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    Silence
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    404 critiques spectateurs

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    joevebulle
    joevebulle

    4 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2017
    Heureusement qu'il reste des réalisateurs comme Scorsese pour oser faire du cinéma d'œuvre et non de commerce. Le film est magnifique, l'ambiance Japonaise et Jésuite parfaitement retranscrite, un excellent jeu d'acteur. Le film est un peu long mais c'est le temps nécessaire pour intégrer le reniement du Père Sebastião Rodrigues. Certes, tout n'est pas parfait et le brushing de l'acteur principal Andrew Garfield, qui porte le film, détonne un peu. Le doublage des Japonais n'est pas, non plus, des plus naturels, mais c'est un film à voir.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 358 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2017
    Nous sommes au XVIIème siècle et deux jésuites, Andrew Garfield et Adam Driver, sont envoyés au Japon pour retrouver leur mentor qui aurait renié sa foi catholique. Au fur et à mesure de leur périple, ils vont découvrir un pays où les chrétiens sont martyrisés et tués. Malgré ses deux heures quarante, nous sommes loin des superproductions de Martin Scorsese. Le cinéaste signe peut-être ici son œuvre la plus intime. Inspiré du roman de Shusaku Endo, Silence relate un fait historique peu connu. La lenteur de la mise en scène n’a jamais été aussi essentielle pour bien comprendre le contexte et se mettre à la place des protagonistes. Les deux comédiens sont brillants et délivrent un message poignant et brutal dans tout ce silence. A force d’expérience, Scorsese a développé une maîtrise incontestable de ses mises en scène et Silence est de toutes les œuvres, celle qui aborde le mieux la foi au cinéma.
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 août 2017
    Même avec un sujet qui ne m'a pas plu Martin Scorsese a réussi à me tenir en haleine pendant trois bonne heure avec un film d'une beauté à en couper le souffle. Malgré sa thématique d'apparence religieuse, le silence globale de l'univers face à l'homme et ses questionnements ne nécessitent pas une forme d'obédience religieuse. Magistrale
    Romain C.
    Romain C.

    80 abonnés 867 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2017
    C'est un très beau film très bien joué avec Andrew garfield , Adam driver et liam neeson sur la religion au japon au XVII e siècle . Un chef d'oeuvre de 2017 .
    Basée sur une histoire vrai , le réalisateur nous fait un film de presque 3 heures sans grande action mais avec un excellent scénario , un très bon dialogue ,une très bonne histoire qui ne s'égare jamais et qui est très développé , ce qui fait que l'on ne s'ennuie pas et que ça passe vite .
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 juillet 2017
    Un bon navet à la sauce américaine, scorcese n'est plus, il ne reste que le commercial hollywoodien. Les Japonais sont méchants, les chrétiens sont gentils et pleins d'amour, même s'ils sont Japonais. Colonisation et évangélisation n'ont jamais existé. L'inquisition Japonaise, où a t-il pu trouver une bêtise pareille ? C'est une invention chrétienne. Le metteur en scène est croyant, ça se voit, trop. Le parti pris et le côté pleurnichard bien pensant achèvent le tableau. Une catastrophe de grenouille de bénitier.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juillet 2017
    Projet tenant fermement à cœur de Martin Scorsese, 30 ans d’élaboration selon les dires du cinéaste, Silence marque le retour de ce grand nom du cinéma quatre ans après le vitaminé Le Loup de Wall Street. Changement de contexte, pour le moins, changement de ton, radical basculement de l’euphorie à la contemplation, le cinéaste italo-américain en revient à sa foi chrétienne, une foi qu’il aime à disséquer, à remette ici respectueusement en question tout en la légitimant, à sa manière. Adaptant un bouquin datant de 1966, le communément appelé Marty nous narre l’histoire de deux prêtres jésuites portugais s’enfonçant dans le Japon du XVIIème siècle en vue de remettre la main sur l’un de leurs prédécesseurs porté disparu. Oui mais voilà, la religion chrétienne n’est pas la bienvenue au Pays du Soleil Levant. Les pratiquants sont persécutés, massacrés, les prêtres occidentaux sont traqués. Bouddhisme et christianisme ne font pas bon ménage en ces temps médiévaux pour le moins radicaux. La foi de l’homme peut-elle résister à la souffrance, au bannissement? La religion européenne peut-elle prendre racine dans ce marécage obscure du bon du monde?

