AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
4,1
218 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Fire of Love ?
5
3 critiques
4
7 critiques
3
5 critiques
2
0 critique
1
0 critique
0
0 critique
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Ufuk K
"Fire of Love" diffusé sur Disney+, nommé cette année aux oscars (catégorie documentaire) est un documentaire d'une beauté rare. En effet la réalisatrice Sara Dosa raconte la vie des volcanologues Katia et Maurice Kraff (deux français) qui ont exploré durant des années les plus dangereux volcans du monde, les images sont souvent impressionnantes dans un récit tendre et brutal à la fois qui m'a permit de comprendre un monde que je connaissais très peu, dommage que l'ensemble soit un peu bavard.
Excellent documentaire sur deux vulcanologues français. Je ne m'intéresse pas particulièrement aux volcans mais j'ai trouvé ce documentaire très intéressant et très bon. Effectivement, ces deux scientifiques ont risques leurs vies pour pourvoir filme ces volcans en éruption, c'est donc évidement extrêmement spectaculaire, les éruptions sont sublimes. Le montage est très bien réalisé, les passages en français sont ne sont pas traduit, ce qui donc un aspect encore plus réaliste, le documentaire est bien rythmé et intéressant.
🎬 RENGER 📼
Katia & Maurice Krafft étaient un couple de volcanologues intrépides, des passionnés plus que de raison qui les entrainaient à chaque fois aux quatre coins du globe, ne se souciant guère de leur sécurité, ils auront pendant plus de 20ans documentés tous leurs déplacements, traquant la moindre éruption, que ce soit des volcans rouges éruptifs (avec ses coulées de lave) ou des volcans gris effusifs (avec ses impressionnantes explosions et ses panaches de fumées).
Ce couple originaire d’Alsace se sera fait un nom dans le milieu de la volcanologie. Tout deux très réputés dans leur domaine, ils ont écrit bon nombre de revues et réalisés plusieurs films. C’est au cours d’une exploration au Japon, sur un volcan en éruption, qu’ils perdront tous les deux la vie, en juin 1991, emportés par une nuée ardente.
Avec ce film, Sara Dosa revient sur leur histoire passionnelle, une vie de couple entièrement dédiée à leur passion (dévorante). Fire of Love (2022) est intégralement composé d’images d’archives filmées par le couple et entrecoupés par quelques passages télévisés et diverses interviews (notamment à la télévision française). Ils ne partaient jamais sans leur caméra et appareil photo, si bien qu’à chaque expédition, ils revenaient avec des images à couper le souffle, filmées en 16mm.
De l’Etna au Stromboli en Italie, du Nyiragongo au Zaïre au Krakatau en Indonésie, du mont Saint Helens dans l'État de Washington au mont Augustine en Alaska, en passant par le Nevado del Ruiz en Colombie jusqu’à la fatale dernière expédition sur le mont Uzen au Japon, on suit le couple d’aventureux d’éruption en éruption, où chaque expédition ne ressemble jamais à la précédente.
Les images sont saisissantes et laisse parfois sans voix, notamment celles de l’éruption du Nyiragongo en 1977 (avec son lac de lave qui s’est déversé sur les villages environnants avec son flot de lave frôlant les 60 à 70 km/h), celle du mont Saint Helens en 1980 ou encore celle du Nevado del Ruiz en 1985 tuant entre 21 000 & 25 000 personnes.
On y découvre aussi de fortes personnalités, ils savaient pertinemment ce qu’ils cherchaient, le frisson et l’adrénaline, comme en témoigne cette scène improbable où Maurice Krafft traverse sur un banal bateau pneumatique (« acheté 100 francs aux puces ») un lac acide (et pas n’importe lequel, le Kawah Ijen, dans l’île de Java, réputé comme étant le lac le plus acide au monde !). A cette époque, il était obnubilé par une seule chose, celle de pouvoir descendre en canot une coulée de lave, il avait alors décidé de s’entraîner sur ce lac au péril de sa vie et des scientifiques qui l’accompagnaient.
Des images saisissantes et des personnalités passionnantes, qui auront risqué leur vie pour documenter, comprendre et apprendre des volcans. Heureux hasard du calendrier, un second film sur le couple Krafft a vu le jour au même moment (The Fire Within : A Requiem for Katia and Maurice Krafft, de Werner Herzog).
