Traiter des sentences pénitentiaires, du temps qui passe, des limbes psychiques dans un scénario SF à budget serré : c'est un succès. Non seulement le sujet est original (oui!) mais l'intrigue ne se laisse pas aisément devinée, quand le rythme général permet un visionage sans ennui. Les décors sont bien choisis pour des scènes efficaces. Petit bémol pour la BO (et évidemment la version française unique proposée par les plateformes de streaming). Ce n'est assurément pas le film de l'année mais - largement inconnu en France - il mériterait une attention minimale. Un 3 transformé en 4 pour faire remonter la note globale.
vraiment sans ni tête impossible de suivre c'est vraiment brique en broc de bout en bout j'ai dû avancer le film pour regarder le final qui n'a aucun sens franchement j'ai perdu mon temps même en avançant le film .nul
Si les moyens ne sont pas ceux de ceux d'une superproduction hollywoodienne et qu'il y a donc peu de décors dans ce film, ils sont particulièrement bien choisis, notamment celui "du palais aux allures antiques". Mis en valeur par une superbe photographie, ils permettent de nous immerger dans une histoire finalement assez réaliste, et qui se sert de certains discours actuels. Les prisons ne pouvant plus contenir le nombre élevé de prisonniers, ceux-ci sont finalement endormis et réveillés en de rares occasions. Le Dr Damiani est présent à leur réveil et s'occupe de leur rappeler les crimes qu'ils ont commis, parfois à leur corps défendant. Mais finalement le doute s'installe. Ipersonnia offre de multiples pistes de réflexion sur la mémoire, le totalitarisme, la complicité de sociétés repliées sur elles-même. Le film plaira aux gens qui aiment sentir et réfléchir, philosopher, mais aussi se laisser perdre dans un scénario qui vous encouragera à revoir Ipersonnia.
Une dystopie qui nous plonge dans un univers carcéral basé sur le sommeil. Un scénario original, que P K Dick ne renierait pas. Une réalisation et des acteurs suffisamment convaincants pour nous tenir dans cette intrigue ou la réalité et la fiction se croisent.
"Ipersonnia" est un film que j'ai plutôt bien apprécié. L'histoire de ce long-métrage métrage est plutôt captivante mais je trouve qui pouvait mieux faire, j'aurais bien aimé voir une autre direction. Après les personnages sont plutôt attachants et le film ne traine pas trop en longueur.
Ce film développe une dystopie liée à un système de "sommeil pénitentiaire". Pour pallier au manque de place dans les prisons, les détenus sont endormis de force dans des scaphandres et réveillés tous les 6 ans pour un entretien. Mais le système n'est pas vertueux : il y a des effets collatéraux négatifs pervers. Pendant ces réveils, leurs cerveaux sont affaiblis volontairement pour pouvoir leur suggérer des souvenirs différents. Et une histoire abracadabrante est révélée avec un scénario véritablement labyrinthique qui fatigue le spectateur. Les musiques sont répétitives et cela devient ennuyeux. Trop de manipulation nuit. Dommage car la photographie est belle et les acteurs convaincants...