Silence
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407 critiques spectateurs

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Philcroc
Philcroc

66 abonnés 120 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 3 mai 2021
Je craignais un peu de trouver un peu trop long ce film et ne pas l'apprécier compte tenu du sujet. En fait, je me suis laissé prendre par cette fresque historique adaptée du livre de Shüsaku Endo qui se passe au Japon du XVIIème siècle. Et, on est plongé dans ce Japon en pleine inquisition contre les chrétiens qui commençaient à se développer autour de missionnaires jésuites. Ce que les Shoguns avaient décidé d'éradiquer avec leur grand inquisiteur : Inoe-Suma. Martin Scorcese nous livre là un grand film avec une photographie sublime -qui fait passer les quelques longueurs- assurée par Rodrigo Pietro, directeur de la photographie. des plans majestueux, des décors et costumes sans fausses note, c'est du grand cinéma avec des scènes très fortes et parfois très dures. On est au Japon en 1633 et on vit ces persécutions. On sent que Martin Scorcese a mis tout son talent dans ce film très personnel sur la foi, la spiritualité, la métaphysique, le sens de la vie et de la mort.. Rappelons qu'il a été séminariste avant d'épouser le cinéma...mais il ne fait aucun prosélytisme et au contraire, met en scène avec intelligence de nombreux questionnements sur la foi, l'apostasie ("Korobu" en japonais) en résonance forte avec les drames de notre monde en pleine crise. Les dialogues sont subtils et ciselés avec pas mal de réflexions intéressantes du genre " Plus dur est de mourir pour les misérables et les corrompus"...
Hotinhere

613 abonnés 5 098 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 13 novembre 2022
Le périple de deux jésuites dans le Japon du XVIIe siècle. Une fresque historique spirituelle, visuellement sublime, qui questionne sur l’essence même de la foi (comment expliquer le silence de Dieu face aux horreurs du monde ?), portée par un casting séduisant.
Starwealther
Starwealther

83 abonnés 1 242 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 15 avril 2021
Scorsese se lance dans une période de l'histoire du XVII eme siècle reposant sur l'oppression de la minorité chrétienne par les boudhistes dominants au Japon. Deux prêtres portugais (Andrew Garfield et Adam Driver) partiront à la recherche de leur mentor, le père Ferreira (Liam Neeson) disparut alors qu'il essayait de christianiser le Japon. le film est extrêmement long, on entend "Padre, padre, padre, padre" à longueur de temps! C'est vraiment très pénible à la longue! De plus, la longueur du film (2h40) n'était pas nécessaire étant donné le contenu très répétitif. Les catholique ne veulent pas apostasier, leur foi chrétienne est difficile à abandonne. Cette intolérance religieuse est toujours d'actualité. De nos jours, les Ouighours sont opprimés en Chine, mais dans des camps, torturés, forcés à travailler. Un sujet assez peu intéressant au final et surtout mal traité par le réalisateur, de par sa redondance et sa longueur.
Jérémy J.
Jérémy J.

15 abonnés 747 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 22 mars 2021
Le principal problème de ce film d'après moi se trouve dans son déséquilibre. En effet, le film se montre très lent dans de grandes parties, mais semble précipiter sa fin. De plus, le film ne renouvèle pas son scénario, la même idée, les mêmes difficultés se répètent vitam eternam. Et ce sentiment de répétition rend le film encore plus lent. Bien sûr ce n'est pas parfaitement copié, il y'a une idée d'en rajouter toujours un peu plus (la souffrance du personnage principal) et ça fonctionne. Un bon point pour les acteurs, dont Andrew Garfield, qui décidemment choisi très bien ses films. L'époque elle est aussi bien représenté, du moins on y croit. je dois aussi dire que je n0est pas été trop déranger par le côté très religieux du film. Bref, un film sympa, mais il faut avoir le temps.
LeBonFefe
LeBonFefe

2 abonnés 42 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 15 mars 2021
Prenant !! C'est le mot que j'utiliserai pour décrire ce film qui est pour moi le tout meilleur de Martin Scorsese (je sais que je vais me mettre des gens à dos en disant ça mais tant pis) !!
Dans ce film à l'atmosphère stressante et oppressante, le jeu des trois acteurs principaux et en particulier Andrew Garfield ressort comme une lumière sur l'océan !! Ce film, qui se penche sur l'horreur du Japon médiéval est très bien rythmé et à en plus de ça une photographie absolument incroyable et une musique qui accompagne très bien le film, bien que assez peu présente mais très bien dosée !!
Enfin bref, si vous voulez voir un film qui vous en fait apprendre sur l'histoire mais aussi un excellent vrai film avec des acteurs incroyaux (plusieurs fois incroyable), je vous le conseille !!
orlandolove
orlandolove

