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selenie
6 344 abonnés
6 208 critiques
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5,0
Publiée le 20 avril 2013
Ce film est adapté d'une nouvelle éponyme du dramaturge Arthur Miller (co-scénariste également) alors époux de Marylin Monroe. John Huston réalise là un de ses meilleurs films (sur une filmo déjà impressionnante), qualifié parfois de maudit puique 3 des 4 stars mourront peu de temps après. Une jeune divorcée un peu maumée va rejoindre dans la campagne de Reno (Nevada) trois amis tout aussi "désaxés" qu'elle. Un garagiste veuf qui semble hanté par les démons de la guerre, deux cow-boys qui semblent eux vivre dans un mode de vie dépassé ; eux tous se rejoignent dans une même solitude. On constate que les trois hommes symbolisent la maturité, le travail et la virilité et en même ils vivent dans l'utopie de la nostalgie alors que la femme incarne l'innocence et une autre idée de l'utopie (plus proche des bisounours). Le magnifique noir et blanc appuie d'ailleurs cette idée lorsque un halo enveloppe Marylin lorsqu'elle est seule à l'écran. Le mythe américain en prend un coup dance ce film crépusculaire et désenchanté où la grâce érotisante de Marylin ajoute à la poésie mélancolique de l'oeuvre. Un chef d'oeuvre.
Ce film à un peu vieillit je trouve, question de mise en scène de dialogue ou de jeu d'acteur peut-être. Marilyn est parfaite dans son rôle plus que ceux qui l'entourent en tout cas même si Clark Gable passe toujours bien à l'écran. Apprenant qu'il s'agissait du dernier film de Marilyn avant sa mort, c'est donc par curiosité et devoir de mémoire que j'ai voulu voir ce film. Ce côté "désaxé" du coût fait très réelle, un peu trop réaliste, qui sait à quoi Monroe pensait pendant le tournage, elle déjà mal en point ... Ce film est aussi dûr qu'attendrissant. A voir pour l'histoire du cinéma
Magnifique film, le dernier pour ses trois acteurs principaux. Il ressort de ce film une mélancolie tenace, et la scène finale avec les chevaux est sublime. Marilyn Monroe a la grâce des plus grandes actrices. A voir absolument !
Si ce film jouit d'un certain prestige et peut exercer une sorte de fascination, c'est probablement du fait de sa genèse (Arthur Miller parle ici de Marilyn) et du destin tragique des trois principaux acteurs. Car si l'on s'en tient au film proposé, c'est d'un ennui mortel. Il n'y a pas de scénario, et l'on subit une suite inintéressante de situations dans lesquelles les acteurs surjouent des personnages (souvent en état d'ébriété) tout aussi paumés que caricaturaux. La naïveté angélique de Marilyn en constituant l'exemple le plus criant. Les dialogues sont souvent indigents, rarement rattrapés par une pointe d'humour, le plus souvent empreints d'une philosophie de bazar. A conseiller à ceux qui veulent "voir des acteurs" ; ceux qui cherchent des grands films s'orienteront ailleurs dans la filmographie de John Huston.
Le film qui clôt une époque, en effet les trois monstres sacrés Clark Gable, Monty Clift et Marylin Monroe vont disparaître peu après ! Avec le recul, l'histoire de ces trois largués est touchante,une reflexion desespérée sur les affres de l'existence, tragique et beau !
C’est le troisième film de John Huston que je vois après Le vent de la plaine et Le faucon maltais et c’est encore une fois le même sentiment. Je trouve ces films pas mal et c’est tout. Les désaxés est pour moi loin d’être le chef-d’œuvre annoncé. Plusieurs points négatifs, le personnage de Marilyn Monroe, je trouve qu’on se moque de cette actrice en lui donnant un rôle aussi niais. L’histoire aussi ne m’a absolument pas plu, mais attention comme je l’ai dit c’est quand même pas mal. Pas mal grâce a quelques bonnes scènes et surtout aux acteurs dont Eli Wallach et surtout Montgomery Clift qui encore une fois est excellent. D’ailleurs son apparition tardive est dommageable, les meilleures scènes sont avec lui, comme celle du rodéo et d‘autres.
Encore un chef-d'oeuvre de John Huston, tout d'abord grâce a l'interprétation des tous les acteurs. Gable et Monroe nous offrent sans doute un des couples les plus mythique du cinéma. Clift et Wallach sont superbes aussi. Tout les personnages sont décrits de manière a ce qu'on pourrait croire les connaître depuis toujours. L'histoire est magnifique, les dialogues beaux et parfois drôles. C'est la fin du Vieil Ouest le tout filmer par John Huston donc un grand classique.
