Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
2985
248 abonnés
1 036 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 11 septembre 2023
Plutôt correcte dans l'ensemble grâce à ses dialogues pas politiquement correcte à la manière d'un Ted et un rythme laissant peu de temps mort. Toutefois sur le long terme les ressorts comiques s'essoufflent assez rapidement, car abordant sans cesse les même thèmes, rendant certaines scènes lourdingues. Néanmoins ce road trip canins déjanté et décalé se laisse suivre avec le sourire.
Laissez les muselières à la maison ! Après avoir ciblé ces dernières années les ados pré-pubères ("Good Boys"), les Puppets ("Carnage chez les Puppets") et même les aliments ("Sausage Party"), la comédie trash américaine s'empare cette fois de nos innocents compagnons à quatre pattes pour leur faire éructer un nombre tout bonnement incroyable de "f*ck" et "d*ck" en 1h30 ! Et, comme on est plutôt client de ce type de film où la promesse de séquences génialement débiles est souvent tenue, on ne pouvait que joindre notre truffe à cette bande de "Strays" en rébellion contre leurs bipèdes de maîtres.
Bon, inégalement drôle, cette production Phil Lord/Christopher Miller ne se placera sans doute pas dans le haut du panier du genre mais tout de même, en détournant par l'absurde la trame classique du "chien perdu à la recherche de son maître" en une relation toxique où notre pauvre Reggie, un tout mignon border terrier, ne réalise pas les abus dont il est victime de la part de son pathétique propriétaire (un détestable Will Forte qui ira jusqu'à l'abandonner), le film se montre un peu plus malin que certains de ses comparses pour donner une jolie portée universelle à son discours d'émancipation. Avec la voix idéalement castée de Will Ferrell pour traduire l'optimisme désespéré de ce petit chien trop passif, Reggie va donc être laissé à son sort dans un environnement citadin inconnu et rencontrer Bud, un terrier de Boston rebelle (doublé par Jamie Foxx, excellent aussi) et ses amis Maggie et Hunter (Isla Fisher et Randall Park, menton spéciale à ce dogue allemand à collerette) qui vont tenter de lui ouvrir les yeux sur les agissements de son maître.
Trop formaté et séquencé dans son déroulement prétexte à empiler les rencontres et situations gaguesques (dont l'inévitable et attendue scène de trip... sauvée par une idée finale hilarante), "Strays" se vautre souvent dans le politiquement incorrect facile en se contentant de coller des dialogues pensés comme trash -mais en réalité paresseux- entre les canines de ses chiens ou en lâchant complètement la laisse côté humour scato (il est vrai que le sujet doit monopoliser la plupart des conversations canines, enfin on suppose...) mais réserve, comme on l'avait prévu, son lot de moments vraiment drôles qui valent forcément le visionnage.
Entre le quotidien de l'horrible Doug, le chien-narrateur, une apparition d'une célébrité totalement WTF, une tentative d'évasion improbable, une altercation avec des "flics" ou encore la meilleure utilisation d'une certaine chanson de Miley Cyrus que l'on ait vue, oui, "Strays" a en effet quelques bonnes croquettes comiques à faire valoir pour provoquer de sincères aboiements de rire et même se montrer un peu touchant (comment résister à une belle amitié de chiens après tout ?). Toutefois, son manque de constance en la matière n'en fait qu'un divertissement à découvrir si l'on n'a rien de mieux dans sa gamelle pour se marrer.
Lâchement abandonné par son maitre, Reggie se retrouve seul dans les rues jusqu'à ce qu'ils tombent sur Bug, qui va le prendre sous son aile. Avec Maggie et Hunter, deux autres compagnons, ils décident d'accompagner Reggie pour aller se venger de son maitre... Les voilà partis pour une aventure malheureusement assez linéaire malgré quelques péripéties en cours de route. De base, on peut penser à un film familial pour un jeune public, mais "Strays" est un film de chiens assez cochon avec beaucoup de vulgarités en tout genre. Le film est "Rated R", donc il ne semble pas adapté pour des enfants et j'ai du mal à voir des adultes y trouver leur compte même si c'est évidemment possible, car ils en faut pour tous les goûts. À voir si cette grossièreté va être « adoucie » dans la version française pour toucher un public plus large. Pour revenir au film, les chiens sont très bien et vraiment bien dressés, mais l'humour grossier est de mauvais goût et surtout pas drôle tandis que l'histoire est répétitive. On dirait le genre de comédie qui se veut irrévérencieuse, mais qui ne touche jamais la cible. Bref, on a vite fait le tour de ce film moyen.