142 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 mars 2021
"Silence" de Martin Scorsese est sorti dans une relative indifférence du public en 2017. Constat bien triste, car le film est à la hauteur de ses ambitions, à la fois intense sur le fond et d'une beauté enveloppante sur la forme. Une vraie proposition cinématographique qui n'a donc pas trouvé preneur, comme un mauvais présage sur l'état de santé du cinéma et la consommation de l'image.
Maxime G
Maxime G

7 abonnés 1 critique Suivre son activité

3,5
Publiée le 4 mars 2021
Paru en 2016 suite au succès du Loup de Wall Street, Silence de Martin Scorsese contraste en abordant les sujets de la foi et de la religion. Certes Le Loup de Wall Street traite d’une certaine spiritualité autour de l’argent, mais Silence aborde le sujet de façon plus littéral. Il n’est donc pas étonnant que le film polarise autant les spectateurs.

C’est le film le plus personnel de Martin Scorsese : il a attendu plus de 30 ans avant de le réaliser, ne se sentant pas assez mûr. Silence est un film qui doit être vu car il aborde plus largement le sentiment de culpabilité et de rédemption face au silence (en l’espèce divin). Or, l’universalité de ce sentiment purement humain va au-delà même de la question de la foi catholique.

-Une immersion totale-

Silence nous plonge au Japon du XVIIème où les chrétiens subissent des persécutions religieuses. Deux jésuites portugais (interprétés par Andrew Garfield et Adam Driver) se rendent alors sur place pour retrouver leur mentor disparu. Pleins de bonne volonté, ils vont se heurter à la violence de l’inquisition Japonaise. Une violence froide et crue que Martin Scorsese nous dévoile dans toute sa dureté. Des scènes de tortures, d’exécutions sommaires et de souffrances sont représentées à l’écran sans artifices.

D’ailleurs cette absence d’artifice n’est pas un hasard dans un film où prédomine la nature. Celle-ci est même au cœur de la direction photographique de Silence. La maîtrise de la brume présente dans de nombreuses scènes en est le parfait exemple. Les deux protagonistes vont en effet évoluer dans des décors grandioses avec une nature aussi mystique qu’inhospitalière. A cela s’ajoute la bande originale du couple Kathryn et Kim Allen Kluge qui est très discrète privilégiant le silence, qui donne de l’intensité à des moments clés du film, et des sons naturels.

Néanmoins cette inhospitalité provient surtout des conditions de vie déplorables des villageois victimes de l’inquisition. Les habitants ont des habits de fortune et les habitations sont précaires. La crasse est omniprésente et cela fait alors contraste avec les hommes de l’inquisiteur.

-Un dilemme pesant-

Le véritable enjeu de Silence est la violence psychologique que rencontre les deux hommes durant leur périple. Le personnage d’Andrew Garfield va en effet se heurter à un dilemme tout au long du film, à savoir, la foi oui, mais à quel prix ?

Certes devenir un martyr ne l’effraie pas mais le véritable dilemme est de voir des gens mourir à cause de lui et de sa foi. De fait, il va avoir de nombreuses fois le choix d’apostasier et de sauver la vie d’innocents ou bien de ne pas renoncer à sa foi mais de laisser mourir des fidèles au main de l’inquisition. Le personnage principal va donc être « travaillé » à l’usure, ce qui peut donner des scènes plutôt longues à l’écran.

A cette violence psychologique va également s’ajouter le silence. Comment le divin peut-il rester silencieux face aux atrocités que subissent les chrétiens japonais ? Ainsi le doute s’installe et la foi du protagoniste va être mise à rude épreuve alors même qu’il fait face à un lourd dilemme. Néanmoins ce dilemme en est-il vraiment un ? Le fait d’apostasier extérieurement dans le but de sauver ses frères et sœurs permet de prôner les valeurs essentielles d’un croyant, c’est-à-dire la bienveillance de toute création. Ainsi, Silence ouvre une réflexion sur la distinction entre le culte et la foi.

-Une confrontation idéologique-

Le film montre les sacrifices que sont prêt à faire des individus au nom de la foi.

