Silence
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407 critiques spectateurs

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Hastur64
Hastur64

237 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 12 août 2017
Martin Scorsese voulait porter à l’écran le roman homonyme de Shuzaku Endo depuis de nombreuses années. C’est chose faite en 2017 avec ce drame de plus de deux heures. Un long-métrage loin des thèmes et des genres qui ont fait le succès du cinéaste. Ici point de gangsters, pas de biopic, mais un thème qui se rapproche de « La dernière tentation du Christ » ou de « Kundun », une thématique spirituelle donc. Il traite dans ce drame de la fin des communautés chrétiennes du Japon engendrées par l’évangélisation portugaise. Le XVIIème siècle voit l’isolationnisme ordonné par le Shogun exiger le départ des Européens présents dans le pays et par voie de conséquence la poursuite et la mise à mort des prêtres qui refusent de quitter le Japon ainsi que de leurs fidèles qui refusent, eux, d’abjurer leur foi. Mais c’est surtout un questionnement de la foi que le film présente à travers le frère Sabastiao Rodrigues arrivé clandestinement au Japon pour s’enquérir du sort du frère Ferreira et s’occuper la communauté chrétienne qui subit des nombreuses persécutions. Sa présence va rapidement mettre en danger ses ouailles et entraîner une crise de foi chez celui-ci. Est-ce l’orgueil qui mène sa vie et son envie de martyr plutôt que sa foi ? Est-il juste de s’entêter à ne pas abjurer si cela met en danger la vie de ce qui vous suivent, alors qui semble plus chrétien d’accepter de renier sa foi pour sauver leur vie ? Pendant les deux heures quarante d’une fresque âpre, à la reconstitution magnifique, on voit la difficulté d’une foi pratiquée dans un environnement où la persécution et la violence mettent votre vie en danger. Un drame puissant porté par un Andrew Garfield très convaincant en prêtre en lutte avec ses convictions. Un film qui s’aliénera une grosse partie du public par son sujet exigeant (il n’a d’ailleurs pas remboursé son budget), mais qui offre une autre facette d’un cinéaste au talent incontestable.
T-rhy
T-rhy

86 abonnés 295 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 13 février 2017
Une œuvre à la fois troublante et envoutante, questionnant le rapport d'un homme de foi, avec justement sa foi, dans un cadre qui la renie. C'est beau. Profond. Réalisé de main de maître. Magistralement interprété. Porté par une bande originale superbe. Mais clairement pas destiné à tous les publics. Le film fait presque 2h50, et a un rythme lent. C'est un drame très humain, dramatique et historique. Privilégiant les moments de d'introspection et de questionnements de son protagoniste principal face à la dureté des évènements qu'il subit et auxquels il assiste impuissant, dans une culture qui lui est totalement étrangère. Toutes les personnes ayant un rapport particulier avec le concept de foi, ou se questionnant sur celle-ci adhèreront. Les autres non. À voir si l'on sait à quoi s'attendre.
Stéphane C
Stéphane C

65 abonnés 389 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 13 février 2017
Face à la cruauté et la traîtrise des hommes, le courage et la dignité; puis, la voie de la raison ? Le dernier film de M. Scorsese est un chef-d'œuvre d'une pureté absolue et, qu'on soit croyant ou pas, on ne peut demeurer insensible; personnellement, j'ai été profondément bouleversé ...
Philcroc
Philcroc

61 abonnés 120 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 3 mai 2021
Je craignais un peu de trouver un peu trop long ce film et ne pas l'apprécier compte tenu du sujet. En fait, je me suis laissé prendre par cette fresque historique adaptée du livre de Shüsaku Endo qui se passe au Japon du XVIIème siècle. Et, on est plongé dans ce Japon en pleine inquisition contre les chrétiens qui commençaient à se développer autour de missionnaires jésuites. Ce que les Shoguns avaient décidé d'éradiquer avec leur grand inquisiteur : Inoe-Suma. Martin Scorcese nous livre là un grand film avec une photographie sublime -qui fait passer les quelques longueurs- assurée par Rodrigo Pietro, directeur de la photographie. des plans majestueux, des décors et costumes sans fausses note, c'est du grand cinéma avec des scènes très fortes et parfois très dures. On est au Japon en 1633 et on vit ces persécutions. On sent que Martin Scorcese a mis tout son talent dans ce film très personnel sur la foi, la spiritualité, la métaphysique, le sens de la vie et de la mort.. Rappelons qu'il a été séminariste avant d'épouser le cinéma...mais il ne fait aucun prosélytisme et au contraire, met en scène avec intelligence de nombreux questionnements sur la foi, l'apostasie ("Korobu" en japonais) en résonance forte avec les drames de notre monde en pleine crise. Les dialogues sont subtils et ciselés avec pas mal de réflexions intéressantes du genre " Plus dur est de mourir pour les misérables et les corrompus"...
Kivodulh
Kivodulh

