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Un visiteur
1,5
Publiée le 10 février 2017
Un film long, lent et chiant ... Le thème de base est intéressant mais beaucoup trop délayé ... Dommage que Liam Neeson n'apparaisse que 2 minutes à l'écran ... Ne pas se fier à la bande annonce !
Un film clairement trop long, néanmoins le sujet est d’un point de vue intellectuel, très intéressant. Merci à Scorsese d’avoir adapté ce roman de manière très cadrée mais peu ludique, et d’avoir retenu un casting très populaire, mais quelques peu inappropriés. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5
Pourquoi 5? D'abord : Silence......... Et, pour qui s'intéresse à la gnose (pas le new-âge!) et au cheminement spirituel : Chapeau bas, Monsieur Scorsese. Je veux, eut égard à l'objet même du film éviter le bla-bla pontifiant. La spiritualité est une élévation de l'Esprit, sensible aux croyants ou aux non-croyants, aux adhérents à une religion comme aux athées. Ce que permet ce film superbe. Sur le fond : C'est un Grand film introspectif qui aborde d'une façon concise (mais oui!) la question religieuse et ses ambiguïtés. Y compris dans ses dérives extrêmes de tout bord. Il y a bien sûr de multiples points de vue qu'il serait difficile de faire le tour. C'est intelligent, et intelligible. Sur la forme : Monsieur Scorsese connait son métier. Point. Il ne s'agit rien de moins qu'une somme de son œuvre, philosophie comprise. Oui, chapeau bas Monsieur Martin Scorsese.
Plutôt déçu par ce film sans actions, monotone et un peu long. Je m attendais à beaucoup mieux. Et pourtant je suis croyant mais je suis ressorti de la séance presque endormi télément je me suis ennuyé. Dommage car les paysages sont époustouflants. C est le seul point positif du film.
Long très long et parfois des textes franchement bas de gamme. 2h40 d ennuis, même pas de beaux paysages, bref vous jugerez ce n est pas parce que ce film a été réalisé pas Marten Scorsese que j adore Qu il faut lui donner des étoiles qu il ne mérite pas. À vous de voir ou pas.
Un film très américain, réalisation très efficace, très bon jeu des acteurs mais c'est la violence à l'état pur. C'en est insupportable et c'est horriblement lont. Espérons que les japonais valent mieux que ce qu'en décrit Martin Scorcese. Pourquoi aller voir un film pareil ?
Projet qui tenait à cœur le cinéaste Martin Scorsese voulant l' adapter depuis 30 ans, c'est chose faite en 2017 avec "Silence" qui est une oeuvre forte sur un thème qui tien cher depuis longtemps au metteur en scène, la religion Chrétienne avec ici sa place dans la communauté Japonaise entre croyants à dieu se faisant exécuter pour ça par des supérieurs plus forts. Deux jeunes prêtres Portugais sont envoyés récupéré leur mentor prisonnier dans un voyage dangereux au pays Asiatique. Les deux messagers de dieu arrivent dans quelques villages pour écouter les pratiquants qui les aident, les protègent, les cachent contre les supérieurs d'une religion variés qui tuent les gens refusant de piétiner sur une pierre avec le visage de Jésus. Un des jeunes prêtres fait pratiqué la religion sur certains croyants Japonais Chrétienne Asiatique mais les choses sont risqués par torture ou refuser contre la vie. Martin Scorsese réussit un long métrage qui pose une réflexion sur la religion en toute humilité et choses rare, sans musique et ça fait du bien, notamment dans le cinéma Américain. Aussi, le metteur en scène montre un peu de violence mais on en sort du film avec un sentiment particulier qui fait réfléchir. Andrew Garfield amène beaucoup de lui et humanité dans l'un des personnages principaux avec, à ses cotés, d'excellents comédiens comme Adam Driver, Liam Neeson plus le casting Asiatique. Une oeuvre intelligente.