Silence va alors opposer deux visions de la culture religieuse. D’abord, une vision universelle de la religion (représentée à l’écran par la chrétienté portugaise), dans le sens où celle-ci incarne la vérité qui se doit d’être révélée à tous. En opposition à une vision plutôt culturelle de la religion, une religion qui ne recherche pas la conquête mais plutôt l’harmonie d’un pays (comme le Japon)

Ainsi, l’inquisiteur japonais affirme que le Japon est un « marécage où rien peut pousser » et donc l’existence de plusieurs religions dans un seul pays provoquerai la discorde. Or le christianisme encourage l’évangélisation du Japon car elle se fait au nom de la foi et de cette vérité universelle : c’est donc un acte de bienveillance malgré les divisions que cela provoque. Il est clair qu’il y a un parti pris pour les chrétiens de la part de Martin Scorsese. En témoigne, une inquisition légèrement caricaturée et une absence totale de Japonais non chrétiens n’appartenant pas à l’inquisition. Cependant ce parti pris est assumé et ne fait qu’accentuer notre empathie envers la souffrance des chrétiens.


Silence se veut volontairement austère et traite la persécution des chrétiens japonais dans toute sa violence, qu’elle soit physique ou psychologique. Ce n’est évidemment pas un film accessible à tous. Mais c’est aussi un film sur le doute et la remise en question de ses convictions aux moments les plus durs de la vie. Ainsi, Silence se révèle être davantage un film porté sur l’individu que le divin.
Ykarpathakis157

5 087 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 23 décembre 2020
20 ans de réalisation apparemment et pourtant le silence le plus dur a été celui du public après le film qui clairement et avec une référence incompréhensible pour le canon de Scorsese qui n'était pas disposé à appeler immédiatement ce film au secours pour le désastre qu'il est en réalité et ne pouvait trouver que peu de mots pour compenser l'ennui brûlant que la plupart avaient sans doute enduré. C'est peut-être de l'art qui se fait passer pour un divertissement mais pour moi il échoue en tant que tel. L'histoire était clairsemée, les personnages peu développés, la réalisation parfois luxuriante et prometteuse et souvent la meilleure chose du film. Quand au message il n'y avait pas grand-chose qui me donnait quelque chose à mâcher. Silence est un film difficile à tout moment mais particulièrement sur une croisade clandestine au Japon au 17ème siècle. Quand la vie est presque insupportablement horrible, la promesse du paradis dans l'au-delà est séduisante. La croyance est criblée d'ambiguïté, d'incertitude, de peur et de doute. Si je devais sympathiser avec une mission visant à convertir les classes paysannes dans un Japon isolé alors j'ai échoué gravement...
TUTUR29
TUTUR29

37 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 3 décembre 2020
Silence est un film un peu inégal selon moi. Pour commencer par sa plus grosse qualité, le film traite parfaitement du questionnement moral de son personnage principal, Rodriguez, qui sera confronté aux pires immondices qui vont sans cesse tester sa foi. Rodriguez est un personnage attachant et juste mais toujours très nuancé, et qui permet à ce film d'être très intéressant car on est curieux de voir l'évolution de ce personnage. À ce propos, ce personnage est merveilleusement interprété par Andrew Garfield, qui porte vraiment à lui seul le film et prouve qu'il en a dans le ventre. J'espère que la suite de sa carrière sera à la hauteur car entre Tu ne tueras point, The social network ou encore Silence, Andrew Garfield a prouvé qu'il avait énormément de potentiel. Malgré ces qualités, le gros point noir du film est évidemment son rythme : Silence à un rythme vraiment en dents de scie et oscille toujours selon moi entre 20 minutes très ennuyeuse, puis 20 minutes très captivantes. Le film aurait gagné à être plus court selon moi, car avec un meilleur rythme, Silence aurait pu concilier des thématiques intéressantes avec un rythme rapide et jamais ennuyeux, comme il a su le faire avec de nombreux autres films comme Taxi Driver ou Raging Bull. Grâce à ses thématiques extrêmement bien traités sur la religion et la foi, je vous conseille quand même de vivre cette expérience, même si le rythme extrêmement lent risque d'en gêner plus d'un. 
Chaîne 42
Chaîne 42