    Par l’entreprise de deux jeunes missionnaires convaincus, assidus à la tâche, optimistes, le metteur en scène confronte littéralement deux cultures. Artistiquement remarquable, Silence se veut un film philosophique, contemplatif et réflexif. Dieu demeure donc dans le cœur des hommes, qu’importe la doctrine imposée, qu’importe les sacrifices. Globalement, le film nous adresse un message chaleureux, valeureux, qu’importe nos idéaux sur la question. Il n’en demeure pas moins qu’en dépit d’une mise en scène léchée, d’une multiplication de plans de toute beauté, de prestations d’acteurs excellentes, que Silence peine à émouvoir dans son déroulement. Il ne s’agit somme toute que d’idéaux et lorsque aucun des personnages de ne consent à dénigrer les siens, les choses semblent inévitablement tournés en rond. Les conservateurs japonais multiplient les persécutions, les exécutions, se démènent afin d’être inventifs dans leurs modes de tortures mais le postulat demeure le même durant 80% du film. Au petit jeu de l’esprit, quelqu’un finira par céder et l’on se doute très vite, historiquement, que ce ne sera pas les japonais.

    Andrew Garfield, déjà vu chez Mel Gibson cette même année 2016, livre une très belle prestation dans la peau de ce missionnaire au grand cœur, un cœur soumis à l’épreuve, pour le moins. Il sera question, en définitive, de croyances intérieures alors que le dogme ne peut être enseigné. Contraint, forcé, l’homme n’en perd pas pour autant ses croyances. On pourra retenir ce message d’un film qui voudrait d’avantage nous éblouir, nous mystifier, en nous servant sans cesse des confrontations finissant dans une forme de violence toujours plus cruelle. Oui, si Martin Scorsese n’est jamais réticent pour une exposition à la violence pour illustrer ses propos, qu’elle soit verbale ou physique, la cruauté des inquisiteurs permet au moins ici de faire bouger un long-métrage par moments très stoïque. On alterne donc entre grand discours, contemplation et violence crue, mécaniquement. C’est sans doute là la faiblesse d’un film qui peine à se renouveler deux heures et demies durant.

    Mais n’enlevons rien au mérite du réalisateur qui s’en retourne en Asie, qui s’en retourne vers sa foi pour nous livrer un projet audacieux et sur le papier, initialement, qui ne devait pas être facile à vendre. Son nom prestigieux aidant, Martin Scorsese sera donc parvenu après des années de persistance, à réaliser un projet auquel il était grandement attaché. Tous les grands metteurs en scène n’y sont pas parvenus. C’est sans doute là la marque d’un génie. Oui, que l’on apprécie Silence ou non, avouons que Scorsese sait passer du coq à l’âne sans trébucher, qu’il excelle dans un domaine comme dans un autre sans trembler. Reste à adhérer au propos, mais cela ne diminue en rien la portée de Silence, un travail de réalisateur convaincu tout à fait respectable. 14/20
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 juin 2017
    Du questionnement sur la représentation divine à l'intolérance culturelle, M.S humanise le cheminement de la foi avec humilité et patience.
    Catherine G.
    Catherine G.

