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    Silence
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    Joshua L.
    Joshua L.

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2017
    Un chef d'oeuvre du début a la fin. Une ambiance pesante et sublime. Les acteurs sont géniaux. Je recommande vivement. Un de rares film de cette durée que j'ai vu 2 fois.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 février 2017
    À voir absolument,
    Le meilleurs film de tous les temps pour avancer dans sa propre perception de la Foi,
    Au delà des religions, plonger dans l'univers subtil de la Foi personnelle.
    Merci, mille mercis à Scorcese pour ce cadeau à l'humanité qui interroge magnifiquement notre progression spirituelle, quelle que soit notre religion !!!
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2017
    Au XVIIème siècle, des missionnaires chrétiens ont commencé l’évangélisation du Japon avant que le pouvoir shogunal, inquiet de ces influences étrangères, ne prohibe la foi catholique et n’interdise à ces prêtres l’accès à l’archipel. Deux jeunes Jésuites bravent cet interdit pour retrouver la trace d’un des leurs dont la rumeur prétend qu’il aurait apostasié.

    « Silence » est l’adaptation du roman éponyme de Shūsaku Endo, un auteur japonais né au début du XXème d’une mère chrétienne, qui a suivi une partie de ses études en France et dont l’œuvre est souvent comparée à celle de l’écrivain catholique Graham Greene. Écrit en 1966, « Silence » ne fut traduit en français qu’en 1992 (Denoël) et publié en poche en 2010 seulement (Folio) quand la rumeur se répandit que Scorsese en préparait l’adaptation.

    Le grand maître, qui abandonna le séminaire pour le cinéma et dont toute l’œuvre est traversée par un questionnement sur la foi, en réalise une adaptation grandiose aux dimensions hors normes. « Silence » dure deux heures quarante et une, une durée à laquelle le rythme pétaradant et la brièveté des courts épisodes des séries TV ne nous ont plus habitués. La photographie de Rodrigo Prieto livre quelques plans d’anthologie : trois prêtres descendant l’escalier monumental d’une église, une jonque voguant sur la mer de Chine, une plage battue par les vents où débarquent clandestinement les deux missionnaires.

    « Silence » est un film sur la foi. La foi qu’on possède. La foi qu’on transmet.

    La foi qu’on possède. Difficile de ne pas céder à l’anachronisme en interprétant à l’aune de nos mondes désenchantés la foi qui animait deux missionnaires du XVIIème siècle. Qu’on croit au Ciel ou qu’on n’y croit pas, bien dérisoire nous semblera aujourd’hui l’épreuve du fumi-e pratiquée par la police shogunale afin de dépister les croyants : fouler au pied l’effigie du Christ ou mourir dans les pires tortures (noyades, crucifixions, pendaisons par les pieds, ces tortures raffinées sont filmées avec le voyeurisme malsain qui caractérise nombre des réalisations de Scorsese). Peut-on abjurer sa Foi pour sauver la vie de ses Frères ? Ou faut-il au contraire souffrir le martyre pour sauver leurs âmes ?

    La foi qu’on transmet. Comme « Mission » de Roland Joffé – mais avec autrement plus de subtilité et beaucoup moins de musique – « Silence » interroge les desseins de l’Église une, sainte, catholique et apostolique. Le post-colonialisme est passé par là. Il y a trente ans, dans « Mission », les Guaranis étaient des victimes passives des guerres de conquêtes qui opposaient l’Espagne au Portugal en Amérique latine. Dans « Silence », le Japon est devenu l’agent de son destin. L’inquisiteur Inoue-Sama incarne à merveille le raffinement et l’intelligence de cette résistance aux influences étrangères. Une résistance qui durera plus de deux siècles jusqu’à ce que les bateaux du Commodore Perry ne forcent la baie d’Edo et ne contraignent le Japon des Meiji à s’ouvrir au monde.

    Revenons à nos Jésuites. On ne dira pas comment ils résoudront, chacun à leur façon, les dilemmes auxquels ils sont confrontés. Ces questions auraient pu rester en suspens, laissant à chaque spectateur le soin d’y apporter leur réponse. Scorsese prend un parti différent, nous livrant dans une dernière scène bouleversante la clé de ces questionnements.
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2017
    Martin SCORSESE nous a déjà servi plusieurs films sur la foi voire même Jésus. cest dans une reconstitution du Japon profond au moyen âge que le film nous transporte quand l'église catholique essayait de conquérir le japon par la foi chrétienne. C'est un film dur dans sa narration méthodique des exactions et des crimes au nom de Boudha. C'est une description étoffée et détaillée du Japon du VIII ième siècle . La force du film tiend à la manière dont est montrée le combat de deux manoères d'apréhennder Dieu et ou le créateur. Deux manières d'intégrer la foi, la conception de la crétion au travers d'un autre combat celui d'un Pays le Japon qui voulait rester libre et pas être (de son point de vue) asservi aux occidentaux d'alors. Le jeune Andrew GARFIELD comme Adam DRIVER semblent vraiement habité par leur rôle. Comme ces villageois magnifiquement filmés eux par la foi. C'est dur, trash et sanglant., Un bon film même si un peu long !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 février 2017
    Un film magnifique qui vous emmène longtemps après, dans de profondes réflexions personnelles.
    Un film parfaitement maîtrisé, image, acteurs, son, décors , costumes, tout est de la plus haute qualité.
    Dan S.
    Dan S.