163 abonnés 3 136 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 9 novembre 2020
Un long et grand film historique et spirituel de Martin Scorsese adaptation du roman de 1966 du japonais Shūsaku Endō. D'une intelligence rare il porte la réflexion sur la foi dans un lieu et temps de forte persécution des chrétiens. Presque pire que celle des premiers chrétiens du fait que c'est une éradication pure et simple ? difficile d'en juger, mais les images montrées respectent une réalité historique dans certains détails des tortures. Le sujet clé ici n'est pas tant la foi que l'apostasie. Le but de Scorsese n'est pas d'être ambiguë même s'il laisse des portes ouvertes aux athées et autres opiniâtres. spoiler: Il est bien insisté sur le fait que les japonais se méfient des prêtres apostats jusqu'à la fin et la dernière image montrant une croix dans la main de Rodrigues dont le corps va être brulé nous dit bien que le silence est surtout le fait de la fin de vie de Rodrigues.
Le silence est évoqué comme étant celui de Dieu ce qui est une vaste question qui a quelques échos dans le film mais c'est un sujet qui ne peut pas être traité dans un film. Il est question ici de l'apostasie sous la contrainte, pour sauver des vies, spoiler: de plus accentuée par le fait que l'on entend clairement que lorsqu'il le fait en premier, une voix lui dit de faire l'acte. Cette voix selon que l'on est croyant ou non est celle du Saint-Esprit ou une lâcheté ou autre chose
. Apostasie est un mot signifiant abandon et plus précisément éloignement cela c'est l'étymologie, ce dont il est question ici est d'un acte public de renoncement à sa religion. Tout alors est dans l'interprétation des mots "acte public" et religion. spoiler: Le film se clôture par l'affirmation que Dieu seul est juge
. Par cela on signifie et toute la bible le dit, ce qui est religion n'est rien d'essentiel et si l'on pousse plus loin un acte ou même des actes d'apostasies ne signifient rien en tant qu'acte public pour Dieu qui regarde au coeur. En ce sens Scorsese ne va pas plaire aux religieux qui ne regardent qu'aux actes tels des pharisiens hypocrites. Le personnage de Kichijiro qui "apostasie" de multiples fois et revient sans cesse vers Rodrigues est là pour affirmer cette interprétation. Aussi il reste la question de la foi et comment peut elle se confronter à une barbarie qui se rapproche de l'enfer ou autrement dit qui va décider de ce qui doit s'appeler lâcheté ou doit s'appeler courage et d'ailleurs ces dénominatifs ont t'il la moindre importance pour Dieu. Le long silence de Rodrigues face à ces geôliers est un parallèle en forme de question qui reste sans réponse avec celui de Dieu qui permet toutes ces épreuves.
Kevin dioles
Kevin dioles

58 abonnés 703 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 28 février 2020
Un petit voyage dans le temps qui vous aidera à apprécier ce film. Quand le christianisme est arrivé au Japon au milieu du 16e siècle, la guerre civil avait semer le chaos dans le pays. On pouvait renter au Japon sans être contrôlé et prêcher sa propre religion. Les concepts de Dieu et de Jésus ont été traduis en Japonais, cela permis aux paysants de comprendre de quoi parlaient les chrétiens, et nombreux se sont convertis à cette religion. L'Eglise a demandé aux jésuites de se rendre dans le monde entier pour prêcher l'évangile. Leur religion s'est donc répandue rapidement. Pendant 70 ans ils ont pu prêcher la bonne nouvelle au Japon. Puis les Shoguns (personnages qui détiennent l'autorité), ont compris que cela risquait d'altérer leur propre culture. Il fallait effacer ces nouvelles connaissances. Le pouvoir a changer, les chrétiens ont été abandonnés, puis pourchassés. Beaucoup de prêtres ont été capturés et torturés. Le père Ferreira fut l'un d'eux, il a vraiment existé, c'était un jésuite assez réputé dans le monde entier. Dans ce long-métrage, la disparition du père Ferreira devient l'énigme de l'histoire. Ayant reçu une lettre qui dénonce que ce messager de Dieu désapprouve sa propre religion, deux jeunes prêtres idéalismes ne croyant pas à ces blasphèmes, partent à sa recherche au Japon. Au 17e siècle, dans ce pays le christianisme est devenu strictement interdit, puni par la torture et la mort. Ces deux clandestins, Rodrigues et Garupe, seront recherchés par l'inquisiteur Inoue-sama (personnage ayant vraiment vécu), rusé et implacable, très connu pour sa façon cruelle de torturer les gens. Ces deux missionnaires pour survivre, vont alors mettre en avant cette force dictée par la foi, rejetant les demandes persistantes des autorités pour l'apostasie (reniement de leur religion), un acte scandaleux pour eux. Un film traitant le dilemme moral ayant pour toile principale: le bouddhisme opposé au christianisme. Un Japon obscurci par une spiritualité créant une terreur omniprésente. Une réalisation calme sans accuser trop de lenteurs, ni de longueurs, avec des comédiens impeccables. Un long-métrage nous plaçant comme observateur des faits de cette époque. ENCORE UNE FOIS, UN TRES BON SCORSESE.
Y Leca
Y Leca