37 abonnés 344 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 4 juin 2017
C'est lent, c'est lent, c'est lent. Le film tient du défit à ne pas dormir avec ses plus de 2h30 d'une lenteur insoutenable. Scorsese réalise un projet peut-être trop personnel pour être accessible par tout le monde. Pas même une musique pendant tout ce temps, même si l'idée est l'immersion on aurait aimé plus de narration musiqcale.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 15 septembre 2017
Avec ce sujet basé sur des faits historiques réels, Martin Scorsese cherche manifestement à discuter de la recrudescence du phénomène religieux dans le monde, ainsi que ses conséquences sur le vivre ensemble. Le choc des cultures, lorsqu'il survient, produit toujours les mêmes effets : incompréhensions des deux côtés, tensions dogmatiques et pour finir, tentation du nettoyage ethnique. Liam Nesson interprète le rôle d'un missionnaire portugais déchiré entre deux mondes, face à un Andrew Garfield paumé qui s'accroche à son système de valeurs individuel comme si sa vie en dépendait. Un film courageux qui s'empare sans reculer de l'éternel débat sur la foi et ses limites.
Cinéphiles 44
Cinéphiles 44

1 415 abonnés 4 283 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 5 août 2017
Nous sommes au XVIIème siècle et deux jésuites, Andrew Garfield et Adam Driver, sont envoyés au Japon pour retrouver leur mentor qui aurait renié sa foi catholique. Au fur et à mesure de leur périple, ils vont découvrir un pays où les chrétiens sont martyrisés et tués. Malgré ses deux heures quarante, nous sommes loin des superproductions de Martin Scorsese. Le cinéaste signe peut-être ici son œuvre la plus intime. Inspiré du roman de Shusaku Endo, Silence relate un fait historique peu connu. La lenteur de la mise en scène n’a jamais été aussi essentielle pour bien comprendre le contexte et se mettre à la place des protagonistes. Les deux comédiens sont brillants et délivrent un message poignant et brutal dans tout ce silence. A force d’expérience, Scorsese a développé une maîtrise incontestable de ses mises en scène et Silence est de toutes les œuvres, celle qui aborde le mieux la foi au cinéma.
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Nicothrash
Nicothrash

390 abonnés 3 054 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 22 juin 2017
Un Scorsese plus confidentiel qu'à l'accoutumée et pour cause, le réalisateur aux multiples chefs d'oeuvres renoue avec ses premières amours et surtout avec le thème qui le préoccupe depuis toujours, à savoir la foi sous toutes ses formes. Le parallèle se fera par ailleurs forcément avec "La dernière tentation du Christ", oeuvre controversée du maître et qu'il a réalisée contre vents et marrées, le succès ne fut d'ailleurs pas vraiment au rendez-vous et comme bien souvent, avec le temps, il a acquis un statut un peu culte. En sera-t-il de même pour "Silence" ? Peut être, seul l'avenir nous le dira mais en attendant il a quelques arguments à faire valoir ainsi que pas mal de points noirs également. Premièrement, le métrage est beaucoup trop long pour ce qu'il a à raconter, encore desservi par sa redoutable arythmie, certaines scènes sont interminables alors que les enjeux ne le demandaient pas forcément. A côté de ça, on a des prestations étonnantes d'Andrew Garfield et d'Adam Driver et ce qui m'a le plus marqué au demeurant c'est cette capacité de Martin Scorsese à flouter la barrière entre le bien et le mal. Qui a tord ? Qui a raison ? Celui qui refuse violemment les croyances que l'on cherche à lui imposer ? Ou celui qui, fort et fier de sa foi, vient rapatrier à sa cause un peuple lointain ? Et bien difficile de répondre après avoir vu le film, les arguments se défendent et Scorsese se pose véritablement en spectateur de son intrigue, sans préjugés et nous offre la même position, neutre. L'idée est donc intéressante et même bien plus mais le métrage n'est pas vraiment accessible, on peut facilement s'y ennuyer malgré l'intense réflexion qui s'impose fréquemment. Côté réalisation, certaines images sont superbes, la photographie est une pure merveille et la mise en scène manque évidemment de punch. Un peu déçu au final mais Scorsese reste droit dans ses bottes comme à chaque fois et l'intention est assez louable. A découvrir au moins une fois pour se faire son avis ...
Ricco92
Ricco92

