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Dominique Coquiart
1 critique
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4,0
Publiée le 20 janvier 2024
Magnifique analyse avec trois acteurs principaux qui intronisent parfaitement avec énormément de justesse cette triste réalité qui a secoué la justice en Belgique, il y a quelques années
Casting séduisant au départ. À l’arrivée, un film d’un ennui profond. Mal filmé. La voiture est le principal décor de scènes d’une longueur insupportable. Auteuil est sous employé. L’intrigue très confuse. On n’a qui’une envie : quitter la salle pour que le supplice s’arrête.. On s’attendait à tellement mieux. 😩
J'avais beaucoup aimé le précédent film de Joachim Lafosse "Les Intranquilles " empreint d'emotion et d'amour, qui décrivait parfaitement la difficulté de la vie acec un conjoint bipolaire . Or ce nouveau film est raté . La majorité du film est dans la pénombre , on ne distingue pas grand chose , ce qui est très pénible pour le spectateur . Des scènes interminables et répétitives en voiture ,où le visage des acteurs est filmé de profil ou de 3/4 dos . De tout cela se dégage un ennui profond , qui fait vite décrocher , malgré le talent d'Emmanuelle Devos , et d'un Daniel Auteuil sous employé . Et que dire d'une fin en queue de poisson ?
un film qui a le courage de faire comprendre aux spectateurs le dessous des choses mais dont la réalisation aurait pu etre perfectible . auteuil et devos sont bons
J'avais lu les critiques, mitigées, donc j'ai voulu me faire ma propre opinion. Même si j'ai compris les choix de mise en scène, les images sombres, le sujet tabou dont on ne parle pas avec des mots même quand il est connu dans les familles, etc... Ça n'empêche pas que j'ai trouvé ça... ennuyeux... avec des longueurs. Heureusement que les acteurs sont bons...
Lafosse sait ici user du pouvoir du hors-champ : tout ce qui constitue la trame du scénario n'est pas montré, on entend par exemple les dialogues les plus explicatifs mais on ne voit pas ceux qui les prononcent. Ainsi Lafosse joue t'il avec ce que le spectateur peut imaginer, et la déflagration que provoque la révélation finale n'en est que plus violente Brillant, vraiment brillant.
Percutant ,captivant et courageux . Sujet d'actualité. Un jeu d'acteurs justes . Le réalisateur ose parler de ce qui dérange. Le silence tellement pesant et destructeur. A allez voir absolument .
J'avais beaucoup aimé " Les Intranquilles " qui décrivait parfaitement bien et avec beaucoup d'émotion ce qu'est la vie avec une personne bipolaire . Celui là est un film raté du début à la fin .Le spectateur doit tout deviner dans un jeu d'ombres insupportable : la majorité du film se passe dans le noir , les scènes sont longues et répétitives dans la voiture par exemple , Et que dire de la fin, qui n'en est vraiment pas une après 1H40 de film . Daniel Auteuil est sous employé et Emmanuelle Devos excellente fait ce qu'elle peut , mais cela ne suffit pas à sauver le film .
Un trio au top tout particulièrement auteur et devis Mais c est gris Tout est gris La photo est grise Pas une lueur d espoir encore moins de bonheur Absolument déprimante
Un film basé en grande partie sur l'immense talent de Daniel Auteuil et d'Emmanuelle Devos, grandioses. Daniel Auteuil très sobre, est impressionnant de maîtrise dans un rôle casse gueule. Grande performance aussi d'Emmanuelle Devos, dont le visage révèle tous les tiraillements , toute une palette d'émotions , même celles qu'elles veut cacher. Pas prêt d'oublier l'intensité de son regard...
Film très sombre, dans tous les sens du terme. Le réalisateur colle aux personnages et aime les filmer de dos. Emmanuelle Devos est parfaite, Daniel Auteuil assure un service minimaliste, en même temps ce rôle de pedophile n'est pas un cadeau. Mention spéciale à Jeanne Cherhal que je vois pour la première fois à l'écran et qui est très crédible. Bref pas une vraie partie de plaisir mais un film bien mis en scène, avec un son très travaillé sur un sujet peu abordé.
Encore un trio mari épouse enfant comme dans les Intranquilles, une maladie mentale qui touche l'un et dont un second est la victime principale. Pour moi ces 2 films sont d'utilité publique pour connaître ces maladies lorsqu'on a la chance de n'y avoir jamais été confronté dans sa vraie vie. Et pour découvrir de jeunes talents plein de promesses : Matthieu Galloux après Gabriel Merz Chammah. Accessoirement cela montre aussi qu'il n'y a pas que Marseille ou Montpellier de "télégénique" et que la région de Metz (juste aperçue quand même) semble également bien belle...
Joachim Lafosse, réalisateur des très bons «À perdre la raison» et «Les Intranquilles», nous revient avec ce drame nous dépeignant le portrait d'une famille bourgeoise qui se désagrège brutalement suite à la révélation des agissements et des pulsions du père avocat (et défenseur des victimes de pédophilie...le comble), rattrapé par son sombre passé. Un passé que personne n'ignorait dans son entourage le plus proche, hormis son fils.
Abordant des thématiques vraiment intéressantes et résonnant d'autant plus avec l'actualité de ces derniers mois, comme le questionnement de l'image publique que l'on renvoie aux médias, de la complicité par le silence ou encore de la transmission de ce mal, l'ensemble est en grande partie plombé par une narration manquant d'ampleur et de rythme, frôlant même à certains moments le téléfilm de par de ses dialogues (et le jeu d'une partie de la distribution), jonglant maladroitement entre le mystère et l'évidence, créant une sorte de boucle gênante de laquelle on a du mal à sortir.
Un récit qui fait du surplace, avant de se rattraper un peu dans son dernier tiers, moins naturaliste et plus active, et cette confrontation avec ce "monstre" trop familier pour le laisser s'en sortir sans rien faire. Une confrontation finale qui va avoir des conséquences directes sur la vérité telle qu'elle aurait dû être entendue.
Un rattrapage qui intervient malheureusement un peu tard pour vraiment rehausser le film et en faire une œuvre marquante. Et c'est bien dommage au vu du sujet, intime comme judiciaire, qu'il traite. 5,5/10.