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FaRem
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3,0
Publiée le 6 janvier 2023
Les déchets des uns sont les trésors des autres et ils peuvent même devenir un ami... Brian est un homme solitaire un peu inadapté socialement qui vit dans un endroit reculé un peu misérable. C'est un inventeur compulsif aux inventions toutes plus ratées les unes que les autres. Cela ne le démotive pas, car "une porte se ferme et une autre s'ouvre". Un jour, il décide de créer un robot qui sera son compagnon, ce qui n'est pas immédiatement une réussite. À sa grande surprise, il découvre Charles qui est bien plus que ce qu'il aurait pu imaginer. Dans un premier temps, Charles a l'air d'un petit chien qui est content de voir son maitre arriver, mais il devient assez vite comme un adolescent auquel il est difficile de dire non. Faite de hauts et de bas, Jim Archer raconte l'attendrissante relation de ce duo étonnant à travers un faux documentaire à la fois mélancolique, amusant et touchant. Pour le coup, le film est une véritable valeur ajoutée au court-métrage sorti en 2017 qui posait les bases, mais qui n'était pas du tout aussi attachant ou fun à regarder.
"Brian and Charles" est un OFNI, aussi burlesque que détonnant. Du cinéma britannique sous son meilleur jour, à "observer" à la fois avec détachement et attention. Inattendu, clivant, à apprécier ou détester.
Brian and Charles traite d'un besoin fondamental de l'homme qui n'est autre que d'être entouré. Brian est un inventeur, et bricole toute sorte d'inventions toutes plus incongrues que les autres. Cependant, il est seul. Et un jour, il décide de créer Charles, un robot fait avec une machine à laver, qui deviendra son meilleur ami. Le personnage de Brian est purement exploité, on ressent une réelle empathie pour cet homme solitaire et incompris, qui se fait harceler par les gens de son village et que personne ne semble essayer de comprendre. Quand Charles entre dans sa vie, on assiste à l'évolution de Brian en tant qu'humain. La relation entre les deux protagonistes est parfaitement maîtrisée : la machine a réussi à faire ce qu'aucun humain n'a su faire pour Brian.