238 abonnés 2 167 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 10 février 2017
On peut être surpris de voir Silence être signé Martin Scorsese. En effet, le cinéaste des Affranchis y dévoile un style de mise en scène beaucoup plus calme et utilise la musique d’une manière beaucoup plus discrète qu’habituellement. Le rythme assez lent peut déstabiliser au début et faire craindre un film ennuyant mais on s’immerge petit à petit dans cette histoire rappelant par son sujet Apocalypse now (des hommes devant retrouver un de leurs collègues ayant coupé toute relation avec ses supérieurs). Même si sa mise en scène, par son aspect plus posé, est moins marquante que les œuvres précédentes du cinéaste, Silence permet de parler d’un sujet quasiment inconnu en Occident (la répression dont les chrétiens ont été victimes dans le Japon du XVIIème siècle), d’approfondir la thématique religieuse chère au réalisateur et d’assister à la prestation d’excellents acteurs (Andrew Garfield, Adam Driver et Liam Neeson).
pfloyd1
pfloyd1

138 abonnés 2 124 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 17 avril 2017
Le dernier film de Scorsese nous plonge en 1640, époque de terreur pour les chrétiens japonnais, chassés et torturés par L’État de l'Empire du Soleil Levant. Alors que l'un des plus fervent croyant de Dieu est porté disparu au Japon, deux autres prêtres portugais décident d'entrer frauduleusement sur l'ile pour retrouver le Père qui ne donne plus de nouvelle. Le Japon est superbe et les plans de l'ile et de sa population le prouve, filmé dans l'excellence, les personnages s'affirment et deviennent tous charismatiques sous l’œil du génial réalisateur. Parfois longues, quelques rares scènes deviennent quelques peu incohérentes ou coupées, étrangetés de la part d'un si grand réalisateur (ou bien ce sont de rares défaut dû au montage du film..). Les nombreuses scènes de tortures des Japonnais envers les chrétiens mis à jour démontrent la cruauté de l'époque. Un film porté exclusivement sur la croyance, long, trop long à mon gout (2h40 !).
tristan stelitano
tristan stelitano

64 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 16 septembre 2017
Martin Scorsese offre un film d'une beauté spectaculaire, un voyage parsemé d'épreuves en vu de Dieu. Ce voyage c'est celui du jésuite le père Sebastião Rodrigues (Andrew Garfield l'incarne à la perfection) qui accompagné du père Francisco Garupe (Adam Driver qui me surprend pour une fois) partent dans l'espoir de retrouver leur mentor. Ce dernier est un certain Cristóvão Ferreira (immense retour de Liam Neeson) dont la rumeur prétend qu'il aurait renoncé à l’Église pour embrasser la vie d'un japonais. Mais délaisser l’Église signifie-t-il nécessairement cesser de croire en Dieu ? . " Silence " transcende le film historique et la simple guerre de religions. C'est une véritiable mise à l'épreuve de la foi, un travail sur soi par la nécessité d'ouvrir son esprit afin de croire. Cette "île" aussi dangereuse qu’inconnue pour nos deux protagonistes est alors le début de la confrontation des univers, des civilisations, un choc des cultures. Le Japon devient ainsi reflet de cette foi en Dieu. " Silence " est une mise à l'épreuve d'un jésuite face à la contradiction, mais surtout face à lui-même. Traitant de la croyance, Scorsese use de cette violente période pour démontrer la puissance des valeurs chez l'Homme mais aussi la difficulté de ce dernier à les remettre en question. Le résultat est impressionnant. Martin Scorsese use de son savoir-faire, nous livre un passionnant morceau d'histoire, peu connu sans doutes, intense et fort. Un très beau film particulièrement soignée.
JulienAllard
JulienAllard