C'est gras, sale et ça pue, sorte de vieux cabot du cinéma américain qu'on aimerait cacher sous la table, mais qu'on aime trop pour ne pas le présenter. Strays conseillé aux Ado pas moins, entendez-le, est une franche leçon de vie et une belle errance d'un soir.
Si on ne sait rien du film et que l’on se fie juste à l’affiche ou au résumé, on pourrait croire à un long-métrage pour enfants voire à une œuvre pour toute la famille. En effet, ces deux chiens adorables et leur quête pour se venger d’un maître qui a abandonné l’un d’eux pourrait être la trame de n’importe quel film tous publics. Sauf que non, « Backstreet Dogs – Strays » est un peu à « Babe » ou « L’incroyable voyage » ce que « Sausage Party » était aux films d’animation : un film impertinent, vulgaire et destiné davantage aux adultes. Et surtout très amusant et réussi. Mais, en effet, il faut avouer qu’on ne compte plus les insultes, les vulgarités et les scènes à tendance sexuelle dans ce film animalier potache et super original, ce qui pourrait ne pas plaire à tout le monde et aux personnes chastes ou se qualifiant de bon goût. Si certains se trompent et achètent un billet pour le film avec leurs enfants dans le but d’une sortie familiale, ils en seront pour leurs frais et le pire c’est que cela risque d’arriver.
L’idée en soi est excellente et jamais vue au cinéma. Ou alors dans quelques séquences sur un film ou une série mais pas dans l’entièreté d’un long-métrage. Donc d’écrire toute une histoire à partir d’animaux qui parlent comme les références du genre, « Babe » et surtout sa suite acclamée (tous deux créés par Georges Miller), pour la travestir en comédie pour adultes qui brocarde les travers et les habitudes de nos sociétés et croque avec acuité celles des canidés est simplement génial. On est étonné d’ailleurs que leurs cousins et meilleurs ennemis les félins domestiques ne soient pas de la partie. Peut-être pour une suite s’il y en a une. D’ailleurs, on ne peut que féliciter la maestria des dresseurs de ces canidés et des effets permettant de les faire parler. On se croirait vraiment dans un monde de chiens réalistes, on est en pleine immersion comme on pourrait l’être dans un film d’animation. L’anthropomorphisme fonctionne à plein régime et permet à chacun des chiens d’avoir une personnalité certes souvent clichée et basique mais cela n’est absolument pas gênant pour ce type de films et on en demande pas plus. Et il faut ajouter que la mise en scène n’est pas qu’illustrative : elle est dynamique et adaptée!
On pourra reprocher le côté vulgaire mais c’est d’une impertinence jubilatoire, on pourra trouver cela très scabreux niveau sexe et cochonneries mais c’est juste bien vu et les occasions de rire sont vraiment nombreuses. Entre comique de situation (la scène de l’aigle) ou dialogues bien sentis (le caca vu comme du chocolat), on est comblé : on voit tout à travers les yeux de nos meilleurs amis et c’est délicieusement drôle. Certains moments sont même amenés à devenir cultes (la scène des champignons hallucinogènes ou encore l’excellent gag du chien narrateur et son maître serial-killer). On pourra certes trouver le dernier tiers un peu plus gentillet et mou tout comme décevante la morale finale qui rentre un peu trop dans les bons sentiments. Cependant, ce « Backstreet dogs – Strays » est assez étonnant pour nous satisfaire et vaut son pesant de cacahuètes en gags osés et en dessous de la ceinture tout comme en réflexions loin d’être bêtes...
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
L'histoire est simple : un chien maltraité est abandonné par son maître et il fait tout pour le retrouver avec l'aide de ses nouveaux amis. Humour à la Seth Rodgers: débile, vulgaire et blagues pipi caca. J'adhère à cet humour dans certains films mais celui là n'a pas fait mouche.
Humour en dessous du collier, mais qui fonctionne bien, pas de temps morts, beaucoup de références : un bon divertissement pour public averti. Une question qui m'est venue en tête tout au long du film, combien de parents vont naïvement mettre leur enfants devant ce film ?
Très vulgaire gratuitement, décidément une partie de l'humour américain se situe au-dessous de la ceinture, tout orifice compris, et un vocabulaire très limités composé uniquement de grossièretés. Si ça les fait rire tant mieux, j'espère qu'en Europe on ne tombera jamais aussi bas.
Ce film n'a rien d'un petit film familial gentil et tendre ! Ultra grossier, avec qlqs scènes obscènes et des propos tordus, il a également un fond raciste. A qui est destiné ce film ? Certainement pas à des enfants ! Il rappelle aussi que cette société devient dingue...