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Nicolas E.
1 abonné
43 critiques
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0,5
Publiée le 25 janvier 2024
Le plus mauvais film que j'ai vu ces 15 dernières années. Je met 0.5 parceque j'arrive pas à mettre 0.
1) Le scénario est quasi inexistant et le peu qui existe est pressenti dans les premières minutes, le film est est un long flash back poussif parsemé de scènes pour la plupart sans rapport avec le scénario.
2) Cela rejoint l'absence de scénario, mais cela doit être souligné, la première scène logique arrive au bout de 30 min. En plus si elle reste logique cette 1ère scène comme beaucoup d'autre n'a pas d'intérêt dans le scénario du film.
3) Le film est extrêmement mal filmé. Le réalisateur adore les gros plan à la Sergio Leone, sauf qu'ils ne soulignent rien de spécial. Vous suivez des personnages filmés à 5 cm du visage, ce qui empêche de s'identifier car, dans la vie, on ne regarde jamais les gens ainsi. Des plans interminables en voiture ou vous ne voyez qu'un visage.
4) Beaucoup de scène (et souvent en gros plan) sont tournées caméra à l'épaule alors qu'on est en intérieur calme est cossu, cela ne fait que déranger.
J'ai pensé plusieurs fois partir en cours de séance, mais j'ai préféré le voir en entier au cas où il est quand même quelques choses à apprécier, et non, du début à la fin c'est ennuyeux, sans atmosphère, sans rythme et sans intérêt.
Pour résumé le seul mérite du film, c'est de montrer qu'on peut faire un navet avec de bons acteurs, comme quoi les autres films ont du mérite.
Eh bien cela part d'un sujet d'actualité, mais le film s'étire trop, c'est un peu poussif, en plus celui qui porte plainte, on ne le voit pas, on ne fait que l'entendre, cela manque d'énergie, et la fin bof, j'en dis pas plus pour ce qui ne l'on pas vu. toute ça n'est pas très crédible, pourtant j'adore les acteurs principaux et le jeune qui joue Raphaël a un bon début prometteur, Parfois c'est à peine audible, ben déçue La première scène dans la voiture trop longue, j'ai vu dés le départ que le film allait pas être top
Un silence ou comment s'ennuyer et trouver le temps long .. je trouve cette manière de filmer à l'arrière d'une voiture très bizarre et dérangeante comme cette histoire d'ailleurs
Casting séduisant au départ. À l’arrivée, un film d’un ennui profond. Mal filmé. La voiture est le principal décor de scènes d’une longueur insupportable. Auteuil est sous employé. L’intrigue très confuse. On n’a qui’une envie : quitter la salle pour que le supplice s’arrête.. On s’attendait à tellement mieux. 😩
Oui ce film est éprouvant à regarder.N'en soyons pas surpris : dans le film, les protagonistes souffrent quand ils ne sont pas totalement démolis... Oui l'intrigue se devine rapidement.N'en soyons pas surpris : tous les protagonistes savent plus ou moins la vérité.... Oui les plans sur visage d'Emmanuelle Devos sont répétitifs...N'en soyons pas surpris : elle est au cœur de ce que Joachim Lafosse veut montrer. Alors oui, ce film nous emmène exactement là où il le veut : la colère face à ce gâchis, l'émotion sans jugement pour Astrid et Raphaël, A nous de ressentir, de réfléchir, de prendre position ! Un bon film servi par deux acteurs au sommet de leur talent.
Un film lent, sans rythme, sans verve et ennuyeux. Le film est sauvé par de bons acteurs. On s endort devant cette histoire qui pourrait être intéressante si la mise en scène était moins soporifique. Une vrai sieste...
C'est simple : Rien ne va et l'unique qualité du film est lamentablement gâchée par un défaut. L'histoire est bonne mais gâchée par le montage. Daniel Auteuil et Emmanuelle Devos ne sont pas crédible.
Comme à son habitude, Joachim Lafosse remue une boue malodorante en portant à l'écran un autre épisode sordide de l'histoire judiciaire belge. On a du mal à saisir cette complaisance dans le glauque et le réalisme social crasseux. C'est tourné comme un docu-fiction ou un mauvais téléfilm, on ne sait pas très bien. Un gros gâchis d'argent (surtout d'argent public), comme à chacune de ses réalisations. A éviter
Film très décevant. Sous ses airs de films d'auteurs bien mise en scène se cache un manque de courage et de représentation des scènes difficiles. Le film est trop tiède alors que son sujet ne l'est pas du tout. Le film regarde trop du côté de Gus Van Sant qui dans sa maîtrise arrivait à nous émouvoir, nous angoisser (Elephant, Last Days...). Ici rien. Grosse déception.
