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    Les Désaxés
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    94 critiques spectateurs

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    Estonius
    Estonius

    3 526 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2014
    Un film magique, magnifiquement interprété, superbement filmé, quatre paumés, trois mecs qui fanfaronnent pendant tout le film devant une Marilyn aussi paumée qu'eux mais qui essaie de se raccrocher à quelqu'un. C'est Gable qui gagnera en cessant de fanfaronner mais il aura mis toute la durée du film pour le comprendre. Les scènes avec les mustangs sont particulièrement prenantes et touchantes (pas seulement à cause de leur cruauté implicite mais en raison de leur finalité, tout ça pour quelques boites de conserves pour animaux). Une œuvre très dense, assez désabusée, plutôt théâtrale dans son propos, mais d'une efficacité redoutable.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    289 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2014
    En 1961, le vieux John Huston réalise un film qui restera dans l’histoire pour avoir été le dernier film de Marilyn Monroe et de Clark Gable, un drame romantique appelé Les Désaxés.

    Le film démarre plutôt bien, avec une rencontre entre deux duos d’amis, Marylin Monroe et Thelma Ritter qui rencontrent Eli Wallach et Clark Gable et qui tombent amoureux assez vite, dans une maison isolée avec beaucoup d’alcool dans le mélange. Malheureusement, à part cela, rien à se mettre sous la dent pour un spectateur qui se demande bien quel est le message de ce film. John Huston ne s’aide pas vraiment en utilisant la terriblement nulle Marilyn Monroe, qui gâche méthodiquement toutes ses scènes tellement elle semble ailleurs et elle en fait des tonnes, jusqu’à l’agacement. Pour ce qui est des autres acteurs, ils sont excellents, Eli Wallach en tête. Mais rien n’y fait, le rythme est si anémique et le scénario si répétitif qu’on ne peut se passionner pour une telle entreprise. C’est vraiment dommage car la tentative de destruction du mythe des cowboys, en les montrant comme des désaxés, alcooliques nostalgiques d’un temps passé et aujourd’hui inacceptables, est plutôt originale à défaut d’être subtile. La musique d’Alex North est très réussie, par ailleurs.

    The Misfits aurait pu être très bon, car l’ambition ne manque pas et le talent est présent. Mais en se reposant sur la mauvaise actrice et en durant trop longtemps d’une demi-heure, le film se plante un peu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 juillet 2013
    Bon film qui tourne autour de trois marginaux dans l'Ouest profond, tombant amoureux d'un ange perdu (une Marylin Monroe hypnotisante comme jamais). L'évolution des relations entre ces protagonistes au mal-etre palpable génére un intéret croissant au gré des péripéties, quelque part entre le road movie et le western. The Misfits vaut également le détour pour la derniere sortie d'une brochette d'acteurs mythiques rattrapés ensuite par leur destin.
    Guillaume182
    Guillaume182

    133 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 avril 2013
    Quatre paumés qui se sont trompés d'époques, quatre âmes à soigner.

    Quelle belle histoire avec des dialogues tranchants et pleins de vérité.

    Cruel et pleins d'émotions.

    Marilyn rayonne de mille feux, hypnotisante, belle, joyeuse, terriblement sensuelle et souvent triste un personnage qu'elle n'a pas eu tant de mal à interpréter tellement il lui ressemble.

    Un film très bien écrit et triste qui parle de son époque.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 septembre 2012
    L'ouest profond, des marginaux s'y rencontrent et s'y perdent, parmi eux Roselyne, jeune divorcée en mal d'amour.
    Marilyn trouve dans ce film un rôle du dernier souffle, en femme fragile et abandonnée, son interprétation se révèle être d'une puissance émotionnelle incroyable. La star est loin de ses premiers rôles de fille naïve et étourdie, enfant qui s'éveille doucement au monde, ici la naïveté est blessée, bafouée. Arthur Miller écrivit ce scénario pour marylin alors que leur mariage battait de l'aile, il y intègre la déception et l'âpreté que son union avec elle lui inspirait. Entonnement Marilyn prend une autre dimension dans ce récit de désolation et de manque d'amour, elle y mêle une impressionnante qualité de comédienne dramatique. Elle cherche une figure tutélaire, comme une ramification à son identité, mais elle ne trouve qu'un arbre à enlacer, dans une scène où le pathétique se mêle au poétique. Les hommes n'ont pas le bon rôle dans ce film, tueur de chevaux, repères chancelants, briseurs de liberté, Roselyne leurs apportera pourtant toute sa grâce et sa gentillesse, jusqu'à ce que la bonté soit elle aussi malmener. Dans une des dernière scene Roselyne cri sa détresse en s'époumonant, on ne peut s'empêcher de penser à Marilyn et à son combat contre elle même et contre ceux qui ne voyait en elle que de la chair docile. L'étoile vacille comme une bougie, triste lueur, consumée par la peine et la douleur. Marilyn dans ce film est criante de vérité, déchirante , touchante, pathétique et fragile, belle et fanée, le film hésitant et linéaire ne vaut d'ailleurs presque que par son interprétation et celle de son idole, clark gabble.
    Akamaru
    Akamaru