    17 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 février 2017
    Silence
    Justement , le silence est maître dans ce long métrage et il est manié avec précision pour nous présenter avec force le sens du mot "dévouement" .
    C'est en tout cas le coup de maître pratiqué par scorcese.
    Mis à part cela, le sujet et son scénario ne va pas nous transcender au point de crier au chef d'œuvre. L'histoire ne méritait pas forcément un film
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 février 2017
    "Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie"...
    Ironie du sort, l'aphorisme de Pascal, se référant aux libertins du XVIIème siècle ayant choisi de combattre Dieu, correspondrait parfaitement au doute qui assaille les deux jésuites, contemporains du philosophe qui ont décidé au contraire de "Le" défendre, à mesure que le silence de leur divinité se fait plus assourdissant, devant la torture de ses ouailles.

    Dieu n'est nul part dans ce film, bien que son nom soit sur toutes les lèvres: Aucune manifestation divine heureusement dans le scénario(qu'on aurait pu craindre); le jugement divin est de facto cruel car il est absent.
    De façon parallèle, Scorsese renonce à toute esbroufe de mise en scène, à tout effet virevoltant de caméra ; cette impression de neutralité est renforcée par l'économie des musiques qui impose le silence devant l'horreur des situations, et le refus du réalisateur de juger ses personnages.

    Car si les Japonais apparaissent comme des sadiques dans la première partie du film, on comprend vite que l'impérialisme des colons et leur volonté d'imposer leur vérité, dans une manifestation de prosélytisme gênant, est tout aussi problématique; aucun des partis ne détient "La" vérité, la bonne confession religieuse, la bonne vision du monde.
    Un film puissant assurément, abrupte et aride, dont la force tranquille contraste avec le trip kétaminé que constituait le précédent effort du réalisateur, lui donnant une hauteur de vue impressionnante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 février 2017
    Scorsese est un bon chrétien, ça on le savait ! Mais c'est surtout quelqu’un d'acharné. Quand il a des projets il s'y tient, même si cela nécessite d'attendre. Et un projet tel que Silence, n'était pas des plus simple à mettre en oeuvre, le livre de Shūsaku Endō étant assez difficile à adapter. Mais, enfin il est là. Est ce que ça valait le coup d'attendre ?

    Scorcese nous conte l'histoire d'un prêtre chargé d'évangéliser le Japon, qui finalement se convertit pour des raisons que l'on ignore. Deux jésuites portugais, le père Rodrigues (Andrew Garfield) et le père Garupe (Adam Driver) décident d'aller chercher ce père Ferreira (Liam Neeson) dans ces terres dangereuses et inconnus.

    Le filme est bon... Mais long... Sur ce point de nombreux gens seront d'accord. Le long métrage est intéressant dans son histoire et dans ses enjeux. Mais quand même, 2h40... C'est le seul gros point faible du film, il s'éternise. Beaucoup de passages vont prendre leurs temps alors que certain vont au contraire accéléré la tension, c'est donc assez inégal dans l'ensemble. Je n'ai rien contre le fait que le film se développe, mais certaines scènes sont vraiment ennuyantes. Mais malgré cela il nous présente une vision forte du catholicisme très important à cette époque, et par cela des scène très iconiques jonché de symboles religieux, et même une introspection du héros en Jésus qui subit les épreuves de Dieu. Tout ce que vit le père Rodrigues peut se traduire par un chemin de croix spoiler: qui conduit à un renie de sa foi
    . Le plus important est peut être la vision des jésuites envers les japonais. En effet l'histoire est vu de façon subjective, on est autant perdus que le personnage dans ce Japon qui observé comme une sorte de marais sordide(métaphore qui reviendra), donc comme une terre peu accueillante. Et une vision assez péjoratives des autochtones qui sont gentils mais qui vivent comme des animaux qui se cachent... D’ailleurs c'est assez amusant de voir les rôles s'inverser. On voit l'église qui doit se cacher des bouddhistes. On voit une inquisitions japonaise qui persécute des chrétiens innocents alors qu'on connait tous l'inquisition catholique comme étant affreusement extrême en terme de jugement.
    Bien que le thème soit la religion, le film n’exige pas d'être catholique pour comprendre les enjeux du film, au contraire tous peut observer qu'ici il n'arrive aucun signe, une absence, un silence divin. Et malgré ce silence se doit on de rester fidèle à notre religions, quel qu'en soit les conséquences ? Et là le film devient vraiment intéressant. Ici le fond est beaucoup plus important que la forme.

