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Un visiteur
1,0
Publiée le 12 février 2017
Quel ennui ! La bande annonce ne m'a pas laissé présager que ce serait aussi religieux que "La passion du Christ". On y entend 100 fois le mot "chrétien", 100 fois le mot "foi", etc. Un film d'une longueur... Seul le décor vient nous dépayser un peu.
Une purge ce film.... j ai commencé à dormir mais ronflant ma femme m à réveillé. Ne pouvant partir car avec ma femme ce fut plus de deux heures de lenteur, lenteur, lenteur et encore lenteur.... bref une purge. J ai rarement vu un film aussi chiant. Aucun angle pour traiter le sujet a été réellement choisi... un conseil passez votre chemin pour ce film.....
Alors oui, c'est long. Mais croyez-moi, les 2h42 passent plutôt bien : disons que le film donne l'impression de durer 2h bien tassées. D'ailleurs, la salle 4 du Majestic de Lille, bourrée à craquer, n'a pas moufté pendant toute la séance.
Si le film est agréable à regarder, c'est d'abord parce que son sujet est instructif. Il s'agit de suivre deux missionnaires jésuites et portugais en mission d'évangélisation au Japon. Scorsese réussit à nous intéresser en nous montrant comment les néo-convertis japonais sont prêts à mourir pour leur foi (c'est quand même curieux quand on y pense, même les jésuites semblent surpris). Dans un deuxième temps, les deux héros sont séparés, et on s'intéresse plutôt à l'un des deux, joué par le transparent mais agréable Andrew Garfield. Le sujet devient alors plutôt la façon dont les redoutables japonais tentent habilement de faire renier son Dieu au jeune (mais naïf) religieux.
Le film ne donne alors pas seulement à voir des dilemmes moraux classiques, mais explore véritablement toutes les facettes du problème, avec notamment une prestation très subtile de Liam Neeson, en ancien jésuite intégré à la société japonaise.
C'est souvent intellectuellement très stimulant, et aussi parfois très beau. La mise en scène de Scorsese, classique et géométrique, trouve ici un champ qui lui convient parfaitement : il y a dans la civilisation japonaise ce sens de la symétrie et de la pureté qui est aussi celui de Scorsese. De rares fois, ce dernier est tellement formaliste que le film devient un peu ampoulé, mais ce n'est pas très grave.
Malgré un tout dernier plan qui nuit à l'âpreté jouissive du film, Silence est une expérience qui vaut le déplacement.
Je reste circonspect et toujours affligé par la religion chrétienne et les européens qui pensent toujours être au-dessus de tout le monde et la seule croyances possible. La photographie est splendide, mais la répétition et la lenteur nuisent quelque peu à l'intensité. On retrouve la force du symbole avec le fait de fouler une image fumi-e, l'importance des shoguns pratiquement des dieux vivants. La "trêve" avec les portugais et les bataves pour le commerce et donc l'argent. Drôle de voir qu'à l'air Meiji, la branche des Kirishitan qui ont pratiqués cachés pendant presque 300 ans n'ont pas voulu se rattacher à l'église officielle et d'ailleurs, l'église ne le voulait pas nom plus par l'aspect mosaïque de christianisme de bouddhisme et de shintoisme. Cela montre bien le manque total de tolérance et d'ouverture du christianisme et des padres aveuglés par leur foi absolue et totalement décalée au regard des endroits où ils arrivent (Asie, Afrique, Amériques). Le Japon et les japonais ont su résister contrairement à beaucoup d'autres peuples et cet aspect est tout à fait bien rendu, avec réalisme et honnêteté. Pour un fan comme moi du Japon le film était passionnant en découvrant cet aspect méconnu. Pour les autres, je crains un ennui terrible face à cette réalisation, comme trop souvent avec Scorsese, si si.
Le périple de deux jésuites dans le Japon du XVIIe siècle. Une fresque historique spirituelle, visuellement sublime, qui questionne sur l’essence même de la foi (comment expliquer le silence de Dieu face aux horreurs du monde ?), portée par un casting séduisant.
