AlloCiné
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Votre avis sur Un silence ?
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Un thriller poignant signé Joachim Lafosse et je tiens à remercier pour la bande annonce intriguante qui ne révélait pas grand chose, si ce n'est le début, à l'enjeu de ce long métrage qui est palpitant !
De ce cinéaste, je n'avais vu que "Continuer" au cinéma que j'avais bien aimé. "Le silence" est bien meilleur car plus construit dans le déroulement de l'histoire, une famille avec un père, une mère et un adolescent, qui sont surveillés dans une affaire dont il est avocat auquel se rejoindra une autre pour plusieurs visites sur un site pedo-pornographique qui vont secoués les choses. La première chose que j'ai aimé dans ce long métrage, c'est l'esthétisme de la mise en scène qui rend les images très belles, très bon travail du directeur de la photographie. Deuxième chose, ce sont les interprétations des comédiens avec Emmanuelle Devos bouleversante, Daniel Auteuil parfait dans la peau du personnage dont le jeu le rend peu aimable et le jeune acteur remarquable. C'est une œuvre auquel on en sort sans voix qui est recommandable.
De ce cinéaste, je n'avais vu que "Continuer" au cinéma que j'avais bien aimé. "Le silence" est bien meilleur car plus construit dans le déroulement de l'histoire, une famille avec un père, une mère et un adolescent, qui sont surveillés dans une affaire dont il est avocat auquel se rejoindra une autre pour plusieurs visites sur un site pedo-pornographique qui vont secoués les choses. La première chose que j'ai aimé dans ce long métrage, c'est l'esthétisme de la mise en scène qui rend les images très belles, très bon travail du directeur de la photographie. Deuxième chose, ce sont les interprétations des comédiens avec Emmanuelle Devos bouleversante, Daniel Auteuil parfait dans la peau du personnage dont le jeu le rend peu aimable et le jeune acteur remarquable. C'est une œuvre auquel on en sort sans voix qui est recommandable.
Un peu tire par les cheveux , on rentre dans l histoire au bout de 30 min ….bons acteurs. Film un peu lent
Superbe film ... les acteurs bien sur , sont brillants. Mais surtout, l'intrigue émerge tout doucement et se déplace vers l'inimaginable. Tout en pudeur, le drame se construit ...
U8n film sur un sujet sordide que nous découvrons en cours de projection et tourné dans une pénombre quasi générale. Je ne conseille pas malgré de bons acteurs !
Fêtons le cinéma
Un Silence commet l’erreur de se construire sur une prolepse initiale pleine du plus artificiel mystère qui soit, à grand renfort de pronoms sans antécédents exprimés – « tu sais ce qu’il va dire ? et que pourrait-elle faire d’ailleurs ? que pensez-vous de ce qu’a fait votre enfant ? » – qui égare son spectateur dans des zones d’ombre dépourvues d’intérêt. Mystère que cultive ensuite un retour en arrière lui linéaire et terriblement prévisible comme s’il s’agissait de révélations spectaculaires. Car de cette erreur d’écriture naît une erreur de réalisation : celle de convertir l’opacité et les silences en une démonstration d’aveux involontaires qui jamais ne servent la construction de personnages complexes, rythmée par une musique envahissante et exhibée par une caméra complaisante dans le malheur humain représenté.
Il s’avère plutôt paradoxal que Joachim Lafosse s’attarde aussi longtemps sur cette masse de reporters venus camper devant le luxueux domicile du couple, avides du moindre scoop au détriment, bien entendu, de la vie privée et du respect d’autrui : le réalisateur procède de la même manière ! La distance prise avec les comédiens, filmés depuis des vitres, des miroirs ou des hauteurs, se heurte à l’introspection présumée de la mère porteuse dudit « silence » : le plan de clausule ne regarde guère son actrice, convaincante au demeurant, mais joue avec l’attente d’une intervention que la coupe ne permettra pas d’advenir. Tout s’accomplit loin des comédiens, dans un dispositif d’écriture et de réalisation qui écrase la sensibilité, la douleur et la compassion.