    3 150 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 août 2012
    Ce mélodrame crépusculaire envoûtant est d'autant plus marquant qu'il fut testamentaire à bien des égards.Pour ses trois acteurs principaux,qui vivent ici leurs derniers instants devant une caméra.Pour ses personnages,des cowboys en voie d'extinction.Pour son noir blanc lumineux,rendant un dernier hommage à l'âge d'or hollywoodien."Les Désaxés"(1960)bénéficia largement du concours d'Arthur Miller au script,et de la perfection technique de la mise en scène de John Huston.Il conte la misère affective et intellectuelle de 4 paumés en décalage avec leur temps,leurs aspirations et leurs sentiments.Le film ne ressemble à aucun autre,sorte de drame passionnel qui ne dit pas son nom.Clark Gable,59 ans,y interprète un cowboy intrépide et vieillissant,qui se fait un devoir de vivre en marge du système,en capturé des mustangs.Montgomery Clift y joue un spécialiste du rodéo hagard,désemparé,mais intègre.Eli Wallach(qu'on ne cite pas assez)y incarne un garagiste veuf,difficile à cerner,qui passe son temps à s'apitoyer sur son sort.Au milieu de tous ces hommes en fin de cycle,la divine Marilyne Monroe nous offre la plus belle interprétation de sa carrière!Echo à sa véritable vie,témoignage d'amour de son mari,Marilyn,débarrasse de son encombrant maquillage peut exploiter la pleine mesure de son talent.Forte,vulnérable,libre et mutine,elle ensorcelé les hommes,sans s'en rendre compte.L'histoire de sa vie...
    this is my movies
    this is my movies

    719 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juin 2016
    Qu'est-ce qu'un parti pris artistique ? A l'époque, la couleur est entrée dans les mœurs et le fait de choisir le N&B, même si ce dernier demeure encore assez présent, en est un. Impossible de raconter une histoire aussi crépusculaire au milieu des couleurs chaudes du désert. J. Huston et l'écrivain A. Miller nous racontent l'histoire de personnages en marge de la société mais qui ne sont pas plus heureux pour autant. Chacun a une fêlure, un vice caché qui le rend inapte à cette vie en société. Dans le rôle de la tentatrice, M. Monroe nous offre une prestation sublime, très dense tout en gardant intact cette présence et incarnant la tentation comme personne. Elle est bien entourée de C. Gable (magnifique), M. Clift (incroyable) et surtout E. Wallach dans un rôle complexe. Le scénario nous raconte le quotidien pas toujours très rose de ses perdus jusqu'à son final au milieu du désert, déchirant et magnifique, peinture d'un monde à côté de ses pompes et qui nous montre des hommes détruisant les merveilles de la nature tout en faisant l'éloge de cette dernière, qui leur permet de rester libre. Un film riche, beau et noir, qui contient la fameuse scène de danse de Marilyn, rencontre exquise entre la vulnérabilité de l'actrice, le génie d'un compositeur et la science d'un grand metteur en scène. Indispensable. D'autres critiques sur
    titusdu59
    titusdu59