(...) Sur le fond, la patte Scorsese offre un modèle de réalisation, tant il est difficile de mettre en scène la foi et les doutes que parfois elle procure. « Silence » œuvre également parfaitement sur le questionnement religieux et fait plus qu’effleurer les doutes intérieurs des hommes. On retrouve donc une certaine grâce dans la mise en scène pour peindre tout ça comme un accent prononcé fait à la spiritualité, toujours sur des notes zen. Notes portées autant par la beauté naturelle des décors que par l’accord que l’Homme doit trouver avec lui-même quand ce dernier se dévoue totalement à la foi religieuse. En résulte évidemment un film personnel, appliqué, aux accents métaphysiques. Scorsese derrière la lentille ne laisse rien au hasard et confirme son implication sur un projet mûrit depuis des années. Le pendant off de tout ça c’est la radicalité du propos, sa précision, qui ne peut séduire tout le monde, sur la durée tout du moins ; et sur le peu d’enjeux narratifs de cette histoire vraie, du moins tels que le public les attend pour s’évader. Ne pas chercher un cinéma formaté aux retournements écrits et convenus, « Silence » se diffuse comme un acte de profession qui sous l’amour de son sujet se dévoile comme une foi prononcée pour le cinéma et cet art que Martin Scorsese a toujours sublimé. Bien aidé par une interprétation majeure d’Andrew Garfield (très en vue cette année, sur des projets « risqués ») il faut cependant être préparé pour découvrir la dernière mise en scène du maître new-yorkais, qui propose avec une réelle ambition l’aboutissement d’un projet personnel, mis en scène avec la saveur d’antan, celle qu’on connaissait du cinéaste. Hélas, un dernier plan confirme au dernier moment les doutes qu’on pouvait émettre sur l’ensemble du film, majeur de forme certes, long, et trop dogmatique sur le fond.
Scorsese se lance dans une période de l'histoire du XVII eme siècle reposant sur l'oppression de la minorité chrétienne par les boudhistes dominants au Japon. Deux prêtres portugais (Andrew Garfield et Adam Driver) partiront à la recherche de leur mentor, le père Ferreira (Liam Neeson) disparut alors qu'il essayait de christianiser le Japon. le film est extrêmement long, on entend "Padre, padre, padre, padre" à longueur de temps! C'est vraiment très pénible à la longue! De plus, la longueur du film (2h40) n'était pas nécessaire étant donné le contenu très répétitif. Les catholique ne veulent pas apostasier, leur foi chrétienne est difficile à abandonne. Cette intolérance religieuse est toujours d'actualité. De nos jours, les Ouighours sont opprimés en Chine, mais dans des camps, torturés, forcés à travailler. Un sujet assez peu intéressant au final et surtout mal traité par le réalisateur, de par sa redondance et sa longueur.
Scorsese se penche sur le sort réservé aux catholiques dans le Japon du XVIIème siècle. Intéressant, dur mais aussi un peu long, un film un à part dans la carrière du réalisateur.
Que reprocher au dernier Scorsese ? Franchement, pas grand chose. Claque visuelle d'entrée avec un côté authentique dans la façon de filmer (la fumée, l’âpreté des paysages, presque aucun effet néfaste rajouté...), "Silence" est aussi une fresque quasi inédite sur un sujet inconnu, chose plutôt rare car on parle ici de religion. Et que c'est passionnant ! Que c'est bien joué ! Images chocs, dilemme, passion, pardon, tortures, autant de thèmes repris et magnifiquement mis en scène. On est réellement happé par l'histoire, 2h40 passée pour ma part à une vitesse hallucinante... Jusqu'où peut-on aller pour préserver sa religion ? Est-ce vraiment de la foi ou seulement de la fierté ? Des questions soulevées et qui prennent de l'ampleur au fil du film jusqu'à l'incroyable dernière partie, violente et psychologiquement intenable. Alors une question se pose : est-ce que le manque de reconnaissance à la sortie du film est du à son aspect pas très glamour ? Si c'est le cas, on a plutôt envie de dire que c'est injuste. Il faut absolument le voir, pour sa culture personnelle et en prendre plein les yeux.
