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Un métier sérieux, le film qui dit tout et remet les pendule à l’heure de l’école… Tous les élèves devraient voir ce film.
Enseignant, un métier qui fait peur. A vivre et surtout à voir. Du bruit, beaucoup de bruit, dans la cour, dans les couloirs, dans les escaliers. Des cohortes de jeunes bourrés d’énergie. C’est tellement bien fait que d’entrée, on retombe en enfance, à l’époque où nous étions nous-mêmes à l’école. On rentre dans la cour puis dans la classe et on n‘en sort plus. On est assis là, et on attend, avec les élèves, de voir ce qui va se passer. Tellement de monde dans ce collège. Tellement d’énergie. Et dans une classe de trois dizaines d’élèves au moins, un seul prof qui a comme seul bagage ce qu’il a lui-même appris à l’école… On n’apprend pas à être prof. Personne ne vous apprend. On le devient. C’est fou ça. Il y a ceux qui ont une autorité naturelle et qui arriveront à se faire respecter et il y a tous les autres qui sont à la peine. Seuls, désespérément seuls devant des dizaines de paires d’yeux qui dévisagent. Tous ces jeunes ont tous envie d’apprendre, de toutes les manières ils n’ont pas le choix. L’école c’est obligatoire. Alors, autant faire avec. Si vous avez aimé l’école, allez voir le film, en hommage à tous les profs que vous avez aimés. Parce que ça a toujours été comme ça… Mais nous ne le savions pas… Et on comprend mieux pourquoi aujourd’hui, on embauche les profs en « rencontre minute ». C’est comme ça depuis toujours, et ça non plus nous ne le savions pas… Moi je pensais que les profs apprenaient à être prof. Même pas. Merci pour ce film et immense merci aux profs.
Enseignant, un métier qui fait peur. A vivre et surtout à voir. Du bruit, beaucoup de bruit, dans la cour, dans les couloirs, dans les escaliers. Des cohortes de jeunes bourrés d’énergie. C’est tellement bien fait que d’entrée, on retombe en enfance, à l’époque où nous étions nous-mêmes à l’école. On rentre dans la cour puis dans la classe et on n‘en sort plus. On est assis là, et on attend, avec les élèves, de voir ce qui va se passer. Tellement de monde dans ce collège. Tellement d’énergie. Et dans une classe de trois dizaines d’élèves au moins, un seul prof qui a comme seul bagage ce qu’il a lui-même appris à l’école… On n’apprend pas à être prof. Personne ne vous apprend. On le devient. C’est fou ça. Il y a ceux qui ont une autorité naturelle et qui arriveront à se faire respecter et il y a tous les autres qui sont à la peine. Seuls, désespérément seuls devant des dizaines de paires d’yeux qui dévisagent. Tous ces jeunes ont tous envie d’apprendre, de toutes les manières ils n’ont pas le choix. L’école c’est obligatoire. Alors, autant faire avec. Si vous avez aimé l’école, allez voir le film, en hommage à tous les profs que vous avez aimés. Parce que ça a toujours été comme ça… Mais nous ne le savions pas… Et on comprend mieux pourquoi aujourd’hui, on embauche les profs en « rencontre minute ». C’est comme ça depuis toujours, et ça non plus nous ne le savions pas… Moi je pensais que les profs apprenaient à être prof. Même pas. Merci pour ce film et immense merci aux profs.
Une comédie dramatique en forme de chronique scolaire sympathique, trop divisée entre ses différents personnages pour approfondir le moindre sujet.
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2023/09/un-metier-serieux-de-thomas-lilti.html
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2023/09/un-metier-serieux-de-thomas-lilti.html
Un film qui nous plonge dans la complexité des relations enseignants/élèves et enseignants/enseignants, notamment pour les jeunes enseignants. Le rendu final est très bon tant Thomas Lilti nous plonge pleinement dans ce milieu du début à la fin du film.
Un jeune professeur de maths rejoint un college pour un remplacement et rencontre des nouveaux collègues. Il va découvrir un métier passionnant, éprouvant, difficile, exigeant et se confronter aux élèves et leurs attentes. C’est beau, touchant et profondément humain. Le film aborde les difficultés des professeurs, et montre le partage et la transmission qui règne dans cette profession. Casting magnifique.
Un film sympathique avec des acteurs sympathiques et puis c'est un peu près tout.