36 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 23 février 2020
Pensum religieux interminable de 2h40mn sur la persécution des prêtres catholiques par l'inquisition japonaise. Malgré la beauté des décors, la perfection des reconstitutions et le talent des acteurs, la lenteur et la répétition des tourments de ces prêtres évangéliques est lassante. Cela vous rend heureux d'être athée et de ne pas avoir à tuer ou être tué à cause d'une quelconque religion.
Xavier D
Xavier D

67 abonnés 1 079 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 janvier 2020
Scorsese à encore démontrer une histoire inconnue du Japon et leur religion au XVII ème siècle. Dramatique, dure et aucune nonce d'humour mais de cruauté envers des jesuites Andrew Garfield, Adam Driver venue chercher leur mentor, Liam Neeson, pour une peine perdue soumis au régime de l'inquisiteur joué malicieusement par Issei Ogata et son discipline rigolard pas tant que cela, Tadanobu Asano. Détailler par la narration habituel du cinéaste, et des documents réels, une histoire donc réaliste et intéressante ce qui éfface le côté longuet du film. La fin est à mille chemin du début. Sur la mission et de ses soldats religieuses qui piétine l'image du Christ et qui retourne le film à la dernière seconde. Un film documentaire tres enrichissant !
Estonius

3 801 abonnés 5 465 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 2 janvier 2020
Tout le monde a le droit de se planter mais il est triste de constater à quel point ce grand réalisateur a pété les boulons. Au départ c'est un bouquin mais le scénario est de Scorsese; et il est évident qu'il s'identifie à Rodrigues et qu'il revendique ses propos. Or Rodrigues non seulement à un comportement et un look christique, et pour ceux qui n'auraient pas compris, c'est le visage de Jésus qu'il voit quand il se mire dans l'eau du ruisseau. Donc Scorsese se prend pour Jésus ! Elle est quand même dure à avaler celle-là. Maintenant le récit, j'ai toujours estimé qu'un réalisateur avait parfaitement le droit de s'éloigner de la vérité historique, encore faut-il que cet éloignement ne s'apparente pas à du révisionnisme et là on en est vraiment tout près. Car si les japonais ont interdit la propagande chrétienne ce n'est pas parce qu'ils sont méchants, mais parce qu'une première vague d'évangélisation avait fini par créer de gaves troubles internes. De ça peu de gens le savent et Scorsese se garde bien d'en parler… Non il fait plus simple :les japonais bouddhistes sont de cruels fanatiques et les chrétiens sont bons, manichéisme quand tu nous tiens ! Le reste du film avec ses questionnements s'adresse aux chrétiens, sur le thème "les desseins de Dieu sont impénétrables" et je me suis jamais senti concerné. Parlons aussi de la réalisation souvent plate malgré une bonne photographie, avec des dialogues champs contre champs, des longueurs à provoquer des bâillements, des scènes qui se répètent, un manque d'empathie pour les personnages, quelques complaisances dans la violence et une direction d'acteurs peu convaincante. Bref je n'ai pas du tout aimé ce film
Kénan H
Kénan H

13 abonnés 91 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 31 janvier 2020
J'aime bien aimé l'idée d'explorer le christianisme au Japon, à l'époque, le film démontre très bien la violence envers les chrétiens japonais, que se soit psychologiquement, et physiquement, mais quand même sa manque de réflexion, de remise en question, de compréhension, de psychologie, et de philosophie entre les personnages.
Dans tout le métrage on nous montre aucun bouddhiste sympa, et sa c'est pas sympa Martin.
J'ai bien aimé le personnage d'Andrew Garfield, il est très charismatique, attachant, car il veut aider les gens, aussi les images sont très belles.
Malgré ses défauts, j'ai quand même bien aimé, car la fin aussi a fais remonter la pente, et procure des émotions.
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