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juillet 2017
    Je pense que c'est un très bon film de Martin Scorsese, qui est long par contre, surtout sur la première heure. Mais ce film à le pouvoir de soulever des questions sur la religion ! Andrew Garfield est excellent.
    Biertan64
    Biertan64

    49 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 juin 2017
    Scorsese voulait en faire son chef d'oeuvre. Quand je vois que les Japonais du Moyen Age parlent couramment le Portugais (qui est bien entendu de l'anglais à l'écran...), jusqu'à tenir des discussions théologiques poussées, je me dis qu'en terme de réalisme on peut faire mieux et rien que pour ça je pense que ça manque totalement de crédibilité.
    Même aujourd'hui au 21°siècle les Japonais peinent à sortir trois mois d'une langue qui n'est pas la leur, alors à l'époque...En plus de ça le côté religieux ne me parle pas du tout et je me suis très vite désintéressé de l'histoire.
    Pour moi cela a été un long calvaire de 2h50.
    Philippe D
    Philippe D

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juin 2017
    Oui oui c'est beau, bien filmé, bien joué, oui oui oui, mais... Ouh c'est long !!! Beaucoup trop long pour ce que ça raconte... C'est à dire, pas grand chose !
    Deux heures auraient, largement, suffit.
    Au final, un certain goût d'ennui...
    Nicothrash
    Nicothrash