Je ne nie pas que ce film soit intéressant mais je n'ai pas eu la petite étincelle que j'espérais...
Je ne nie pas que ce film soit intéressant mais je n'ai pas eu la petite étincelle que j'espérais...
Film assez réussi sur le quotidien d'un collège de banlieue.
Centré sur les profs, ce film montre une grande solidarité dans l'équipe enseignante face aux difficultés du métier, à commencer par un public de plus en plus difficile face à eux (élèves mal élevés avec un niveau scolaire très faible).
Le moment fort du film est le conseil de discipline qui doit décider de l'exclusion ou non d'un élève.
Par ailleurs, on y voit plusieurs profils de profs, ceux qui y croient, ceux qui doutent, ceux qui craquent parfois, mais tous sont des engagés et superbement incarnés par Vincent Lacoste, François Cluzet et Adèle Exarchopoulos notamment.
Centré sur les profs, ce film montre une grande solidarité dans l'équipe enseignante face aux difficultés du métier, à commencer par un public de plus en plus difficile face à eux (élèves mal élevés avec un niveau scolaire très faible).
Le moment fort du film est le conseil de discipline qui doit décider de l'exclusion ou non d'un élève.
Par ailleurs, on y voit plusieurs profils de profs, ceux qui y croient, ceux qui doutent, ceux qui craquent parfois, mais tous sont des engagés et superbement incarnés par Vincent Lacoste, François Cluzet et Adèle Exarchopoulos notamment.
Instructif quant on est pas du milieu scolaire, ça remet les pendules à l'heure pour les "critiqueur" de profs,. Une touchante cohésion entre collègues un peu surannée. Belle interprétation de tous les comédiens. Un film à la limite du documentaire, qui n'enlève rien à son intérêt.
🎬 RENGER 📼
C’est la rentrée scolaire pour Benjamin, jeune professeur remplaçant (et sans expérience) qui se retrouve malgré-lui confronté aux affres du métier. Heureusement, il pourra compter sur un groupe d’enseignants soudés avec qui il découvrira la passion de l’enseignement…
Après s’être intéressé au milieu médical avec Hippocrate (2014), Médecin De Campagne (2016) & Première année (2018), Thomas Lilti reste dans le domaine du service public en s’intéressant cette fois-ci au milieu scolaire en dressant le portrait d’un groupe d’individus qui ont tous la même passion, celle de la transmission.
Un métier sérieux (2023) est une chronique assez juste et réaliste des profs dans l’Éducation Nationale au sein d’un collègue de banlieue parisienne (les aléas d’une salle de classe, le conseil de discipline, le craquage des profs, la journée de travail qui n’en finit pas avec la correction des copies jusqu’à pas d’heure, …). Les joies, les peines, les désillusions, les déconvenues et toujours cette soif de transmettre. Si le film ne révolutionne pas le genre et ne nous apporte pas une nouvelle cartographie du métier d’enseignant, il parvient néanmoins à croquer des personnages forts en gueule, tendres, émouvants & passionnants (mais qui s’avèrent en même très typés et facilement identifiables).
Néanmoins, on sent la volonté du réalisateur de ne pas vouloir fâcher et de ne pas taper là où ça fait mal. Il n’égratigne pas trop l’Éducation Nationale et enjolive le métier de professeur en dépeignant une (trop) belle cohésion entre les individus (ils s'entraident, mangent ensemble, font du covoiturage, sortent le soir, …), tout en dévoilant certains aspects négatifs du métier. Mais tout cela n’empêche nullement le film d’être une belle réussite, en grande partie grâce à une distribution très réussie (Vincent Lacoste, François Cluzet, Adèle Exarchopoulos, William Lebghil & Louise Bourgoin).
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Après s’être intéressé au milieu médical avec Hippocrate (2014), Médecin De Campagne (2016) & Première année (2018), Thomas Lilti reste dans le domaine du service public en s’intéressant cette fois-ci au milieu scolaire en dressant le portrait d’un groupe d’individus qui ont tous la même passion, celle de la transmission.