    75 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 février 2012
    L'Histoire voudra que ce film, qui a été le dernier de deux de ses interprètes de légende, et l'un des derniers d'un autre, ne devienne que plus crépusculaire. Mais ramener "The misfits" à ce simple état de fait, aussi triste soit-il, est assez primaire. Car il s'agit là tout d'abord d'une peinture acide, mais lucide des Etats-Unis, où tout va trop vite, où l'on se perd, où les hommes, désireux de liberté et d'apaisement, voient leurs ambitions les plus fermes s'effondrer. Ce constat, pour les désaxés, ces hommes qui essaient de vivre en autarcie du système montant, ne sera que plus dur. L'époque des cow-boys et des rodéos est fini, et leur idéal devient poussière: le personnage de Clark Gable cherche à retrouver ses enfants, mais ils sont déjà loins. Celui de Montgomery Clift veut le pardon et la reconnaissance de sa mère, mais c'est un asocial. Celui d'Eli Wallach enfin a perdu sa femme qu'il aimait du plus profond de son être. Mais au final, c'est lui qu'il pleure et pas elle, ni les morts qu'il a engendrées. Déstabilisés par la simplicité et la tendresse du personnage de Marilyn Monroe (dans un très grand rôle), ces trois hommes se rendent compte, dans la sécheresse des paysages de la Californie, qu'ils ne sont que des âmes malades, perdues dans un monde qui n'est plus le leur: les chevaux qu'ils chassent ne sont plus bons qu'à alimenter les chiens. Le scénario d'Arthur Miller est brillant, à l'écart de toute caricature, en plein dans le juste, ni optimiste ni totalement pessimiste, simplement clairvoyant, mais jamais austère pour autant. Et le plus fort dans tout ça, c'est qu'il l'a écrit pour sa femme, Marilyn Monroe, figure éternelle du glamour et de l'instable, alors qu'ils divorçaient. C'est un très grand film que signe là un John Huston inspiré, et la modernité de sa mise en scène ne fait que raviver la puissance qui en émane
    . Ça fait froid dans le dos.
    cylon86
    cylon86

    2 560 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2011
    Film mythique qui marque la fin d'une époque, "Les Désaxés" est un film brillamment écrit par Arthur Miller et sublimement mis en scène par John Huston qui utilise à merveille le noir et blanc pour mieux coller à l'atmosphère du film. Les personnages sont perdus, ne trouvent pas leur place dans ce monde, s'apitoient sur eux-mêmes et sont d'une infinie mélancolie, leurs relations sont complexes et ne tombent jamais dans la caricature et Miller parvient à faire aboutir tous les enjeux dans une sublime chasse au cheval. Dans leurs derniers rôles, Clark Gable et Marilyn Monroe sont superbes, elle sublime dans un rôle écrit sur mesure pour elle et probablement l'un de ses meilleurs, lui vieillissant mais toujours aussi fringuant. Face à eux et également dans un de ses derniers rôles marquants, Montgomery Clift est touchant et dans un de ses premiers rôles, Eli Wallach est tout aussi excellent en veuf meurtri qui ne sait qu'être triste pour lui. Grandiose.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    66 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2011
    Un très grand film, monument à la gloire de deux légendes d’Hollywood captées à leur crépuscule par un grand metteur en scène. Car John Huston, alors considéré comme un réalisateur plutôt sur le déclin, retrouve ici le souffle de ses grands films des années 40, porté par le noir et blanc somptueux du directeur photo Russell Metty et par ce scénario étrange, bancal, protéiforme, mais envoûtant, signé Arthur Miller. Beaucoup d’échos au parcours personnel de Marilyn dans cet hymne à l’innocence au milieu d’un monde de brutes – et aussi une mise en opposition intéressante, parce que rare, de deux idées généralement mises en parallèle: la beauté et de la liberté. Car le prix de la "liberté" de ces derniers cowboys (montés sur des camions et des avions) qu’incarnent Clark Gable et Eli Wallach, c’est le sacrifice des derniers restes de beauté et d’innocence de l’Ouest américain, incarnés par le groupe de mustangs qu’ils chassent. Inoubliables séquences finales de lutte entre le cheval et l’homme au milieu du désert ! Le début, à l’inverse, est un hymne à Marilyn, à sa beauté, mais surtout à son immense talent de comédienne, qui éclate dans chaque réplique, dans chaque regard. Inoubliable incarnation d’une femme-enfant perdue dans la jungle, qui ne parviendra à fonder un foyer bien éphémère que pour retrouver en son compagnon la sauvagerie qu’elle voudrait abolir en l’humanité. Rôle à la dimension quasi-religieuse pour une actrice déifiée de son vivant, qui tire sa révérence de la plus émouvante des façons. Face à elle, Clark, ravagé et qui survivra à peine aux derniers tours de manivelle, rappelle à chaque instant pourquoi il fut un pilier du Hollywood de l’entre-deux-guerres : présence impressionnante, abattage étonnant, et cette capacité à susciter la sympathie du spectateur, y compris quand son personnage devient beaucoup moins plaisant. Seconds rôles évidemment plus effacés de Montgomery Clift et Eli Wallach, le premier finissant presque ici sa carrière, alors que le second, pourtant plus âgé, lançait la sienne, qui se poursuit encore aujourd’hui. Un film charnière qui, par son contenu autant que par le parcours des artistes qu’il met en scène, se voit comme un chant d’adieu à un certain âge d’or hollywoodien.
    gregbox51
    gregbox51