    366 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2017
    Un Scorsese plus confidentiel qu'à l'accoutumée et pour cause, le réalisateur aux multiples chefs d'oeuvres renoue avec ses premières amours et surtout avec le thème qui le préoccupe depuis toujours, à savoir la foi sous toutes ses formes. Le parallèle se fera par ailleurs forcément avec "La dernière tentation du Christ", oeuvre controversée du maître et qu'il a réalisée contre vents et marrées, le succès ne fut d'ailleurs pas vraiment au rendez-vous et comme bien souvent, avec le temps, il a acquis un statut un peu culte. En sera-t-il de même pour "Silence" ? Peut être, seul l'avenir nous le dira mais en attendant il a quelques arguments à faire valoir ainsi que pas mal de points noirs également. Premièrement, le métrage est beaucoup trop long pour ce qu'il a à raconter, encore desservi par sa redoutable arythmie, certaines scènes sont interminables alors que les enjeux ne le demandaient pas forcément. A côté de ça, on a des prestations étonnantes d'Andrew Garfield et d'Adam Driver et ce qui m'a le plus marqué au demeurant c'est cette capacité de Martin Scorsese à flouter la barrière entre le bien et le mal. Qui a tord ? Qui a raison ? Celui qui refuse violemment les croyances que l'on cherche à lui imposer ? Ou celui qui, fort et fier de sa foi, vient rapatrier à sa cause un peuple lointain ? Et bien difficile de répondre après avoir vu le film, les arguments se défendent et Scorsese se pose véritablement en spectateur de son intrigue, sans préjugés et nous offre la même position, neutre. L'idée est donc intéressante et même bien plus mais le métrage n'est pas vraiment accessible, on peut facilement s'y ennuyer malgré l'intense réflexion qui s'impose fréquemment. Côté réalisation, certaines images sont superbes, la photographie est une pure merveille et la mise en scène manque évidemment de punch. Un peu déçu au final mais Scorsese reste droit dans ses bottes comme à chaque fois et l'intention est assez louable. A découvrir au moins une fois pour se faire son avis ...
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2017
    Pas étonnant que cette histoire taraude Scorsese depuis si longtemps, cette quête de missionnaires au Japon au 17ème siècle est faite de violences de rédemptions, les 2 thèmes les plus chers du cinéma. Bien plus adulte et réfléchi qu'un film comme "Mission" par exemple, remarquablement filmé, un minimum de la part de Scorsese, "Silence" est vraiment entre "Kundun" et "Les infiltrés". Les infiltrés, ce sont ces 2 prêtres contraints à la clandestinité. Un peu construit comme "Apocalypse now", une première partie où les héros apprennent que leur mentor ne donne plus signe de vie, une deuxième partie où nos héros traversent de pénibles épreuves pour atteindre leur quête et une troisième partie où l'on découvre ce qu'il est vraiment advenu du mentor, c'est à la fois très proche et complètement différent. Liam Neeson, Adam Driver sont très bons, comme à leur habitude, la bonne surprise vient d'Andrew Garfield qui lui n'a jamais été aussi profond comme interprète. Un grand film, adulte et responsable, une belle réflexion sur l'humanité et la foi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 juin 2017
    Ce film raconte, du point de vue Européen, la mort du Christianisme au Japon.
    Les critiques principalent faite à ce film sont qu'il reprends trop un point de vue Chrétiens, si vous comprenez seulement ca du film c'est dommage.
    Je ne vois pas clair ni d'un côté, ni de l'autre, l'ouverture religieuse des pratiques est comme toujours signe de percecution. Les Japonnais veulent se défendre, les Européens veulent leur saluts divins (fin du moins ces protagonistes)
    En résulte un film qui passe assez rapidement, sauf pour la derniere partie qui m'a déçue. La musique est presque absente, il faut donc suivre un rythme assez particulier. Donc à ne pas recommander à tous
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 juin 2017
    On l’attendait, après “Le Loup de Wall Street”, Martin Scorsese revient avec “Silence”. On y découvre deux prêtres Jésuites portugais, Père Sebastião Rodrigues (Andrew Russell Garfield) et Père Francisco Garupe (Adam Driver), qui décident de rejoindre le Japon pour y répandre le christianisme et retrouver leur mentor père Feirrera (Liam Neeson). Ils vont rapidement se rendre compte de la difficulté de leur mission.
    L’histoire reste très intéressante mais de longs passages viennent casser un rythme déjà relativement lent. On ressent en regardant le film l’omniprésence de la “foie” et la détermination des différentes parties pour la faire respecter. Bonne séance d’histoire pour nous. On remarquera quand même la beauté des paysages, mêlée à des scènes d’exécutions sanglantes et choquantes, qui accentuent l’intrigue sombre du périple de nos deux protagonistes.
    On vous le conseille si vous avez 2h40 devant vous et désirez en apprendre plus sur le christianisme au Japon durant le 17è siècle.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    204 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2017
    On sait que la religion catholique et le mystère de la foi ont une place importante - même si ce n'est souvent qu'en sous-texte - dans l’œuvre de Scorsese, et on imagine donc combien "Silence", long film résolument non-commercial (au moins pour notre époque) a été un projet personnel pour son auteur. La question est de savoir si, au delà de la beauté formelle du film, de l'intelligence permanente dont Scorsese fait preuve dans cette adaptation d'un sujet historique difficile (la manière dont le Japon, au XVIIe siècle, a éliminé la menace que constituait pour son système social la montée du Christianisme importé d'Europe), "Silence" peut parler à quelqu'un qui n'est ni croyant ni intéressé par la foi. La réponse est - évidemment ? - oui, malgré certaines décisions qui décrédibilisent partiellement le film, comme le choix d'acteurs américains et de la transposition trop systématique des dialogues en langue anglaise... Oui, parce que le cœur du film est évidemment le doute, dans ce qu'il a de nourrissant et de destructeur à la fois, et qu'il s'agit là d'une question universelle, sous-tendant toute réflexion philosophique ou morale digne de ce nom. Au delà de nombreuses scènes de supplices éprouvantes, même si elles ne sont jamais gratuites, Scorsese représente superbement l'affrontement, terriblement inégal - même si cette inégalité peut nous sembler paradoxale à nous, occidentaux - entre deux modes de pensée, deux manières radicalement opposées d'appréhender le monde, un affrontement qu'il ne simplifie ni ne caricature jamais. Il est par exemple difficile de ne pas admirer la force et la subtilité de la culture japonaise, aussi cruelle et implacable soit-elle, ainsi que la complexité des affrontements verbaux qui élèvent la seconde partie du film vers une véritable excellence. En tant que non-croyant, je déplore le dernier plan, qui lève inutilement le doute, justement, mais il est possible d'y voir une sorte de cadeau que Scorsese se fait à lui-même, pour ne pas admettre que la défaite ait été totale.
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