Il s’avère plutôt paradoxal que Joachim Lafosse s’attarde aussi longtemps sur cette masse de reporters venus camper devant le luxueux domicile du couple, avides du moindre scoop au détriment, bien entendu, de la vie privée et du respect d’autrui : le réalisateur procède de la même manière ! La distance prise avec les comédiens, filmés depuis des vitres, des miroirs ou des hauteurs, se heurte à l’introspection présumée de la mère porteuse dudit « silence » : le plan de clausule ne regarde guère son actrice, convaincante au demeurant, mais joue avec l’attente d’une intervention que la coupe ne permettra pas d’advenir. Tout s’accomplit loin des comédiens, dans un dispositif d’écriture et de réalisation qui écrase la sensibilité, la douleur et la compassion.
Pas drôle mais on s'y croirait, Daniel Auteuil et Emmanuelle Devos sont criant de vérité, c'est très bien joué, on assiste impuissant à un realisle sordide
C’est un bon film qui aborde un sujet avec ses conséquences et la manipulation des protagonistes. Nous sommes dans un état constant de suspense et de « je veux savoir » car beaucoup de sous-entendus. La musique ajoute une ambiance oppressante ou de suspense. La fin ne se termine pas vraiment, j’aurais aimé qu’elle soit plus développée, à moins que le réalisateur souhaite donner une suite à ce film 😉.
Les acteurs et les actrices jouent remarquablement bien leurs rôles. Peu de personnages, cela est agréablement et accentue leurs émotions, beaucoup de paraverbal et d’expression du visage, j’apprécie. Les relations de l’avocat avec la famille qu’il défend, les journalistes et la famille de l’avocat sont au centre et donnent de l’intensité au film. Emmanuelle DEVOS est exceptionnelle dans son rôle, un grand bravo à elle. Le dernier film que j’ai vu où elle est actrice date, c’était en 2013, On a failli être amies qui est un super film.
Filmer sous des techniques variées : plan large, plan vaste, gros plan… cela appuie le jeu des actrices et des acteurs.
Le réalisateur s’est inspiré de l’affaire Hissel (affaire liée directement à l’affaire Dutroux). Apparemment, il s’inspire de faits réels d’actualité pour la réalisation de ces films. C’est mon premier film de ce réalisateur et je suis preneuse de recommandations sur ces autres films à voir 😊.
Dans le synopsis, il est écrit « Silencieuse depuis 25 ans, Astrid », je pensais qu’elle était muette depuis le traumatisme mais ce n’est pas le cas 😉 Je vous conseille ce film et au plaisir d’en échanger.
Les acteurs et les actrices jouent remarquablement bien leurs rôles. Peu de personnages, cela est agréablement et accentue leurs émotions, beaucoup de paraverbal et d’expression du visage, j’apprécie. Les relations de l’avocat avec la famille qu’il défend, les journalistes et la famille de l’avocat sont au centre et donnent de l’intensité au film. Emmanuelle DEVOS est exceptionnelle dans son rôle, un grand bravo à elle. Le dernier film que j’ai vu où elle est actrice date, c’était en 2013, On a failli être amies qui est un super film.
Filmer sous des techniques variées : plan large, plan vaste, gros plan… cela appuie le jeu des actrices et des acteurs.
Le réalisateur s’est inspiré de l’affaire Hissel (affaire liée directement à l’affaire Dutroux). Apparemment, il s’inspire de faits réels d’actualité pour la réalisation de ces films. C’est mon premier film de ce réalisateur et je suis preneuse de recommandations sur ces autres films à voir 😊.
Dans le synopsis, il est écrit « Silencieuse depuis 25 ans, Astrid », je pensais qu’elle était muette depuis le traumatisme mais ce n’est pas le cas 😉 Je vous conseille ce film et au plaisir d’en échanger.
Le début du film commence sur un gros plan interminable d'Emmanuelle Devos dans son rétroviseur, le ton est donné. Peu de dialogue, plans fixes et sombres ; un sujet pourtant tragique qui ne dérange même pas !
Très déçue.
Très déçue.