Un métier sérieux (2023) est une chronique assez juste et réaliste des profs dans l’Éducation Nationale au sein d’un collègue de banlieue parisienne (les aléas d’une salle de classe, le conseil de discipline, le craquage des profs, la journée de travail qui n’en finit pas avec la correction des copies jusqu’à pas d’heure, …). Les joies, les peines, les désillusions, les déconvenues et toujours cette soif de transmettre. Si le film ne révolutionne pas le genre et ne nous apporte pas une nouvelle cartographie du métier d’enseignant, il parvient néanmoins à croquer des personnages forts en gueule, tendres, émouvants & passionnants (mais qui s’avèrent en même très typés et facilement identifiables).
Néanmoins, on sent la volonté du réalisateur de ne pas vouloir fâcher et de ne pas taper là où ça fait mal. Il n’égratigne pas trop l’Éducation Nationale et enjolive le métier de professeur en dépeignant une (trop) belle cohésion entre les individus (ils s'entraident, mangent ensemble, font du covoiturage, sortent le soir, …), tout en dévoilant certains aspects négatifs du métier. Mais tout cela n’empêche nullement le film d’être une belle réussite, en grande partie grâce à une distribution très réussie (Vincent Lacoste, François Cluzet, Adèle Exarchopoulos, William Lebghil & Louise Bourgoin).
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Donc Thomas Lilti est en train de créer son propre Cinematic Universe, car après trois films où il abordait la médecine et les problèmes liés à la profession, le voici qui s’attaque à l’éducation nationale.
Et comme les trois précédents, son nouveau film vaut amplement le détour.
Ce qui fait que son cinéma fonctionne aussi bien, c’est qu’il est vraiment documenté, que ses personnages sont travaillés et surtout admirablement interprétés. Ça fait que le spectateur y croit, donnant souvent l’impression d’être à la limite du documentaire
UN MÉTIER SÉRIEUX est un film choral, qui va multiplier les rôles des enseignants, qui seront au cœur du film. Les élèves sont d’ailleurs assez en retrait, mis à part un jeune qui sera au centre de la scène la plus marquante du film.
Autre point fort du film, c’est qu’il n’est pas manichéen et arrivera à faire réfléchir le spectateur sur des problématiques dont la solution pourrait sembler évidente de prime abord.
Il pointe ainsi dans son film les failles d’un système, sans pour autant épargner les professeurs, mais en montrant la difficulté d'une profession souvent décriée.
Même si il y a un ton assez grave dans l’ensemble, mettant le spectateur face à toutes les difficultés liées au métier d’enseignant, il y a un côté feelgood qui survole l’ensemble
Dès le générique où des images d’archives s’enchainent sur le Wonderfull world de Sam Cooke, apportant une certaine nostalgie sur la vie au collège qu'on a à peut près tous connu.
On prend plaisir suivre cette année scolaire auprès de cette bande d’enseignants où un réel esprit de camaraderie traverse l’écran et où l’humour fait souvent mouche.
Il faut dire que Thomas Lilti sait s’entourer et surtout tire le meilleur de ses comédiens. Que ce soit Vincent Lacoste, Adèle Exarchopoulos, François Cluzet, ou William Ledghil, ils brillent tous par le naturel de leur jeu. Mais c’est surtout Louise Bourgoin, qui impressionne dans le rôle de cette prof, dépassée par son métier, sa vie de famille, et à la limite du burnout.
Alors, oui, on peut reprocher au film de placer son action dans un collège de banlieue plutôt tranquille, mais ça lui permet de pointer du doigt sur plusieurs failles du système en 1h40, là où un film n’aurait surement pas suffit si l’action avait lieu dans un collège ZEP ou Segpa.
D’autant plus que le film souffre d’un souci inhérent au genre du film choral : on en voudrait plus.
Un peu comme le remarquable JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES en début d’année, ou même un précédent film de Thomas Lilti : HYPOCRATHE. D’ailleurs, pour ce dernier, le film s’est décliné en une série, et ça ne serait pas étonnant que celui-ci en fasse de même, tellement il y aurait de choses à développer.
Il tombe aussi peut être parfois dans la facilité de la musique qui vient continuellement appuyer les émotions.
Mais le principal, c’est que ça fonctionne et que finalement on passe un agréable moment, et rien que pour ça, ça mérite d'y jeter un œil.
https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
Et comme les trois précédents, son nouveau film vaut amplement le détour.