D'un côté le sujet ne me branchait qu'à moitié, de l'autre maître Scorsese était à la réalisation, ce qui change évidemment beaucoup de choses, même si le risque d'ennui (notamment au vu de la durée) me laissait quand même quelques craintes. Et pourtant, au-delà de la maîtrise impressionnante du cinéaste, d'une photographie en état de grâce et de quelques plans prodigieux, le tout porté par une ambiance sonore du plus bel effet, c'est bien tout le film qui m'a fait très forte impression. Difficile en effet de ne pas s'interroger longuement et profondément sur les différentes questions posées par l'ami Martin concernant la religion et les choix impossibles face auxquels elle peut mettre parfois les femmes et les hommes. À la fois très apaisée et parfois d'une grande violence, l'œuvre parvient avec beaucoup d'intelligence et de nuance (notamment dans les rapports entre Rodrigues et Inoue) à ausculter les rapports humains, mélange habile entre chantage et séduction, les nombreux échanges entre les deux protagonistes étant éclairants à plus d'un titre. Cela aurait pu être ennuyeux et interminable, mais l'auteur de « La Dernière tentation du Christ » sait y faire pour donner sens et beaucoup de puissance à de nombreuses répliques, le cas de conscience quasi-impossible auquel est confronté le Père Rodrigues (très bien interprété par Andrew Garfield) : spoiler: renier sa foi ou envoyer à la mort des dizaines d'innocents ? Traitée avec beaucoup d'habileté du début à la fin, Scorsese parvient à mettre en lumière tout ce que cette question implique humainement et moralement. Dommage alors que l'épilogue soit inutilement longuet et certaines scènes légèrement répétitives, mais au vu de la beauté et de la force générée par l'entreprise, sur un thème difficile rendu presque passionnant, « Silence » apparaît comme un incontournable de ce début d'année : Marty, encore et toujours au sommet du mont hollywoodien.
Excellente découverte que ce drame historique de Martin Scorsese. La réalisation est très belle, la photographie superbe et la prestation des comédiens est à la hauteur des attentes, notamment celle totalement habiter d'Andrew Garfield. Petit bémol tout de même concernant la présence de quelques longueurs au niveau du récit, mais cela vient de la durée sans doute un peu trop longue du film.
Déjà premier constat et contrairement à ce que je craignais un peu je ne me suis pas ennuyé du tout, les 160 minutes ne n'ont jamais parues assommantes, et je dirais que le film rempli sa mission en ce qui concerne son rôle explicatif et contextuel, par l'image et la voix-off, et non par un texte déroulant interminable en guise d'intro, j'apprécie cette attention. Scorsese est on le sait attaché au catholicisme et ce projet Silence lui tenait j'imagine particulièrement à coeur, après l'étourdissant Wolf of Wall Street il revient à quelque chose de disons plus traditionnel, tout en appuyant une idée très centrée : l'épreuve de la foi. Le film est à charge, ne s'en cache pas et va s'employer à décrire des événements sans trop d'excès de palabres inutiles, encore une fois bien souvent par le cadre et des plans qui durent, d'ailleurs impossible de ne pas penser aux classiques de Kurosawa par moments, tout en gardant également une patte scorsesienne (travellings, esthétique, gestion de l'espace). Durant sa majeure partie le film n'aura de cesse de questionner la foi du personnage de Garfield à travers l'inquisition japonaise à l'égard de toutes formes rattachées au catholicisme, matérielles ou spirituelles, si tout celà à vraiment un sens, si l'humanisme "tout puissant et miséricordieux" peut se sauver de l'ostracisme et de la mort. Scorsese le montre en dépeignant la cruauté barbare sans trop de détours pour savoir jusqu'où les limites dogmatiques peuvent aller, si il vaut mieux mourir en martyr ou préserver la vie des fidèles et apostasier, tout ce résume à cela mais le choix se montre d'une immense réflexion. Je pense qu'on pourrait parler de ce film des heures sans réellement trancher, car c'est un thème universel et millénaire, d'ailleurs sans spoiler la dernière partie du film choisi un chemin pour se redétourner, le dernier plan peut paraitre un peu grossier en l'état mais néanmoins fort symboliquement. Une réussite.