    Au niveau du casting Andrew Garfield fait l'affaire, car c'est un bon acteur mais peut être aurait il valu prendre quelqu'un de plus impliqué.
    Au niveau technique c'est du Scorcese donc c'est très bien filmé sans non plus de grosse prises de risque... On a évidemment pas mal de plan contemplatif, avec un paysage, bien que gris, magnifique. Même Macao en image de synthèse, a l'air vrai et actif comme d'époque. On a aussi beaucoup d'utilisation de la brume, peut être pour rappeler un sentiment de perdition qui surplombe l'oeuvre. Les différentes scènes iconiques le sont par un traitement tout particulier des personnages filmés comme martyres, et une utilisation de la lumière subtil et agréable à l’œil. spoiler: Il y a nottament cette scène ou des personnages doivent piétiner l'icone de la vierge, et on le vit par des plans subjectifs du point de vue Rodrigues qui est emprisonné, donc on voit continuellement les barreaux pour symboliser son état d'esprit. C'est très malin...
    . Rien à redire sur ce point là c'est loin d'être basique et très bien construit.

    Les films parlant de religions ont cette réputation d'être ennuyeux. Ce film ne déroge pas à la règle. J'ai aimé le film et ce qu'il veut nous dire, mais je pense que c'est loin d'être le cas de tout le monde surtout pour ce que nous avait habitué le réalisateur ces dernières années. Je pense que ce n'est pas pour tout le monde. Moi je pense que Martin Scorcese a eu raison de faire ce film, car c'était un beau projet qui aurait pu ne jamais voir le jour et cela nous aurait privé d'une autre face de ce réalisateur que l'on aime.
    Newstrum
    Newstrum

    46 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mars 2017
    De belles images, mais l'usage presque constant de la voix off empêche de rentrer réellement à l'intérieur du film. Un comble pour un film qui s'appelle Silence et raconte la quête d'intériorité d'un missionnaire au Japon. Voir ma critique complète sur mon blog :
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 février 2017
    Un film absolument magistral, que ce soit pour sa réalisation époustouflante ou pour son scénario tout en nuances, il vous fera immanquablement réfléchir et c’est exactement son but !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 février 2017
    Le dernier Scorcese. A voir absolument!
    Deux Jésuites, à la fin du règne de Louis XIII, gagnent un Japon hostile à la recherche d'un de leur coreligionnaire. Un film violent et prenant qui ne laisse pas insensible et que l'on peut percevoir sous plusieurs angles. J'en citerai quatre...

    L'usage, l'historiographie classique et notre ethnocentrisme nous a souvent dépeint ces braves missionnaires qui au péril de leur vie allaient propager la "bonne parole" et la "civilisation" dans des terres hostiles et barbares. C'est le récit de leurs pérégrinations.

    Un deuxième angle serait de se mettre à la place des Japonais et de ne pas voir le Japon comme un pays fermé mais comme un pays qui a tenté l'ouverture et qui a compris que le Christianisme, se propageant, allait créer des scissions dans la société, la possibilité pour les Portugais et les Hollandais d'user de la religion pour asseoir un autorité politique subversive.

    Le troisième angle est plus personnel. Il pose la question de savoir jusqu'où peuvent aller vos convictions (ici votre foi) face à notre humanisme, notre empathie. Où est la limite entre la doctrine (politique, religieuse..) et sa propre humanité. (Je vais faire bref: faut-il au nom de la liberté d'expression caricaturer Mahomet si l'on sait qu'à l'étranger des églises seront brûlées et des chrétiens assassinés?). Et ici, propager une foi pour faire des martyrs?

    Quatrième angle: les "padres" avaient l'ambition de rester et de s'intégrer. Or l'intégration est une acculturation. Elle implique nécessairement à terme de faire des choix et donc de se renier, d'abandonner des parts de soi-même, de sa propre culture. La révolte des Macchabbées au IIè siècle en est un bon exemple. Pour les Juifs de l'époque, fallait-il vivre dans le siècle, être Grec ou prendre le risque de s'isoler, de rester en marge. Au niveau du migrant isolé qu'est le padre, cette attitude prend tout son sens: se renier ou vivre "dans le siècle".
    À vous d'écrire votre propre interprétation.
    Score seize et  +
    Score seize et +