Quelques longueur mais globalement le film tient la route. Garfield fait vraiment une belle prestation. Il fallait un vrai acting pour que le spectateur reste dans le film. Ce film reste en tête après le visionnage, on peut donc dire qu'il n'est pas insignifiant. J'me demande quant même si ce film n'est pas totalement convainquant parce qu'on ne saisi pas suffisamment la vrai dimension spirituel et sociale. C'est peut-être sa qui laisse un gout amer. On se centre sans doute trop sur l'individu...
"Silence" est une fresque historique intéressante à la réalisation soignée dans sa photographie comme dans sa mise en scène mais assurément trop propre et lisse. Placé avec ardeur du côté (le seul bon ?) des catholiques, le discours de Scorsese fait preuve d’un prosélytisme à toutes épreuves et d’un occidentalisme presque malvenu. Voir des Jésuites interdire à des Japonais catholiques de poser le pied sur une icône malgré la mort qui les menace me fait penser au discours de l’Eglise sur le préservatif en Afrique… 2h40 de ferveur religieuse c’est quand même long. Si Scorsese semble touché par la grâce, il n’en est pas de même pour son acteur principal, Andrew Garfield, qui ressort peu crédible en missionnaire portugais du 17ème siècle et s’embourbe dans des lamentations interminables. Pour sa défense (on parle quand même d’un film de Scorsese !), "Silence" pose des questions assez actuelles sur la foi, la conviction intime ou la dualité humaine et nous livre une page intéressante de l’histoire du Japon.
Plus de chroniques sur mon blog : plumeetpellicule.wordpress.com
Au 17e siècles deux pretres vont partir au Japon pour retrouver la trace du frère Ferreira. A cette époque, le Japon a décidé de convertir ou de supprimer tous ceux qui ont adhéré à la foi chrétienne. Les deux jésuites vont alors connaître une véritable descente aux enfers.
Ce fut une épreuve de visionner ce film très dur, très âpre d'un point de vue psychologique. De surcroît c'est trop long (2 h 40). J'ai eu du mal à rester jusqu'au bout. Heureusement la dernière heure est la meilleure et cela permet de tenir jusqu'à la fin.
Exercice spirituel, Martin Scorsese magnifie le sacré. Il saisit dans la contrée nippone, le bleu azur, le beige du sable et le vif du rouge feu. Picturalement époustouflant, le travail sur la couleur y est somptueux. Le chemin de croix dans lequel s'engage Andrew Garfield & Adam Driver est acide. Courageux, mais pas très téméraire, ils voguent dans l'inconnu à la recherche de leur mentor. Deux rôles magnifiques qui ne se présentent pas 36 fois dans une carrière. Le cinéaste américain est devenu le sage d'Hollywood, réalisant un rêve de longue date. Le film est à prendre au sérieux, il faut se laisser embarquer dans cette jungle asiatique. En jésuites convaincus, ils vont navigués entre fidèles prêcheurs et bouddhistes sans pitié. Le film est sanglant, sans tomber dans l'horreur. Toute la réussite est dans le propos, une religion qui ne triomphe vraiment pas de ses actes. *TOP 9 FILM 2017*
Très lent (pouvait il en être autrement, quand on attend une réponse et que la seule réponse ne sera jamais que le silence?), très cruel (à l'époque en Europe et aux Amériques ce n'était guère mieux!) mais avec une réflexion dense et de très belles images.. SPOILER Ce qui est très intéressant c'est que le cheminement spirituel du héros et les contraintes dramatiques auxquelles il est soumis le font arriver à une conclusion très laïque: pour vivre ensemble avec nos différences la Foi doit rester personnelle et, parfois, cachée.