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Ce couple originaire d’Alsace se sera fait un nom dans le milieu de la volcanologie. Tout deux très réputés dans leur domaine, ils ont écrit bon nombre de revues et réalisés plusieurs films. C’est au cours d’une exploration au Japon, sur un volcan en éruption, qu’ils perdront tous les deux la vie, en juin 1991, emportés par une nuée ardente.
Avec ce film, Sara Dosa revient sur leur histoire passionnelle, une vie de couple entièrement dédiée à leur passion (dévorante). Fire of Love (2022) est intégralement composé d’images d’archives filmées par le couple et entrecoupés par quelques passages télévisés et diverses interviews (notamment à la télévision française). Ils ne partaient jamais sans leur caméra et appareil photo, si bien qu’à chaque expédition, ils revenaient avec des images à couper le souffle, filmées en 16mm.
De l’Etna au Stromboli en Italie, du Nyiragongo au Zaïre au Krakatau en Indonésie, du mont Saint Helens dans l'État de Washington au mont Augustine en Alaska, en passant par le Nevado del Ruiz en Colombie jusqu’à la fatale dernière expédition sur le mont Uzen au Japon, on suit le couple d’aventureux d’éruption en éruption, où chaque expédition ne ressemble jamais à la précédente.
Les images sont saisissantes et laisse parfois sans voix, notamment celles de l’éruption du Nyiragongo en 1977 (avec son lac de lave qui s’est déversé sur les villages environnants avec son flot de lave frôlant les 60 à 70 km/h), celle du mont Saint Helens en 1980 ou encore celle du Nevado del Ruiz en 1985 tuant entre 21 000 & 25 000 personnes.
On y découvre aussi de fortes personnalités, ils savaient pertinemment ce qu’ils cherchaient, le frisson et l’adrénaline, comme en témoigne cette scène improbable où Maurice Krafft traverse sur un banal bateau pneumatique (« acheté 100 francs aux puces ») un lac acide (et pas n’importe lequel, le Kawah Ijen, dans l’île de Java, réputé comme étant le lac le plus acide au monde !). A cette époque, il était obnubilé par une seule chose, celle de pouvoir descendre en canot une coulée de lave, il avait alors décidé de s’entraîner sur ce lac au péril de sa vie et des scientifiques qui l’accompagnaient.
Des images saisissantes et des personnalités passionnantes, qui auront risqué leur vie pour documenter, comprendre et apprendre des volcans. Heureux hasard du calendrier, un second film sur le couple Krafft a vu le jour au même moment (The Fire Within : A Requiem for Katia and Maurice Krafft, de Werner Herzog).
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Maurice et Katia Krafft sont devenus après leur mort au pied du mot Unzen au Japon en 1991, un couple iconique de vulcanologues, bravant beaucoup (trop) de danger entre 1969 et 1991 pour améliorer les connaissances scientifiques sur les volcans et leurs différents types (effusifs, éruptifs).
Comme le commandant Cousteau ou Haroun Tazieff, ils ont bien compris l'importance de diffuser leurs connaissances, à la fois pour gagner leur vie et pour alerter les politiques des dangers de vivre à proximité de volcans.
Ce documentaire est passionnant, mais n'intègre pas les critiques qu'a formulé Haroun Tazieff à l'époque sur leur mises en danger respectives. Le documentaire va loin dans l'analyse de la passion de ce couple pour ce spectacle magnifique mais très dangereux de la nature. C'est vraiment sa grande qualité.
Et pour les passionnés de volcans, un tel documentaire sur grand écran a toute sa place.
Comme le commandant Cousteau ou Haroun Tazieff, ils ont bien compris l'importance de diffuser leurs connaissances, à la fois pour gagner leur vie et pour alerter les politiques des dangers de vivre à proximité de volcans.
Ce documentaire est passionnant, mais n'intègre pas les critiques qu'a formulé Haroun Tazieff à l'époque sur leur mises en danger respectives. Le documentaire va loin dans l'analyse de la passion de ce couple pour ce spectacle magnifique mais très dangereux de la nature. C'est vraiment sa grande qualité.
Et pour les passionnés de volcans, un tel documentaire sur grand écran a toute sa place.