Ce qui fait que son cinéma fonctionne aussi bien, c’est qu’il est vraiment documenté, que ses personnages sont travaillés et surtout admirablement interprétés. Ça fait que le spectateur y croit, donnant souvent l’impression d’être à la limite du documentaire
UN MÉTIER SÉRIEUX est un film choral, qui va multiplier les rôles des enseignants, qui seront au cœur du film. Les élèves sont d’ailleurs assez en retrait, mis à part un jeune qui sera au centre de la scène la plus marquante du film.
Autre point fort du film, c’est qu’il n’est pas manichéen et arrivera à faire réfléchir le spectateur sur des problématiques dont la solution pourrait sembler évidente de prime abord.
Il pointe ainsi dans son film les failles d’un système, sans pour autant épargner les professeurs, mais en montrant la difficulté d'une profession souvent décriée.
Même si il y a un ton assez grave dans l’ensemble, mettant le spectateur face à toutes les difficultés liées au métier d’enseignant, il y a un côté feelgood qui survole l’ensemble
Dès le générique où des images d’archives s’enchainent sur le Wonderfull world de Sam Cooke, apportant une certaine nostalgie sur la vie au collège qu'on a à peut près tous connu.
On prend plaisir suivre cette année scolaire auprès de cette bande d’enseignants où un réel esprit de camaraderie traverse l’écran et où l’humour fait souvent mouche.
Il faut dire que Thomas Lilti sait s’entourer et surtout tire le meilleur de ses comédiens. Que ce soit Vincent Lacoste, Adèle Exarchopoulos, François Cluzet, ou William Ledghil, ils brillent tous par le naturel de leur jeu. Mais c’est surtout Louise Bourgoin, qui impressionne dans le rôle de cette prof, dépassée par son métier, sa vie de famille, et à la limite du burnout.
Alors, oui, on peut reprocher au film de placer son action dans un collège de banlieue plutôt tranquille, mais ça lui permet de pointer du doigt sur plusieurs failles du système en 1h40, là où un film n’aurait surement pas suffit si l’action avait lieu dans un collège ZEP ou Segpa.
D’autant plus que le film souffre d’un souci inhérent au genre du film choral : on en voudrait plus.
Un peu comme le remarquable JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES en début d’année, ou même un précédent film de Thomas Lilti : HYPOCRATHE. D’ailleurs, pour ce dernier, le film s’est décliné en une série, et ça ne serait pas étonnant que celui-ci en fasse de même, tellement il y aurait de choses à développer.
Il tombe aussi peut être parfois dans la facilité de la musique qui vient continuellement appuyer les émotions.
Mais le principal, c’est que ça fonctionne et que finalement on passe un agréable moment, et rien que pour ça, ça mérite d'y jeter un œil.
https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
"Un métier sérieux" et un bon film sur le déroulement de la vie du corps enseignant d'un collège . Bonne mise en scène , bons acteurs.
Le métier de prof devant et après la classe.
J'ai aimé que le film montre le métier à la fois devant les élèves et le travail à faire une fois la classe partie : corrections, préparations, vie familiale.
J'ai aimé qu'il n'y ai pas d'histoires d'amour développées, cela aurait gâché les histoires à mon avis.
Il manque toutefois les surveillants, CPE et prof-doc, mais le film aurait été trop long : il ne se focalise que sur le métier d'enseignant.
J'ai adoré la séquence avec l'inspectrice revêche et peu gracieuse, qui donne peu de conseils.
Car oui, dans chaque prof, il y a un petit coeur qui bat.....
J'ai aimé que le film montre le métier à la fois devant les élèves et le travail à faire une fois la classe partie : corrections, préparations, vie familiale.
J'ai aimé qu'il n'y ai pas d'histoires d'amour développées, cela aurait gâché les histoires à mon avis.
Il manque toutefois les surveillants, CPE et prof-doc, mais le film aurait été trop long : il ne se focalise que sur le métier d'enseignant.
J'ai adoré la séquence avec l'inspectrice revêche et peu gracieuse, qui donne peu de conseils.
Car oui, dans chaque prof, il y a un petit coeur qui bat.....
De l'humanité, filmée à hauteur de prof. Thomas Lilti continue de faire du cinéma avec sincérité. Là, nous plongeons dans la réalité du monde de l'enseignement. Une belle brochette d'acteurs dont certains font déjà partie de sa bande fétiche : Vincent Lacoste, François Cluzet, William Lebghil et Louise Bourgoin. Tout sonne juste avec des collégiens qui ne sont pas en reste dans ce film choral qui nous confronte aux difficultés et aux plaisirs quotidiens d'un collège, du statut de proviseur à celui de prof en passant par les élèves et leurs parents. A voir !