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2017
    Pourquoi 5?
    D'abord : Silence.........
    Et, pour qui s'intéresse à la gnose (pas le new-âge!) et au cheminement spirituel : Chapeau bas, Monsieur Scorsese.
    Je veux, eut égard à l'objet même du film éviter le bla-bla pontifiant. La spiritualité est une élévation de l'Esprit, sensible aux croyants ou aux non-croyants, aux adhérents à une religion comme aux athées. Ce que permet ce film superbe.
    Sur le fond : C'est un Grand film introspectif qui aborde d'une façon concise (mais oui!) la question religieuse et ses ambiguïtés. Y compris dans ses dérives extrêmes de tout bord. Il y a bien sûr de multiples points de vue qu'il serait difficile de faire le tour. C'est intelligent, et intelligible.
    Sur la forme : Monsieur Scorsese connait son métier. Point.
    Il ne s'agit rien de moins qu'une somme de son œuvre, philosophie comprise.
    Oui, chapeau bas Monsieur Martin Scorsese.
    WalterDiBobyLapointe
    WalterDiBobyLapointe

    32 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 février 2017
    Film froid, austère et aride, « Silence » a de quoi dérouter par son côté volontairement rugueux, simpliste dans l'intrigue – à la limite d'un documentaire, où les voix off tiennent office de narrateur – et minimaliste dans ses effets. J'avoue être dubitatif quant-à ce choix stylistique de Scorsese. Aux antipodes de son côté excentrique, démonstratif, voire hystérique quand il le veut, le réalisateur s'enferme dans un mutisme et une dévotion déconcertante. Certes, le projet a longuement mûri en lui au cours des années, et la sincérité ainsi que la pureté avec laquelle il livre ce film est remarquable, mais fallait-il vraiment donner un tel ton à « Silence » ? Le sujet épineux de la religion, qui plus est de la colonisation religieuse, méritait-t-elle absolument ce caractère froid et presque insipide ? N'aurait-il pas mieux fallu quelque chose de plus rond, de plus tendre, simplement de plus « romancé » ? Ici, l'intrigue est minimaliste, mesurée, trop mesurée, et par contre fortement didactique. Aussi, 2h40 de documentaire, psychologiquement dur, scénarisitiquement quasi-nul, est une épreuve pour le spectateur. Ceci dit, « Silence » est malgré tout captivant par certains aspects et interroge superbement le spectateur sur cette histoire terrible. L'évangélisation des peuples japonais fut une déroute et la réponse en retour fut sans appel. Grande question que la religion, de son importance, de ses dérives, des croyances de chacun et du Silence de Dieu. On ne nie pas que l'histoire de ce prêtre Rodrigues – joué un excellent Andrew Garfield qui épaissit son style au fur et à mesure de ses films – prend au cœur. Ce doute permanent sur sa foi, cette volonté inébranlable de faire le bien invite le spectateur a, en effet, s'interroger sur un certain nombre de points, même si Scorsese ne nous laisse pas véritablement le choix que celui d'accepter son point de vue. En juge impartial, le réalisateur entend rendre un hommage clair et sans détour à travers la mission de ces deux « padre » venus rechercher l'un de leurs disparu depuis des années. Sans aucune bande-son, dans un cadre extérieur lui aussi rude et impénétrable – bien que magnifiquement filmé il faut bien le dire – l'intrigue qui se joue est longue, parfois trop, et ne manque pas de nous perdre. En réalité, il me semble que Scorsese tenait trop à ce projet, comme une part de lui, très intime, très profonde, qu'il a livré avec une pudeur et une simplicité accrue qui rend le film âpre et austère, ce dont il n'avait pas besoin vu le sujet abordé. En somme « Silence » est un film difficile, tant par son sujet que par sa forme peu évidente, et il faut s'accrocher jusqu'au bout pour parvenir au terme de l'histoire et connaître la vie singulière de ce jeune padre portugais livré aux mains des japonais. « Silence » est donc déconcertant, surprenant, par bien des côtés intéressant et esthétiquement réussi, profondément réflexif, mais bien trop « bigot » dans son aspect, sans échappatoire, sans possibilité de se sortir de cet état de fait arbitraire que nous impose Scorsese et qui peut déranger à certains moments. Aussi, sur le même sujet, je préférerais toujours le magnifique film « Mission » qui est une perle rare et qui, lui, livre cette question de l'évangélisation dans une vraie histoire de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 février 2017
    Très bon film. Malgré les quelques 2H40 de film, je n'ai pas vu le temps passer.
    Ce film montre la difficulté d'avoir la foi religieuse et de devoir y renoncer, cependant, tout est trop axer vers la religion.
    dominique P.
    dominique P.

    834 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2017
    Ce fut une épreuve de visionner ce film très dur, très âpre d'un point de vue psychologique.
    De surcroît c'est trop long (2 h 40).
    J'ai eu du mal à rester jusqu'au bout.
    Heureusement la dernière heure est la meilleure et cela permet de tenir jusqu'à la fin.
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