Des images authentiques, fortes et émouvantes, sublimées par une très belle bande sonore et musicale. Ce documentaire permet de faire renaître les volcans et leurs enfants adoptifs : Katia et Maurice Krafft. Bravo !
Prenant et saisissant par la beauté de ces images, le documentaire allie à la fois la passion et quête obstinée de ses deux protagonistes.
Yves G.
Katia et Maurice Krafft furent deux vulcanologues alsaciens qui sillonnèrent le monde pour y filmer et y photographier des volcans en irruption.
Coup sur coup deux réalisateurs leur consacrent un documentaire. Celui de Werner Herzog, "Au cœur des volcans Requiem pour Katia et Maurice Krafft", est diffusé en ce moment sur Arte. Celui de Sara Dosa, pour des raisons mystérieuses, a trouvé le chemin des salles. Il utilise le fonds énorme de films Super-8 que Maurice Krafft a tournés toute sa vie durant, son épouse préférant elle la photo. Son matériel à l’époque était encombrant et rudimentaire. On imagine volontiers la révolution qu’aurait constituée pour eux la miniaturisation et le perfectionnement des caméras.
Les images n’en restent pas moins étonnantes voire hypnotisantes. Comme dans la photo en affiche du documentaire, le jeu des échelles suggère une proximité trompeuse des vulcanologues, souvent déguisés dans des combinaisons futuristes dignes de Tintin, et des volcans en éruption qu’ils observent. On frémit tout à la fois de la grandiose beauté des phénomènes naturels qu’on nous montre et des dangers que ces volcanologues intrépides voire inconscients prennent. Par exemple lorsqu’ils pagaient tranquillement sur un lac d’acide en Indonésie, à bord d’un frêle Zodiac « acheté cent francs aux puces ».
Katia et Maurice Krafft possédaient un solide bagage scientifique : elle était chimiste, il était géologue. Mais ils n’étaient pas professeurs. On ne nous dit rien – mais on imagine aisément – le mépris dans lequel l’Université tenait ces têtes brûlées. Ils vivaient des livres et des films qu’ils réalisaient à partir de leurs voyages. On regrette de ne pas en savoir plus sur ce volet-là de leurs vies, sans doute moins exaltants que l’autre, mais indispensable à son financement.
Un des angles d’attaque du film est l’amour que se portaient ces deux aventuriers, leur complicité, leur complémentarité. Un amour qui n’est pas très démonstratif – on est encore dans la France collet-monté des Trente glorieuses. Mais un amour qui illustre mieux que de longs discours la phrase bien connue de Saint-Exupéry : « Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction. » Leur passion commune pour les volcans emportait tout, jusqu’à leur désir d’enfant – la voix off affirme sans explication qu’ils y ont renoncé – et à leur instinct de survie – ils meurent ensemble sur les pentes du mont Unzen emportés par une nuée ardente en juin 1991 dans des conditions qu’ils avaient pressenties et acceptées.
Coup sur coup deux réalisateurs leur consacrent un documentaire. Celui de Werner Herzog, "Au cœur des volcans Requiem pour Katia et Maurice Krafft", est diffusé en ce moment sur Arte. Celui de Sara Dosa, pour des raisons mystérieuses, a trouvé le chemin des salles. Il utilise le fonds énorme de films Super-8 que Maurice Krafft a tournés toute sa vie durant, son épouse préférant elle la photo. Son matériel à l’époque était encombrant et rudimentaire. On imagine volontiers la révolution qu’aurait constituée pour eux la miniaturisation et le perfectionnement des caméras.
Les images n’en restent pas moins étonnantes voire hypnotisantes. Comme dans la photo en affiche du documentaire, le jeu des échelles suggère une proximité trompeuse des vulcanologues, souvent déguisés dans des combinaisons futuristes dignes de Tintin, et des volcans en éruption qu’ils observent. On frémit tout à la fois de la grandiose beauté des phénomènes naturels qu’on nous montre et des dangers que ces volcanologues intrépides voire inconscients prennent. Par exemple lorsqu’ils pagaient tranquillement sur un lac d’acide en Indonésie, à bord d’un frêle Zodiac « acheté cent francs aux puces ».