Les Désaxés ne raconte pas une histoire. Il s'agit tout simplement de la rencontre entre Roslyn (Marilyn Monroe) et Gay (Clark Gable) et de la succession d’événements qui en découle. Cette absence de fil rouge permet de se concentrer sur l'évolution des relations entre les personnages, qui forment sans doute le point le plus réussi du film. Ils sont tristes et désorientés mais témoignent en même temps d'une grande humanité. Roslyn en est le meilleur exemple. Elle est capable de passer des rires aux pleurs en l'espace de trente secondes et elle s'inquiète pour des gens qu'elle a à peine rencontré, mais sa bonne humeur et sa gentillesse ne sont qu'un masque quelle porte pour cacher son mal-être, comme le montre la scène de la marche d'entrée. Ce film partage beaucoup de similitudes avec Arizona Dream bien qu'il se concentre plus sur les personnages que sur les questionnements philosophiques et les métaphores. On a ici aussi des héros sans but, qui vont là où il leur semble bon d'aller... Et soudain il se passe un truc très intéressant, amusant ou prenant, et on est happés par ce qu'il se déroule l'espace de quelques minutes, comme dans la vraie vie. C'est le cas de la scène du bar avec Marilyn Monroe qui joue au jokari. Déjà la scène est très drôle, et on ressent l'effervescence générale, alors que ce n'est qu'un jeu futile... Les Désaxés est un film beau, un film vrai. J'ai beaucoup aimé.
Film crépuscule de stars : Clark Gable mourra sous peu, Marylin n'apparaîtra plus jamais à l'écran. Plaisir à découvrir Eli Wallach, futur truand de Léone. Sinon, aucun vrai désaxé à l'horizon.
John Huston nous propose un film qui possède une histoire d'amitié et aussi d'amour très forte entre Roslyn ( la très jolie et touchante Marilyn Monroe ) et des " désaxés " qui sont composé d'un cowboy vieillissant ( impeccable Clark Gable qui tourna ici son dernier film ), d'un mécanicien qui à le coeur brisé ( porté par un émouvant Eli Wallach ) et d'un cavalier de rodéo ( l'épatant Montgomery Clift ). La mise en scène du célèbre metteur en scène américain est vraiment de qualité ( les séquences se déroulant avec les chevaux vers la fin du film sont particulièrement bien filmées ), la photographie de Russell Metty à plutôt bien vieilli dans l'ensemble et en plus la partition musicale d'Alex North ( qui composera la même année la musique du Spartacus de Kubrick ! ) procure pas mal d'émotions. Il s'agit donc d'une excellent oeuvre à (re)découvrir, car on passe un moment vraiment très agréable en le visionnant.
J'ai été franchement déçu. Assez lent, niais au possible, une image très négative des cow-boys montrés ivrognes, paresseux et obsédés, Marilyn très naïve limite stupide (voilà d'où vient le mythe des blondes idiotes !). Cark Cable sort son épingle du jeu mais pour le reste, c'est pour moi un 'petit' film...
J’ai l’impression que l’on glorifie bien plus les acteurs, des légendes, que le film en lui-même. Ce qui est certain c’est la beauté des acteurs. Marilyn est magnifique. Elle absorbe littéralement la lumière et le regard. Pour ce qui est de sa prestation, je garde quelques réserves. Le côté potiche et ingénue, très peu pour moi. The Misfits bénéficie d’un scénario exceptionnel, original et moderne pour l’époque (merci Arthur Miller), mais qui perd, à mon avis, de son intensité au fur et à mesure par la prestation des acteurs. Légendes soient-ils, ils ne m’ont pas convaincu. J’ai presque d’ailleurs trouvé irrévérencieuses la place et la lumière qu’ils occupent dans le film. Je pense notamment à la pauvre Isabelle, incarné par la très drôle Thelma Ritter, qui est beaucoup trop effacée. The Misfits demeure tout de même un film vraiment intéressant et intelligent, qui donne envie de lire la nouvelle dont il est l’adaptation. Il ne faut pas se méprendre,le chef d’œuvre ce n’est pas le film, mais bien le livre!
Film largement surcôté et qui ne vaut vraiment rien de plus qu'une série B américaine. Clark Gable au sommet de sa médiocrité, Montgomery Clift incapable de se fondre en un autre personnage que lui-même, Marilyn Monroe plus laide que jamais. Une intrigue dénuée d'intérêt avec quelques maximes morales parsemant ça et là des dialogues d'une indigence extrême. J'ai accordé cette moitié de point pour le noir et blanc assez beau et sobre, seule qualité du film. Encore une de ces productions insignifiantes qui se veut simulacre du chef d'oeuvre. Aucune réflexion, aucune recherche, on sort de ce film comme on y est entré. Il n'y a donc pas de raison de le voir. Comme le disait Fassbinder "prenez garde à la sainte putain" !
C'est très beau, c'est superbement filmé et photographié, et la rencontre de trois acteurs de légende donne vraiment du relief. Mais bien que le film se base sur la quête de la liberté pour des personnages égarés, tous autant qu'ils sont, on peine à comprendre la fin du film. Vers quoi vont Gable et Monroe ? Pourquoi ? Roselyn est par ailleurs une écorchée vive, dont le raisonnement, quoique sensible et parfois louable, est totalement désaxé, c'est le cas de le dire. Enfin ce film, profond mais traité avec une trop grande légèreté, où John Huston préfère s'atteler à filmer avec virtuosité des chevaux plutôt que le profond désarroi de ses personnages, laisse une impression de demi-teinte, une sensation de chef d'oeuvre avorté. Un beau film tout de même...
Reno (Nevada). Après 35 minutes d’échanges américa-niais entre virils cow-boys au cœur tendre dont Gable, plutôt surjoueur, et une Marilyn-mère Teresa magnifique mais particulièrement mal doublée, on passe – enfin ! – aux choses sérieuses avec rodéo, soulographie et inoubliable chasse au mustang qui révèle la psychologie profonde de chaque protagoniste. Un classique à ne pas rater.