🎬 RENGER 📼
Silencieuse depuis 25ans, Astrid, la femme d’un célèbre avocat voit son équilibre familial s’effondrer lorsque ses enfants se mettent en quête de justice…
Librement inspiré de l’affaire Hissel (l’avocat des familles de victimes de Marc Dutroux, spoiler: accusé de détenir des images pédopornographiques, lui-même poignardé par son fils
), Joachim Lafosse nous plonge dans les méandres d’une famille bourgeoise plombée par les non-dits et une chape de plomb qui étouffe lentement mais sûrement tous les membres de cette famille.
Avec une telle intrigue, Un silence (2023) avait tout pour être un brûlot saisissant, sauf qu’il n’en sera rien (ou presque). Le réalisateur ne cesse de semer la confusion du début à la fin, conférant au film des lourdeurs, voire un certain ennui (toutes les scènes de voiture notamment). C’est d’autant plus regrettable qu’il y avait pourtant matière à rendre son film particulièrement prenant, mais à aucun moment Joachim Lafosse ne semble vouloir saisir l’opportunité, préférant nous assommer avec des scènes sans réel lien avec ce que le film dénonce (la horde de journalistes qui campent nuits et jours devant le domicile familial n’apportent strictement rien au récit).
Si le film parvient à dénoncer et à mettre en lumière les agissements ignobles, tout en traitant de la honte et de la culpabilité qui en découle, il est néanmoins difficile de ne pas admettre qu’il reste trop en surface, ne faisant qu'effleurer le sujet principal pour… s’éterniser plus que de raison.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Librement inspiré de l’affaire Hissel (l’avocat des familles de victimes de Marc Dutroux, spoiler: accusé de détenir des images pédopornographiques, lui-même poignardé par son fils
), Joachim Lafosse nous plonge dans les méandres d’une famille bourgeoise plombée par les non-dits et une chape de plomb qui étouffe lentement mais sûrement tous les membres de cette famille.
Avec une telle intrigue, Un silence (2023) avait tout pour être un brûlot saisissant, sauf qu’il n’en sera rien (ou presque). Le réalisateur ne cesse de semer la confusion du début à la fin, conférant au film des lourdeurs, voire un certain ennui (toutes les scènes de voiture notamment). C’est d’autant plus regrettable qu’il y avait pourtant matière à rendre son film particulièrement prenant, mais à aucun moment Joachim Lafosse ne semble vouloir saisir l’opportunité, préférant nous assommer avec des scènes sans réel lien avec ce que le film dénonce (la horde de journalistes qui campent nuits et jours devant le domicile familial n’apportent strictement rien au récit).
Si le film parvient à dénoncer et à mettre en lumière les agissements ignobles, tout en traitant de la honte et de la culpabilité qui en découle, il est néanmoins difficile de ne pas admettre qu’il reste trop en surface, ne faisant qu'effleurer le sujet principal pour… s’éterniser plus que de raison.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Au début, on ne sait pas trop ce qui ce cache derrière ce silence. Et puis assez vite, on voit se déployer devant nos yeux un copié-collé de l'affaire Dutroux. Ok, il faut peut-être être belge pour s'en rendre compte, mais comme belge, je peux vous dire que le copié-collé est tel qu'on se demande ce qu'ont pu faire les scénaristes. Après, ça bouge un peu, et on se retrouve dans la Familia Grande de Camille Kouchner. Mais oui, regardez-y bien :
spoiler:
le fils adopté après, qui ne sait rien de l'abus sur l'adolescent de la famille qui a désormais la quarantaine. Le silence de la mère. Les dénonciations et alertes de la soeur.