    40 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 août 2011
    Film crépuscule de stars : Clark Gable mourra sous peu, Marylin n'apparaîtra plus jamais à l'écran. Plaisir à découvrir Eli Wallach, futur truand de Léone. Sinon, aucun vrai désaxé à l'horizon.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 juin 2011
    Un film qui démontre (si cela restait à démontrer) toute l'intensité du jeu de Marilyn Monroe (River of no return, Bus stop, Niagara...) dans un rôle taillée pour elle par Arthur Miller. Le film est un chef-d'oeuvre: des dialogues superbement modernes et bouleversants, des acteurs qu'on ne pouvait pas mieux choisir (Montgomery Clift et Marilyn Monroe eux-même tellement désaxés), des scènes d'une beauté à couper le souffle (toutes les scènes tournées en milieu désertique sont des bijoux d'esthétisme et collent parfaitement avec le thème du film) une musique à faire chavirer les coeurs (encore un coup de maître d'Alex North)... The Misfits sera le dernier film de Gable et Monroe, sera parmi les derniers de Monty, mais au-delà de la légende qu'il incarne, The Misfits témoigne de l'alliance parfaite entre un dramaturge de talent et un génie du cinéma, troublant, bouleversant, instigateur... On n'en sort pas indemne.
    oneosh89000
    oneosh89000

    43 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2011
    Plus un film à voir pour sa réputation, "The Misfits" est un film serviable de John Huston. Ses interprètes élèveront cette œuvre au rang du culte avec leurs décès peu de temps après la sortie du film. Le scénario signé l'ex mari de la comédienne principal Marilyn Monroe, Arthur Miller, basé sur le caractère émotionnel et puérile que dégage une jeune femme à la grâce évangélique sur deux cow-boys en perdition et un garagiste en mal d'amour, se révèle ébouriffant de modernisme et marque une certaine rupture avec les codes hollywoodiens du western. Inutile de dire qu'à l'instar du mal-être ambiant sur le tournage, Clift,Gable,Monroe,Wallach & Thelma Ritter sont excellents. Une bonne réalisation de Huston au final , un film simple aux personnages profonds et creusés. Sans oublier un noir et blanc et une image magnifique de Russell Metty.
    zinjero
    zinjero

    21 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2011
    Excellent film. Titre mal traduit en français. Le trio d'acteurs est magnifique (a-t-on déjà mieux jouer que Gable un type saisi d'ivresse ?). Monroe en demi-teinte (personnage mal écrit ou alors elle joue mal, son mari est au script ceci explique peut être cela). Dialogues impeccables. Scènes avec les chevaux d'anthologie. Nostalgique et émouvant.
    ElAurens
    ElAurens

    82 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 janvier 2011
    C’est le troisième film de John Huston que je vois après Le vent de la plaine et Le faucon maltais et c’est encore une fois le même sentiment. Je trouve ces films pas mal et c’est tout. Les désaxés est pour moi loin d’être le chef-d’œuvre annoncé. Plusieurs points négatifs, le personnage de Marilyn Monroe, je trouve qu’on se moque de cette actrice en lui donnant un rôle aussi niais. L’histoire aussi ne m’a absolument pas plu, mais attention comme je l’ai dit c’est quand même pas mal. Pas mal grâce a quelques bonnes scènes et surtout aux acteurs dont Eli Wallach et surtout Montgomery Clift qui encore une fois est excellent. D’ailleurs son apparition tardive est dommageable, les meilleures scènes sont avec lui, comme celle du rodéo et d‘autres.
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