37 abonnés 387 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 janvier 2018
Silence marque le grand retour du plus grand des réalisateurs américains, Martin Scorsese.
Il est entre deux grandes fresques épiques du réalisateur à savoir le superbe Loup de Wall Street avec DiCaprio sorti en 2013 et The Irishman, film de gangsters au casting génial (De Niro, Pacino, Pesci et Keitel) qui sortira en 2019. Silence, lui, est plutôt dans la lignée de ces films plus intimistes et religieux tels que Kundun et La dernière tentation du Christ, deux films que je n'ai encore jamais vu, par ailleurs.
Comme d'habitude avec Scorsese, c'est très bien réalisé (quelle photographie !), on est vite pris dans cet univers exotique qui pourrait nous faire penser à un film de Kurosawa (Les 7 samouraïs, Yojimbo, La Forteresse cachée).
Le scénario est assez profond et propose une certaine réflexion sur la religion chrétienne.
La musique est bonne et les acteurs sont très bons surtout Andrew Garfield qui réussit à sortir de son rôle de Peter Parker dans les Spider Man de Marc Webb.
Seul le rythme est un peu lent mais il est là pour l'ambiance du film donc on passera aisément sur ce point.
Pour conclure, un très bon film de Scorsese.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 21 février 2017
Je n'avais pas trop d'attente pour ce film mais cela reste un Scorcese quand même donc à voir. Déjà, n'étant pas croyant du tout j'ai dû rater des références et des métaphores, cela m'a donc pénalisé pour la vision du film je pense. Au niveau du scénario, j'ai pas grand choses à dire, il est original, long mais plaisant à suivre.
Le film est surtout porté par un très bon jeu d'acteur; à commencer par Andrew Garfield qui montre une fois de plus que Spider-man est loin derrière lui et qu'il mérite à présent ses nominations aux oscars. Liam Neeson est très bien aussi malgré le peu de scène où il est présent, il reste juste dans ce jeu. J'ai toujours un peu de mal avec Adam Driver mais il reste un bon acteur, ma grosse surprise est pour le personnage de l'interprète joué pas Tadanobu Asano qui est tout simplement génial pour ce rôle du méchant-avec l'air amical-scinique.
Le gros point positif majeur (d'où sa nomination aux oscars pour la meilleure photographie), c'est l'image. Chaque plan est étudié avec le plus grand soin, la règle des tiers est bien présente et surtout l'aspect géométrique avec ses verticales peut facilement être comparé à une lumière divine souvent représentée dans les représentations bibliques. Là, Scorcese a marqué un gros point (en même temps, on connaît le bonhomme).
Par contre le gros point négatif est au niveau du montage, j'ai eu l'impression plusieurs fois d'une saute dans le dialogue, de faux raccords et cela m'a tellement gêné par instant que ça m'a sorti du film. Dommage, ça se voit et ça coupe le rythme quand on est dedans.
Audrey L
Audrey L

664 abonnés 2 648 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 25 octobre 2018
C'est un peu long, quand même... Martin Scorsese nous offre un film intelligent, humaniste et profondément respectueux des croyances et des conflits historiques qui en découlent. Mais il faut avouer que 2h45 de film où il y a souvent des séquences silencieuses (comme le titre l'indique), cela fera plonger du nez certains spectateurs, notamment les simples curieux. Les acteurs sont impeccables, Andrew Garfield et Adam Driver en tête (qui ont dû se priver de nourriture sur le tournage pour rester les plus malingres possible), à tel point qu'on ne comprend pas vraiment pourquoi l'affiche présente en immense le personnage de Liam Neeson, qu'on ne voit que quinze minutes sur l'ensemble... Les plans adoptés par la caméra de Scorsese tiennent parfois du génie (la descente des escaliers filmée d'au-dessus avec un effet "œil de poisson" qui arrondit et aplanit l'ensemble, juste magnifique), et les effets sonores (essentiellement des silences et des bruits augmentés comme seule musique) sont réussis. Un peu trop bigot sur les bords à la fin (la voix divine qui sort juste au bon moment pour résoudre le dilemme imposé au prêtre...), et on remarque parfois que le tournage n'a pas eu lieu au Japon (tourné à Taïwan, et les décors ne sont pas tout à fait les mêmes). Le film est beau, soigné, bien interprété, mais diablement long...
Shephard69
Shephard69

349 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 30 avril 2017
Un nouveau film de Martin Scorsese est toujours un événement et techniquement celui-ci ne fait pas du tout tache dans la filmographie du réalisateur américain. Sur un épisode que je ne connaissais pas de l'histoire du catholicisme en Asie, un envoûtant récit à l'ampleur dramatique peu commune à l'image des nombreuses scènes de torture dont l'impact est encore accentué par une mise en scène riche et belle et une quantité faramineuse de plans tout simplement sublimes, travaillés au millimètre. Malgré un portrait peut-être un peu réducteur, manquant de nuance des inquisiteurs japonais, une réflexion profonde, intelligente du choc des cultures et de la force de la foi. Alors qu'Adam Driver joue toujours aussi bien et de façon juste, une prestation de grande qualité de la part d'Andrew Garfield et surtout une direction des acteurs japonais, souvent bien mal exploités par le cinéma américain, vraiment excellente comme par exemple Yosuke Kubozuka. Peut-être pas le coup de coeur attendu mais quelle claque !
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