Katia et Maurice Krafft possédaient un solide bagage scientifique : elle était chimiste, il était géologue. Mais ils n’étaient pas professeurs. On ne nous dit rien – mais on imagine aisément – le mépris dans lequel l’Université tenait ces têtes brûlées. Ils vivaient des livres et des films qu’ils réalisaient à partir de leurs voyages. On regrette de ne pas en savoir plus sur ce volet-là de leurs vies, sans doute moins exaltants que l’autre, mais indispensable à son financement.
Un des angles d’attaque du film est l’amour que se portaient ces deux aventuriers, leur complicité, leur complémentarité. Un amour qui n’est pas très démonstratif – on est encore dans la France collet-monté des Trente glorieuses. Mais un amour qui illustre mieux que de longs discours la phrase bien connue de Saint-Exupéry : « Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction. » Leur passion commune pour les volcans emportait tout, jusqu’à leur désir d’enfant – la voix off affirme sans explication qu’ils y ont renoncé – et à leur instinct de survie – ils meurent ensemble sur les pentes du mont Unzen emportés par une nuée ardente en juin 1991 dans des conditions qu’ils avaient pressenties et acceptées.
Sara Dosa nous raconte l’histoire du couple Krafft , couple de Volcanologue , qui a passé sa vie à étudier tous les volcans de la planète jusqu’à y périr , que des images d’archives , travail exceptionnel , ce documentaire est une merveille .
Très bon documentaire sur un couple atypique de volcanologues français qui ont été jusqu'au bout de leur passion pour les volcans... Certaines images sont vraiment impressionnantes... Elles nous rappellent à quel point l être humain est petit face aux forces de la Nature... La fin est émouvante dans le sens où on sait qu'ils ont été proche l'un de l autre jusqu'à la toute fin...
Ce film documentaire est un vibrant hommage au travail réalisé par Katia et Maurice Krafft dans le domaine de la volcanologie.
Entre monde poétique et réalité du terrain ce film retrace la vie de ce couple hors du commun. Pour cela la réalisatrice va utiliser des images d'archives télévisuelles mais surtout des images issue des propres archives du couple. Entre poésie et science la réalisatrice nous démontre le travail essentiel de ces deux volcanologues qui ont marqués leur époque et dont le travail et les résultats scientifiques forment les volcanologues de demain.
Mais surtout leur travail a permis de prendre conscience de la force destructrice des volcans et ainsi de mettre en place des plans d'évacuation que le couple a écrit et défendu.
Ce travail documentaire par sa narration et ses images rend hommage au but de ce couple de scientifique dont la vocation première était d'apprendre et comprendre pour tenter de prévenir et sauver des vies.
Une très grande réussite.
Entre monde poétique et réalité du terrain ce film retrace la vie de ce couple hors du commun. Pour cela la réalisatrice va utiliser des images d'archives télévisuelles mais surtout des images issue des propres archives du couple. Entre poésie et science la réalisatrice nous démontre le travail essentiel de ces deux volcanologues qui ont marqués leur époque et dont le travail et les résultats scientifiques forment les volcanologues de demain.
Mais surtout leur travail a permis de prendre conscience de la force destructrice des volcans et ainsi de mettre en place des plans d'évacuation que le couple a écrit et défendu.
Ce travail documentaire par sa narration et ses images rend hommage au but de ce couple de scientifique dont la vocation première était d'apprendre et comprendre pour tenter de prévenir et sauver des vies.
Une très grande réussite.
Superbe documentaire sur l'histoire de 2 volcanologues. Images incroyables avec un message important sur nos relations avec la nature et sa puissance.
On ne pense jamais que dans le temps des sociétés, calibré sur les machines, le transport, la fluctuation des marchandises et des hommes, il y a un arbitraire. C’est une pensée que je n’ai jamais vraiment eu et le film me l’a fait passer. C’est toute l’intelligence d’un film qui se veut, je pense, grand public que de faire passer ce type de reflexion.
Ce documentaire aurait pu être filmé par Wes Anderson, des images magnifiques et une narration immersive avec un super montage.
Très bon documentaire, fait en très grande partie avec le fond documentaire du couple Krafft. La narration et le montage sont très intelligents et efficaces. Nous avons passé un très bon moment 😀
Ce film exceptionnel "Fire of Love" met à l'honneur, l'amour "volcanique et en fusion" entre Katia et Maurice des amis emportés, tous les Deux par leur passion !
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse