier et qui aurait pu aisément basculer dans le graveleux. Mais c'est mal connaître ce tandem qui avait visiblement envie de revisiter la comédie romantique à leur sauce épicée et de nous livrer une vision du couple et de la famille furieusement émancipée. Il ne faut certainement pas y voir un film réaliste où tout est à prendre au premier degré, la fantaisie et le sens de l'absurde prenant largement le dessus. Il en est ainsi des scènes de sexe, transformées en sarabandes très visuelles, moins érotiques que oniriques et lyriques. Même dans ces instants, l'humour des coréalisateurs fait merveille, rendant inopérante toute tentative de vouloir à tout prix ériger Le syndrome des amours passées comme un effort sérieux pour réactualiser la carte du tendre, avec GPS. Le film prend des risques dans sa structure, avec des dialogues coupés rapidement avant de donner leur pleine mesure ou des ellipses parfois incongrues. Le long-métrage patine bien à un moment, avant de déboucher sur un dénouement qui parvient à ne pas renier sa tonalité générale. L'ensemble n'est pas aussi brillant que Une vie démente mais reste d'excellente qualité, surtout comparé au niveau général des comédies de ces dernières années, et trouve en Lucie Debay et Lazare Gousseau un duo d'interprètes à la fois crédible et irrésistible.