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    Palm Trees and Power Lines
    Note moyenne
    3,5
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    4 critiques spectateurs

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    5 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2023
    Une histoire d'amour entre une jeune fille de 17ans et un homme plus âgé. Lentement, l'homme apparaît au spectateur comme un manipulateur, jouant avec les émotions de Léa, la poussant à s'engager verbalement et physiquement le plus possible dans leur jeune relation et soufflant dans chaque discussion les arguments qui la pousseront à couper les liens avec ses proches. C'est pesant mais en même temps intrigant d'attendre de découvrir ses réelles intentions et de comment Léa va réagir.

    Un film prenant qui sonne juste sur un sujet délicat, avec une mise en scène sobre et efficace.

     Certains n'ont pas aimé la fin, je la trouve parfaite, spoiler : elle s'inscrit pour moi dans le sens du film : on peut difficilement se détacher de ce genre d'individu seul, même quand on est conscient de sa nuisibilité.
    FaRem
    FaRem

    8 792 abonnés 9 636 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2023
    Lea est en vacances d'été et elle s'ennuie profondément. Le manque d'activité n'est pas la seule chose qui l'ennuie, car elle ne semble ni s'amuser ni prendre du plaisir avec ses amis ou son petit-ami. Non pas qu'elle les prend de haut ou qu'elle se pense meilleure qu'eux, mais on sent que leur immaturité la dérange. Lorsqu'elle rencontre Tom, qui a le double de son âge, elle a l'impression d'être avec quelqu'un qui la comprend. Il se montre compréhensif, rassurant et la fait rêver. En soi, il ne fait pas grand-chose, car une fille de son âge est généralement facilement influençable. Adaptée du court-métrage éponyme qui ne faisait que poser les bases au point d'être frustrant, la version longue se montre plus convaincante dans son approche et son récit. Jamie Dack raconte comment cet homme s'y prend pour mettre en place son emprise psychologique. Les belles paroles, l'isolement progressif avant de demander une preuve d'amour... "Palm Trees and Power Lines" est glauque et troublant, mais il ne s'éloigne pas assez des sentiers battus à mon goût. J'ai apprécié ce film qui met mal à l'aise et qui est bien incarné, mais il reste trop sage et surtout trop prévisible même si pour ce dernier point, il y a cette volonté de faire quelque chose de réaliste, car on parle d'un sujet commun aux États-Unis.
    Poethique
    Poethique

    42 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 avril 2023
    Le récit réaliste d’une emprise. Jamie Dack prend son temps, sans que cela ne soit à aucun moment ennuyeux, pour montrer les rapports entre adolescents, leurs secrets, leur ennui, leur désir d’amour absolu, leur vulnérabilité. Par l’extrême justesse des dialogues et des scènes au plus près de la vie telle qu’elle est, grâce aussi à une interprétation exceptionnelle, ce film réussit à nous plonger dans la psyché de nos 16-17 ans, où l’on n'existait qu’au travers de nos relations amoureuses. Et l’on ne peut que se sentir bouleversés par cette histoire, qui aurait pu nous arriver.
    Jusqu’où est-on capables d’aller par amour ? Comment en arrive-t-on à ne plus savoir se protéger ? Ce sont aussi les questions que posent ce film, aussi beau que dérangeant.
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2023
    Palm Trees and Power Lines vous plonge dans l'emprise psychologique, dans la dépendance malsaine d'une femme envers l'homme qui la manipule. Présenté au Festival de Deauville, ce film a séparé la salle en deux de façon très nette, dès la fin de sa dernière scène : pour nous, d'une tristesse pathétique de spoiler: se dire que cette jeune femme revient se mettre entre les pattes d'un énergumène pareil (on est très pessimiste pour la suite),
    tandis qu'un public plus âgé, ayant peut-être connu les affres des relations toxiques, se concentrait surtout sur le spoiler: caractère inéluctable du besoin de revenir ("à dix-sept ans, de toute façon, on n'est pas très clairvoyant, elle le quittera bien plus tard, à moins qu'il ne change"...). Qu'on se le dise, ce constat nous a assez embêté, en laissant un peu trop éclater la joie de l'héroïne lorsqu'elle recontacte son bourreau, et en ne soulignant finalement pas assez que ce recommencement est une mauvaise chose (il y aura, de toute façon, un groupuscule de spectateurs qui y verront une justification sur le fait qu'elle a raison de revenir... Soupir.)
    Malheureusement, Jamie Dack le confirme en session de questions-réponses en disant que le public international ne s'interroge pas sur cette fin, la réalisatrice écrème cette question de morale finale pour la première fois avec le public français, et c'est bien ce qui l'inquiète (et elle de conclure qu'il y a encore beaucoup de chemin à faire...). Jamie Dack, a même pris la liberté de ne pas suivre la fin du fait divers dont elle s'est inspirée (la jeune femme n'arrivait pas à recontacter son bourreau, et elle finissait à la fois soulagée mais aussi triste du fait de son Syndrome de Stockholm). En toute honnêteté, on aurait préféré mille fois cette fin, voir la cicatrice rougie qui fait mal sur le moment (se faire abandonner après un amour aveugle) mais qui, en blanchissant, aide à avancer. Aussi, on a eu parfois du mal à croire à ce personnage si aveugle sur le manège de son bourreau (on met cela sur le compte de l'âge, de la découverte du corps, des sentiments, des premières vraies erreurs de jugement... Ce qui nous a été vite démenti dans la salle, les plus jeunes étant les premiers à réagir pleinement aux "alertes rouges" de la toxicité de larelation), tandis que visuellement, on apprécie les beaux plans inspirés (de l'aveu de la réalisatrice, également photographe de profession) des films de Wong Kar Wai, on aime voir Jonathan Tucker jouer le mec véreux (il a lu les contes de Grimm et a "fait comme le loup qui charme la fillette"... C'est simple, et vraiment efficace !), et on transpire en voyant les scènes d'intimité entre Jonathan Tucker (40 ans) et Lily McInerny (24 ans), ce qu'on salue (les scènes n'ont pas été doublées, les acteurs ayant fait beaucoup de préparation et d'aménagement de ces scènes, en vue de pouvoir les jouer eux-mêmes). Cette fin ne nous a subjectivement pas plu (on aurait préféré la cicatrice, le sparadrap sale qu'on retire d'un coup sec), et le personnage principal nous donne des envies de le secouer, mais on ne boude certainement pas l'interprétation, la belle photographie, l'investissement des acteurs dans les scènes compliquées, et évidemment le débat (salutaire) qu'il lance entre les spectateurs. Et pour ceux qui se questionnent plutôt sur le titre (chacun son débat), on imagine qu'il veut montrer deux éléments incompatibles (les palmiers et les lignes haute tension), qui ne vont pas bien ensemble dans le paysage...
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