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NardoBordo
12 abonnés
124 critiques
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2,5
Publiée le 15 janvier 2024
Bof ! Bof ! La mayonnaise ne prend pas... Beaucoup trop de gros plans en voiture, flou au loin, récurants. Les acteurs tiennent pourtant le film à bout de bras par la qualité du jeu en longueurs interminables. La mise en scène est plate, elle manque de trash, d'audace. Sera tôt ou tard un bon film TV pour débattre de ce sujet "La pédocriminalité".
En dépit de quelques longueurs (combien y a-t-il de plans où l'on filme le conducteur ou la conductrice d'une voiture en marche, caméra braquée sur son visage, extérieur défilant dans le flou? c'est un peu lassant !),le film a un grand mérite : il ne prend pas le spectateur pour un imbécile et il l'oblige à être attentif aux séquences et aux mots employés. Après le retour en arrière qui s'opére au bout de quelques minutes, la construction filmique est sophistiquée : en alternance, vie d'un couple avec un enfant adopté, vie professionnelle d'un avocat célèbre, conseil de la partie civile dans un procès compliqué, histoire familiale derrière laquelle on devine quelque chose de trouble et de non-dit. Pendant les trente-cinq premières minutes, on peine à comprendre les enjeux; mais quand on prête bien attention aux dialogues et au contenu des séquences, tout se met en place progressivement et les soixante-cinq minutes suivantes sont passionnantes. Ajoutons à cela qu'Emmanuelle Devos est absolument remarquable, le jeune Matthieu également; Auteuil incarne un personnage assez odieux, ce qui le rend difficilement accessible. En tout cas, un film francophone qui tranche sur les navets prétentieux trop fréquents.
J'avais beaucoup aimé " Les Intranquilles " qui décrivait parfaitement bien et avec beaucoup d'émotion ce qu'est la vie avec une personne bipolaire . Celui là est un film raté du début à la fin .Le spectateur doit tout deviner dans un jeu d'ombres insupportable : la majorité du film se passe dans le noir , les scènes sont longues et répétitives dans la voiture par exemple , Et que dire de la fin, qui n'en est vraiment pas une après 1H40 de film . Daniel Auteuil est sous employé et Emmanuelle Devos excellente fait ce qu'elle peut , mais cela ne suffit pas à sauver le film .
Film extraordinaire, subtil, anti-spectaculaire, qui travaille l'inquiétude dans le silence, les ombres, la confusion. La photographie très stylisée donne une teinte nocturne, cauchemardesque, un rêve éveillé dont il faudrait s’enfuir.
On a l'habitude avec Joachim Lafosse, la mise en scène est très maitrisée, économe dans ses effets, et marque par sa précision. Il donne énormément d'espace à ses acteurs et actrices qui construisent ainsi, comme dans tous ses films, des interprétations magistrales.
Le film trouve évidemment beaucoup d'échos avec toutes les questions contemporaines et le débat de société actuel sur les crimes sexuels causés par par l'abus du pouvoir des hommes.
De toute évidence, c'est le film le plus troublant et marquant de la rentrée 2024 !
Un film basé en grande partie sur l'immense talent de Daniel Auteuil et d'Emmanuelle Devos, grandioses. Daniel Auteuil très sobre, est impressionnant de maîtrise dans un rôle casse gueule. Grande performance aussi d'Emmanuelle Devos, dont le visage révèle tous les tiraillements , toute une palette d'émotions , même celles qu'elles veut cacher. Pas prêt d'oublier l'intensité de son regard...
Le début du film commence sur un gros plan interminable d'Emmanuelle Devos dans son rétroviseur, le ton est donné. Peu de dialogue, plans fixes et sombres ; un sujet pourtant tragique qui ne dérange même pas ! Très déçue.
C est lent, c'est long, les scènes se succèdent sans lien, en nocturne, en voiture pendant je ne sais combien de séquences. Malgré la prestation des deux principaux acteurs, ça ne prend pas. En résumé c'est une grande déception.
Un excellent sujet, une belle distribution, Daniel Auteuil et Emmanuelle Devos, que l'on retrouve ici en couple comme dans l'Adversaire, sont toujours aussi justes. Le jeune Matthieu Galoux est une belle découverte. Le réalisateur a pris le parti de les installer dans un cadre de vie confortable mais sans lumière. un film sombre, qui traine en longueur, toujours un peu flou et rempli de silence. Heureusement l'histoire nous captive .
Après les intranquilles, Joaquim Lafosse dépeint avec beaucoup de finesse les conséquences d'un silence toxique dans la sphère familiale. À travers les dialogues mais aussi le jeu adroit de caméra, le malaise s'installe dès la première minute et souligne le déni profond, presque maladif, d'une épouse face aux agissement de son mari. Les plans serrés et le fait de filmer le reflet des personnages, à la dérobée, met subtilement en lumière le non dit malsain de la famille. Mais malgré l'ingéniosité du réalisateur, le film traine en longueur. Le spectateur arrive très vite à tirer ses propres conclusions et reste sur sa faim.
Encore un trio mari épouse enfant comme dans les Intranquilles, une maladie mentale qui touche l'un et dont un second est la victime principale. Pour moi ces 2 films sont d'utilité publique pour connaître ces maladies lorsqu'on a la chance de n'y avoir jamais été confronté dans sa vraie vie. Et pour découvrir de jeunes talents plein de promesses : Matthieu Galloux après Gabriel Merz Chammah. Accessoirement cela montre aussi qu'il n'y a pas que Marseille ou Montpellier de "télégénique" et que la région de Metz (juste aperçue quand même) semble également bien belle...
Que de longueurs ! trop de moments où la caméra s'attarde sur le visage dans la voiture . Trop lent . la scène ou le fils s'enivre dure une éternité , on avait bien compris qu'il s'enivrait . Scénario intéressant car il met un problème important au grand jour et le jeu de ce grand acteur est excellent .
le film en lui-même est vraiment pas mal l'histoire reste intéressante. le film est un peu long en longueur je trouve. et ce qui est pénible est-ce que je ne supporte pas avec certains films fait que ça nous laisse encore sur la fin. je ne comprends pas la mentalité des films qui ne veulent pas faire une fin complète.