Film très bien joué sauf le principal que je ne trouve pas crédible dans son jeu et sa tenue. Sans doute très bien documenté, mais morose. Il reflète sans doute bien la réalité des profs de collègue d'aujourd'hui et elle ne fait pas envie. En résumé, un film réaliste, rasoir, qui ne donnera surtout à personne l'envie d'être prof.
Alice025
Un film simple mais intéressant sur le milieu de l'enseignement scolaire au collège.
Le casting est très sympathique avec des rôles très justes et réalistes. On est en immersion dans la vie de ces professeurs et de ces élèves, avec les doutes, la joie, l'anxiété ou encore l'apprentissage.
Un film plaisant et sincère dans sa forme, agréable à visionner.
http://cinephile-critique.over-blog.com
Le casting est très sympathique avec des rôles très justes et réalistes. On est en immersion dans la vie de ces professeurs et de ces élèves, avec les doutes, la joie, l'anxiété ou encore l'apprentissage.
Un film plaisant et sincère dans sa forme, agréable à visionner.
http://cinephile-critique.over-blog.com
Yves G.
Doctorant besogneux en sciences physiques, après avoir échoué en médecine, Benjamin (Vincent lacoste) accepte un remplacement en mathématiques au collège. Ses premiers pas sont difficiles. Il a du mal à se faire respecter de ses élèves et, plus encore, à s’en faire comprendre. mais il peut compter sur l’accueil chaleureux et le soutien de ses collègues du lycée Molière : Meriem (Adèle Exarchopoulos), une autre prof de maths qui a un contact fantastique avec ses élèves, Fouad (William Lebghil), le prof d’anglais sur qui tout glisse, Sandrine (Louise Bourgoin), la prof de SVT psycho-rigide et Pierre (François Cluzet), le vieux prof de français qui leur sert à tous de grand frère ou de parrain.
C’est peu dire que j’avais beaucoup de réticence avant d’aller voir le nouveau film de Thomas Lilti, ce médecin généraliste passé par passion du cinéma à la réalisation et qui avait si bien documenté dans "Hippocrate", "Médecin de campagne" et "Première année" le mal-être de l’hôpital et des professions de santé. Je pensais déjà en avoir épuisé les charmes en lisant son résumé, en regardant son affiche et en voyant sa bande-annonce : une longue publicité comme on en a déjà vu tellement ("La Vie scolaire", "Les Héritiers", "Entre les murs"…) pour l’Education nationale, dont la sortie coïncide opportunément avec la rentrée des classes, mettant à l’honneur une poignée de sympathiques enseignants qui, malgré un salaire insuffisant, une hiérarchie obtuse et un manque de moyens criant, réussissent tant bien que mal à transmettre à des élèves dont l’attention devient de plus en plus difficile à capter mais tout compte fait attachants, un peu de connaissance et beaucoup d’humanité.
Ce cahier des charges bien-pensant à souhait est hélas scrupuleusement rempli. Un métier sérieux passe en revue l’ensemble des épreuves que rencontre un professeur : les classes incontrôlables, le conseil de discipline convoqué pour sanctionner un élève qui est sorti des clous au risque de l’exclure définitivement, les frites à la cantine, la classe de mer, l’exercice alerte incendie et ses consignes inapplicables, etc… (il y manquait peut-être l’altercation avec le parent d’élève qui se pique d’apprendre au professeur son métier, une scène à peine ébauchée et qui, à en croire les professeurs de plus en plus souvent confrontés à cette situation désagréable, est hélas monnaie courante aujourd’hui).
Mais Thomas Lilti exécute ce programme imposé avec un tel talent qu’après une première demi-heure un peu lente à démarrer, on s’y laisse prendre. La galerie de personnages, brillamment interprétés par quelques-uns des meilleurs acteurs français du moment dont Lilti a su gagner la fidélité – Vincent Lacoste jouait déjà dans "Hippocrate", François Cluzet dans "Médecin de campagne" et William Lebghil dans "Première année" – ne se réduit pas à des caricatures. Chacun gagne en profondeur au fur et à mesure que le film progresse au point qu’on en vient à l’apprécier comme le premier épisode d’une série à venir (sur le modèle de "Hippocrate" qui sait ?). En particulier la façon dont leurs vies privées et leur travail s’entremêlent, qu’on aurait pu craindre artificielle, est très bien réussie, qui montre qu’un bon prof, capable de résister à une classe de trente élèves, peut échouer dans l’éducation de son gamin – et vice-versa.
J’ai bien sûr fondu une fois encore pour Adèle Exarchopoulos que je trouve confondante de naturel et pour François Cluzet en vieux briscard de la salle des profs. Mais il faut aussi saluer le rôle terriblement ingrat de Louise Bourgoin.
Sans doute Thomas Lilti n’est-il guère sorti de sa zone de confort en sortant de l’hôpital. Sans doute ce film-là augure-t-il le suivant qu’il pourrait consacrer à la police et celui d’après à la magistrature, en attendant ceux sur les gardes-forestiers et les inspecteurs des impôts peut-être…. Ils utiliseront peut-être les mêmes recettes. mais, quand la recette est bonne, pourquoi ne pas la réutiliser ?
C’est peu dire que j’avais beaucoup de réticence avant d’aller voir le nouveau film de Thomas Lilti, ce médecin généraliste passé par passion du cinéma à la réalisation et qui avait si bien documenté dans "Hippocrate", "Médecin de campagne" et "Première année" le mal-être de l’hôpital et des professions de santé. Je pensais déjà en avoir épuisé les charmes en lisant son résumé, en regardant son affiche et en voyant sa bande-annonce : une longue publicité comme on en a déjà vu tellement ("La Vie scolaire", "Les Héritiers", "Entre les murs"…) pour l’Education nationale, dont la sortie coïncide opportunément avec la rentrée des classes, mettant à l’honneur une poignée de sympathiques enseignants qui, malgré un salaire insuffisant, une hiérarchie obtuse et un manque de moyens criant, réussissent tant bien que mal à transmettre à des élèves dont l’attention devient de plus en plus difficile à capter mais tout compte fait attachants, un peu de connaissance et beaucoup d’humanité.
Ce cahier des charges bien-pensant à souhait est hélas scrupuleusement rempli. Un métier sérieux passe en revue l’ensemble des épreuves que rencontre un professeur : les classes incontrôlables, le conseil de discipline convoqué pour sanctionner un élève qui est sorti des clous au risque de l’exclure définitivement, les frites à la cantine, la classe de mer, l’exercice alerte incendie et ses consignes inapplicables, etc… (il y manquait peut-être l’altercation avec le parent d’élève qui se pique d’apprendre au professeur son métier, une scène à peine ébauchée et qui, à en croire les professeurs de plus en plus souvent confrontés à cette situation désagréable, est hélas monnaie courante aujourd’hui).
Mais Thomas Lilti exécute ce programme imposé avec un tel talent qu’après une première demi-heure un peu lente à démarrer, on s’y laisse prendre. La galerie de personnages, brillamment interprétés par quelques-uns des meilleurs acteurs français du moment dont Lilti a su gagner la fidélité – Vincent Lacoste jouait déjà dans "Hippocrate", François Cluzet dans "Médecin de campagne" et William Lebghil dans "Première année" – ne se réduit pas à des caricatures. Chacun gagne en profondeur au fur et à mesure que le film progresse au point qu’on en vient à l’apprécier comme le premier épisode d’une série à venir (sur le modèle de "Hippocrate" qui sait ?). En particulier la façon dont leurs vies privées et leur travail s’entremêlent, qu’on aurait pu craindre artificielle, est très bien réussie, qui montre qu’un bon prof, capable de résister à une classe de trente élèves, peut échouer dans l’éducation de son gamin – et vice-versa.
J’ai bien sûr fondu une fois encore pour Adèle Exarchopoulos que je trouve confondante de naturel et pour François Cluzet en vieux briscard de la salle des profs. Mais il faut aussi saluer le rôle terriblement ingrat de Louise Bourgoin.
Sans doute Thomas Lilti n’est-il guère sorti de sa zone de confort en sortant de l’hôpital. Sans doute ce film-là augure-t-il le suivant qu’il pourrait consacrer à la police et celui d’après à la magistrature, en attendant ceux sur les gardes-forestiers et les inspecteurs des impôts peut-être…. Ils utiliseront peut-être les mêmes recettes. mais, quand la recette est bonne, pourquoi ne pas la réutiliser ?
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