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Francis perez productions
6 critiques
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4,0
Publiée le 8 novembre 2023
biensur ,c'est un peu lent , et on ne comprends pas toujours les petites longueurs car habitué à ce cinéma rapide , en mouvement ...mais quelle beauté, quelle poésie..,quels beaux dialogues, et quel amour pour cette petite , on aimerait une suite tiens ....magnifique
Superbe portrait d’une jeune fille irlandaise, délaissée par ses parents et trouvant l’harmonie dans une famille qui l’accueille pour les vacances d’été. Tout est traité avec une infinie délicatesse, et illustre formidablement ce qu’un environnement familial de qualité a un pouvoir immense dans l’éducation des enfants et, in fine, leur bonheur. Tout est filmé avec lenteur, avec peu de musique, et le réalisme de cette histoire est indéniable . Belle composition de l’adolescente héroïne du film. A voir.
Film remarquable d'une mélancolie constante. Beaucoup de délicatesse. Des acteurs formidables. Une belle photographie. Au service d'une histoire simple qui fait beaucoup réfléchir au rôle de parents. La fin est poignante. Il nous faut reprendre notre souffle.
Un film si pittoresque et si beau. Son charme réside dans la manière hypnotique dont la caméra se promène et s'attarde sur les moindres détails, immergeant complètement le spectateur. Qu'il s'agisse d'un doux rayon de soleil traversant la fenêtre d'une cuisine, des ondulations hypnotiques de l'eau ou du balancement délicat des branches, chaque scène nous invite à savourer et à apprécier la beauté de la simplicité. À l'instar de sa protagoniste, The Quiet Girl ne se contente pas de mots pour nous captiver ; il nous invite tranquillement à observer et à absorber son ambiance de sérénité.
La beauté profonde de An Cailín Ciúin tient à la délicatesse avec laquelle la réalisateur capte chacun des personnages et des bouleversements qui dérangent leur quotidien : la jeune Cáit, timide et distante, qui reste incomprise de ses parents et méprisée par ses soeurs, une cousine (Eibhlín) au contraire chaleureuse qui témoigne de davantage d’amour pour la petite fille que sa propre mère, le mari de cette dernière, Seán, plus rugueux et froid. Le film retranscrit l’évolution de la relation entre ce trio, en veillant à faire de la ferme un espace d’apprentissage dans lequel l’enfant étudie le comportement des autres et leur soumet le sien. En ressort la liberté de corps dans un décor ouvert, cerné par la nature et propice à l’exploration de soi. Une très belle scène de dialogue entre Cáit et Seán aborde le droit au silence dans un monde jugé sinon trop bavard ; elle rejoue l’entièreté d’un récit qui en dit plus par les plans qu’il compose – la photographie est somptueuse – que par ses échanges verbaux, marqués par les conventions. Une belle réussite.
J’ai adoré ce film qui est mon coup de cœur de l’année 2023. Très jolie histoire, simple mais émouvante et des personnages incarnés avec beaucoup de justesse. À ne manquer en aucun cas !
Ce film est un bijou délicat, sensible, beau. Un film bien écrit et magnifiquement interprété. La photographie est très belle tout comme bande originale .
Un gros plan sur un papier peint de chambre d'enfant pour nous faire comprendre le drame qui s'est joué au sein de cette maison, un biscuit posé sur le coin d'une table pour exprimer les prémices d'un rapprochement entre deux personnages.
Voilà deux illustrations de l'intelligence et de la subtilité de la mise en scène de ce film. Par des plans et des cadrages d'une précision et d'une beauté assez Impressionnantes, le réalisateur Irlandais déroule son histoire avec beaucoup de pudeur, sans jamais que celle ci soit exagérée (contrairement à la légère réserve que j'avais pu émettre sur le Bleu du Caftan). Une très belle réalisation qui permet de mettre en images ce que ressentent les personnages, tous aussi taiseux les uns que les autres, mais interprétés avec beaucoup de subtilité par leurs acteurs.
En plaçant sa caméra à hauteur de la jeune fille, et en rendant l'histoire difficile à dater, il facilite l'identification avec sa jeune héroïne, magnifiquement interprétée par Catherine Clinch, au visage de porcelaine (et qui sera d'ailleurs traitée comme une poupée). Tout comme elle, on se méfie, dans un premier temps, des intentions de chacun, puis on se prend à désirer que ce séjour et cette douce parenthèse se prolongent pour que le film ne s'arrête pas si vite. D'ailleurs, difficile de ne pas verser une larme, lors de ce final aussi beau que déchirant, où les émotions de chacun s'expriment enfin.
Le seul point sur lequel le film manque peut être un peu de finesse serait la façon un peu trop caricaturale dont les parents biologiques sont représentés. Le film, plutôt court au final, aurait pu prendre le temps de dessiner avec un trait moins grossier cette famille.
Premier film Irlandais nommé pour l'Oscar du meilleur film étranger, tourné quasi intégralement en galéique qui plus est, The Quiet Girl est très beau et m'a permis de renouer avec des émotions d'enfance ressenties à l'époque devant un autre film, Le Grand Chemin, qui présentait certaines similitudes dans le récit.
Amatrices/amateurs de belles images, de beaux paysage et de belles histoires préparez vos mmouchoirs ! C'est vraiment un film magnifique (pour moi le meilleur vu depuis un an) ! Captivant !
L'histoire d'une belle jeune fille neglecte par ses parents marginaux. Elle passe l'été dans une ferme derige par un couple plein d'amour. La fin d'été arrive. Touchant et beau. Portez des Kleenex.
Magnifique ! Très beau film, beaucoup d'humanité et de sensibilité. Je recommande ce film a tous ceux recherchent les histories qui élèvent l'âme et le cœur.
Colm Bairéad est irlandais et c’est ici son 1er film… en gaélique qui plus est. Ces 96 minutes sont une pure merveille. Irlande, 1981, Cáit, une jeune fille effacée et négligée par sa famille, est envoyée vivre auprès de parents éloignés pendant l’été. Mais dans cette maison en apparence sans secret, où elle trouve l’épanouissement et l'affection, Cáit découvre une vérité douloureuse. Le séjour de la petite Cait est une parenthèse enchantée et initiatique loin d’un quotidien plus que douloureux. Un moment de cinéma rare à partager absolument. Il y a quelques jours, je critiquais, dans ces pages la culture du vide dans le film iranien l’Odeur du vent. Il ne se passe sans doute pas grand-chose de plus dans ce drame minimaliste, mais à la différence de Hadi Mohaghegh, cet irlandais débutant met en scène des personnages qui attirent instantanément l’empathie. Pourtant, la petite fille n’est pas souriante et quasi mutique, mais on s’attache à ses pas dès les premières images. Le scénario est d’une simplicité complète sans être jamais simpliste. Les caractères sont beaucoup plus complexes qu’on ne pourrait le penser. Certes on pourrait dire qu’un certain manichéisme plane sur le scénario, mais la lente évolution des situations et la fin ouverte bouleversante vaut d’aller voir ce film magnifique en tous points. La petite Catherine Clinch, 11 ans, à la présence troublante, est évidemment une vraie révélation. Tout comme les autres noms du casting entièrement irlandais avec Carrie Crowley, Andrew Bennett ou Michael Patric. Nommée à l'Oscar du meilleur film étranger en 2023, cette œuvre atypique est un drame d’atmosphère qui induit pour le spectateur un effort de compréhension du sous-entendu émotionnel des scènes. Rare, hypersensible, délicat, un film qui ne ressemble à rien de connu et qu’il faut découvrir de toute urgence. Inoubliable !