Comme bien souvent avec Scorsese, la longueur du film prend un peu le pas sur l'histoire. J'ai toutefois apprécié "Silence", qui nous donne à voir une période et un aspect assez peu connus du Japon. Le film met bien en avant deux aspects de ce pays paradoxal : la passivité et la crainte de l'autorité d'un côté, et l'autoritarisme extrême d'un autre côté. Il y a une troisième voie, celle de ces croyants courageux qui au défi de leur vie n'ont jamais laissé tombé leurs convictions profondes, et à qui Scorsese semble rendre un hommage appuyé. Le personnage de Kichijiro est peut-être le plus intéressant de tous (et le plus lâche), car tiraillé entre ses convictions religieuses et la crainte de cette autorité (ou tout simplement de la mort). Andrew Garfield et Adam Driver s'en sortent bien dans leurs rôles de prêtres jésuites. Malgré les longueurs inévitables, quelques moments glacent le sang, et l'ensemble ne manque pas d'un certain souffle historique.
Silence qui a aussi des vertus éducatives, est le film d'un cinéaste qui s'interroge sur la foi. Mais Martin Scorsese n'est pas un cinéaste introspectif... Aussi, son film est superbe, magnifié par une mise en scène ample et une reconstitution réussi, quand il suit le prériple de deux prêtres mais qui peine à retranscrire les tourments intérieur du père Rodrigue. Incarné par un Andrew Garlfield, excellent, quand il doit incarner un prêtre naïf et convaincu, mais plus à la peine quand il est face à des dilemmes moraux, d'où un récit qui se délite vers son milieu du film avant d'offrir un final marquant. Quelle force nous donne la foi dans nos vie ? Que pouvons-nous supporter pour elle ? Est-t-elle avant tout intérieure ou doit-elle se propager à travers le monde pour une utopique harmonisation ? Scorsese doute mais croit en l'être humain.
On sait que la religion catholique et le mystère de la foi ont une place importante - même si ce n'est souvent qu'en sous-texte - dans l’œuvre de Scorsese, et on imagine donc combien "Silence", long film résolument non-commercial (au moins pour notre époque) a été un projet personnel pour son auteur. La question est de savoir si, au delà de la beauté formelle du film, de l'intelligence permanente dont Scorsese fait preuve dans cette adaptation d'un sujet historique difficile (la manière dont le Japon, au XVIIe siècle, a éliminé la menace que constituait pour son système social la montée du Christianisme importé d'Europe), "Silence" peut parler à quelqu'un qui n'est ni croyant ni intéressé par la foi. La réponse est - évidemment ? - oui, malgré certaines décisions qui décrédibilisent partiellement le film, comme le choix d'acteurs américains et de la transposition trop systématique des dialogues en langue anglaise... Oui, parce que le cœur du film est évidemment le doute, dans ce qu'il a de nourrissant et de destructeur à la fois, et qu'il s'agit là d'une question universelle, sous-tendant toute réflexion philosophique ou morale digne de ce nom. Au delà de nombreuses scènes de supplices éprouvantes, même si elles ne sont jamais gratuites, Scorsese représente superbement l'affrontement, terriblement inégal - même si cette inégalité peut nous sembler paradoxale à nous, occidentaux - entre deux modes de pensée, deux manières radicalement opposées d'appréhender le monde, un affrontement qu'il ne simplifie ni ne caricature jamais. Il est par exemple difficile de ne pas admirer la force et la subtilité de la culture japonaise, aussi cruelle et implacable soit-elle, ainsi que la complexité des affrontements verbaux qui élèvent la seconde partie du film vers une véritable excellence. En tant que non-croyant, je déplore le dernier plan, qui lève inutilement le doute, justement, mais il est possible d'y voir une sorte de cadeau que Scorsese se fait à lui-même, pour ne pas admettre que la défaite ait été totale.
démarche honnête que de mettre à l'écran ce récit de foi, qui retrace la non acceptation de certains du christianisme au japon. d'autant que la violence et les douleurs endurées sont bien retranscrites. néanmoins, la mission initiale promise est très vite occultée. la répétition des situations font tourner le film en rond, les longs plans séquences, la narration, les prières intrinsèques donnent un résultat anesthésiant et finalement laborieux à suivre. la composition d'A.Garfield reste remarquable.