Très déçu par ce film et la manière dont il est filmé Très sombre - De nombreuses longeueueueurs : en voiture, à la piscine, en boite de nuit. Les acteurs E. Devos et D. Auteuil sont sous-employés. Quelques aberrations Qui est l'oncle ? A éviter, aller voir un autre film, sans regret....
Vu ce dimanche au cinéma et très très déçu ! Pourquoi filmer pendant des longueurs interminables des acteurs de si près qu'on en voit leur point noir ? Pourquoi filmer de dos des personnages en train de conduire et cela, pendant également des temps interminables ? Pourquoi une fin qui en fait n'en est pas une ? Dans la salle le peu qu'on était s'endormait... C'est la première fois au cinéma que j'ai eu envie de quitter la salle avant la fin du film. Je ne l'ai pas fait et l'ai regretté... Pour résumer c'est lent, c'est sombre, c'est mou, c'est mal filmé, c'est mal cadré, etc... A part le jeu des acteurs essayant de sortir la tête de l'eau dans ce naufrage, ce film est un navet.
François Schaar (Daniel Auteuil) est un ténor du barreau propulsé au cœur de l’arène médiatique depuis qu’il assure la défense des parents de deux enfants assassinés par un pédophile. Alors que la pression s’accroît, un lourd secret familial, tu depuis presque trente ans, est sur le point d’être révélé.
J’ai entendu de si mauvais retours de ce film que : a. j’ai bien failli renoncer à aller le voir et ai laissé passer plus de dix jours depuis sa sortie ; b. je l’ai trouvé bien moins mauvais que ce que j’escomptais.
Joachim Lafosse est un jeune réalisateur belge, plus si jeune, qui, à chacun de ses films, frappe fort et juste. "À perdre la raison" (2012) – avec une Emilie Dequenne dont on disait encore hier soir avec des amis combien elle était une grande actrice – essayait d’éclairer les motifs d’un quintuple infanticide ; "L’Economie du couple", mon film préféré de l’année 2016, disséquait un interminable divorce ; "Les Intranquilles" nous plongeait dans le quotidien tourmenté d’un peintre bipolaire. Les distributeurs ne s’y sont pas trompés qui mentionnent ces deux derniers films en haut de l’affiche d’Un silence.
On conçoit aisément le potentiel dramatique que Lafosse a décelé dans l’affaire Hissel, du nom de l’ancien avocat de familles de victimes de Marc Dutroux. On ne saurait rien en dire de peur de spoiler les deux coups de théâtre qui viennent clore le film.
On aura déjà anticipé le premier si on a lu quelques critiques du film qui l’évoquent sans voile. Il se laisse d’ailleurs très vite deviner dans le film – même si on n’en perçoit pas immédiatement les contours précis. Le scénario ne le traite pas frontalement. Il s’agit plutôt, en biais de traiter du silence – n’est-ce pas le titre du film ? – et de la honte de ceux qui, pensant bien faire, l’ont imposé. C’est ici le rôle d’Astrid, l’épouse de François, à travers les yeux de laquelle l’intrigue est racontée depuis sa toute première scène qui provoque un long flashback. Le rôle casse-gueule est interprété par Emmanuelle Devos qui parvient non sans mal à s’en dépêtrer. C’est qu’il n’est pas facile de jouer l’épouse aimante, qui a cru bon de pardonner à son mari mais qui, trente ans plus tard, découvre combien elle a eu tort de taire ses crimes. Et le silence – pourquoi le titre utilise-t-il l’article indéfini ? – a des effets dévastateurs. Il corrompt tout, pendant des années. C’est le rôle de Raphaël, le second enfant des Schaar, un enfant adopté et un adolescent en échec scolaire, de porter ce fardeau.
Je comprends qu’on n’ait pas aimé ce film glaçant, son absence revendiquée de tout pathos, ses décors nocturnes, ses dialogues théâtralisés qui sonnent parfois faux. Pour autant, il ne mérite pas les critiques cinglantes que j’en ai entendues.