Ca y est, on a trouvé : on est sur une copie d'un fait d'actualité sans aucun effort d'adaptation minimale, mixé avec un plagiat d'une oeuvre récente qu'on connait par coeur. Ca pourrait être bien, mais ça ne fonctionne pas. C'est lent et ennuyeux, les acteurs sont irritants même si Emmanuelle Devos s'y retrouve quand même bien, et c'est grâce à elle que je donne deux étoiles. J'ai trouvé ce film inutile, car il ne pose aucune question pertinente, il est juste là pour mettre mal à l'aise, et j'en arrive finalement à la conclusion que Joachim Lafosse est d'abord un voyeuriste, qui exploite la misère humaine pour trouver le fil rouge de ses films, sans que ça décolle ou que ça soulève le moindre débat sociétal. Mais que peut-on attendre d'autre de la part de quelqu'un qui a fait décoller sa carrière sur le dos des cinq enfants tués par Geneviève Lhermitte ? (oui, ça c'était à tort et à raison, aussi pompé d'un fait divers sordide). Je pourrais également vous dire qu'il y a un seul et unique élément original dans le scénario, à moins que j'aie raté la référence, sur la manière dont finalement le fils adolescent spoiler: finit par copier le père en mattant lui même de la pédopornographie,
et c'est juste tellement glauque, et encore plus inutile, ça n'arrange rien au film. Donc oui, j'ai détesté, et non, je ne vous le conseille pas. Vous passerez juste un mauvais moment.
Ca y est, on a trouvé : on est sur une copie d'un fait d'actualité sans aucun effort d'adaptation minimale, mixé avec un plagiat d'une oeuvre récente qu'on connait par coeur. Ca pourrait être bien, mais ça ne fonctionne pas. C'est lent et ennuyeux, les acteurs sont irritants même si Emmanuelle Devos s'y retrouve quand même bien, et c'est grâce à elle que je donne deux étoiles. J'ai trouvé ce film inutile, car il ne pose aucune question pertinente, il est juste là pour mettre mal à l'aise, et j'en arrive finalement à la conclusion que Joachim Lafosse est d'abord un voyeuriste, qui exploite la misère humaine pour trouver le fil rouge de ses films, sans que ça décolle ou que ça soulève le moindre débat sociétal. Mais que peut-on attendre d'autre de la part de quelqu'un qui a fait décoller sa carrière sur le dos des cinq enfants tués par Geneviève Lhermitte ? (oui, ça c'était à tort et à raison, aussi pompé d'un fait divers sordide). Je pourrais également vous dire qu'il y a un seul et unique élément original dans le scénario, à moins que j'aie raté la référence, sur la manière dont finalement le fils adolescent spoiler: finit par copier le père en mattant lui même de la pédopornographie,
et c'est juste tellement glauque, et encore plus inutile, ça n'arrange rien au film. Donc oui, j'ai détesté, et non, je ne vous le conseille pas. Vous passerez juste un mauvais moment.
Histoire quasi nulle. Une succession de longueurs. Pratiquement toutes les prises de vue sombres qui rendent le film en plus pénible à regarder. Enfin absolument rien d'intéressant.
Cinéphiles 44
Après le chef d'œuvre "Les Intranquilles", Joachim Lafosse signe un thriller dramatique inutilement long et malaisant pour aborder le sujet de la pédopornographie. La mise en scène aléatoire met Daniel Auteuil et Emmanuelle Devos dans une posture floue et "Un silence" devient davantage pénible que perturbant.
Film sombre en vrai comme au figuré . Emmanuelle Devos est superbe dans son rôle de femme de cet avocat pourri , son fils sera perturbé par ce père avocat pédophile jusqu'a ………
Un film prenant, dont la lenteur répond au poids de ce silence et nous cloue à notre fauteuil ...une histoire dont le silence fait une dernière victime………le prix payé du silence de l'épouse et mère ……
J'ai vraiment apprécié ce film qui aborde avec une grande intelligence un sujet difficile , le soupçon de pédophilie.
Est-ce vraiment le sujet du film ? .
Personnellement je ne le pense pas .
Le sujet est ailleurs , il tourne autour de la famille , des tourments, du mensonge ect .
Emmanuelle Devos tient en grande partie le film , elle est remarquable , Daniel Auteuil est également excellent
tout en intériorité , dans un rôle particulièrement difficile.
Est-ce vraiment le sujet du film ? .
Personnellement je ne le pense pas .
Le sujet est ailleurs , il tourne autour de la famille , des tourments, du mensonge ect .
Emmanuelle Devos tient en grande partie le film , elle est remarquable , Daniel Auteuil est également excellent
tout en intériorité , dans un rôle particulièrement difficile.
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