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Lafeline
1 critique
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5,0
Publiée le 6 juin 2024
Vu lors de sa première à Cannes, j'étais intriguée par ce film retraçant l'histoire de Maria Schneider. Je n'ai pas été déçue. C'est très sensible, les acteurs sont formidables (Matt Dilon en Brando m'a épatée), le film m'a secouée.
La mise en scène de ce film nous offre une vision qui se porte sur 15 années de la vie de cette actrice, Maria Schneider, et nous transporte à travers des moments clés de ces années. En effet nous avons accès à une toute nouvelles vision de Maria puisque le film nous place de son point de vue et nous permet de cerner un peu plus une actrice de qui nous n'avons finalement pas grand chose à part ses films et un livre écrit par sa cousine. En plus de cela, l'actrice Anamaria Vatolomei qui interprète le rôle principal nous donne une Maria avec une sensibilité profonde, tout de sa gestuelle à son regard nous absobe dans une vision d'un personnage brisé et mis à silence face à un monde qui refuse de l'écouter. Ce film nous alerte aussi sur la réalité du monde idyllique du cinéma et nous pose face à une réalité qui se fait assez violente, quoi que en évolution.
Allez voir ce film, c'est grandiose, il rend parfaitement hommage à Maria Schneider, je connaissais pas forcément cette actrice et ce film m'a donné envie de m'intéresser à son parcours en tant qu'actrice et femme dans le monde du cinéma. Bravo à Jessica Palud, la réalisatrice, pour ce travail fabuleux, et bravo à l'actrice, Anamaria Vartolomei pour avoir incarner d'une sublime façon, Maria Schneider. Dans le cadre d'une avant-première, j'ai pu discuter avec elles juste après avoir vu le film, et ceux sont des personnes hyper intéressantes. Allez voir ce film !
Vraiment un super film, plein d'émotions, l'histoire de Maria a 50 ans mais elle a l'air très actuel. On pense aux mots de Judith Godrèche tout du long...
Un film extraordinaire, un très bel hommage à Maria Schneider, mise eñ scène au cordeau et sans voyeurisme, interprétation magistrale. À voir absolument pour comprendre les débats autour des abus dans le cinéma.
Ce qu'a vécu Maria Schneider sur le tournage du Dernier tango à Paris, un piège cruel et humiliant dressé par un réalisateur (Bertolucci), avec la complicité d'un acteur (Brando), dont il n'est pas besoin de révéler la teneur, devait un jour ou l'autre faire l'objet d'un film; pour rappeler que ce qui était "permis" hier, dans le monde du cinéma, ne devait plus se répéter. L'occasion, aussi, de composer le portrait d'une actrice fragilisée et insaisissable, qui a dû lutter, toute sa courte vie durant, contre ses démons personnels. Maria, le film de Jessica Palud, correspond parfaitement à ce qui est attendu, sans excès de pathos mais avec quelques dialogues, tout de même, qui sonnent plus 2024 que années 70. Disons que la réalité de notre époque influence quelque peu la signification du film, qui s'efforce d'être factuel mais qui devient forcément militant, sans que cela soit une dominante gênante. Saluons plutôt la performance remarquable de Anamaria Vortolomei qui a bien fait de choisir l'interprétation plutôt que l'imitation, pour incarner Maria. On sera nettement moins enthousiaste pour évaluer la prestation de Matt Dillon, qui n'arrive pas à nous faire croire qu'il est Marlon Brando. Reste qu'aucun acteur ne semble aujourd'hui capable de faire oublier sa monstrueuse présence.
Anamaria Vartolomei nous avait bouleversé dans "L'événement". Elle incarne cette fois l'actrice Maria Schneider, tombée dans la dépression et la drogue après le tournage du "Dernier Tango à Paris" à 19 ans, aux côtés de Marlon Brando qui avait deux fois son âge. "Maria est donc un biopic autour des coulisses controversées de ce film et des répercussions sur la carrière et la vie d'une actrice déchue. Malheureusement, la mise en scène cherche absolument à susciter l'émotion et impose finalement un récit démonstratif et larmoyant.
En avant première, ce film vaut par la prestation de la jeune actrice , peu connue mais déjà expérimentée. Il reste un air de gâchis sur la vie et l’œuvre de Maria Schneider qui méritait mieux que cette carrière en dilettante entachée de scandale.
Un biopic au sujet nécessaire, mais beaucoup plus noble dans ses intentions que son exécution ! Retracer le parcours traumatoque de Maria Schneider (notamment le tournage polémique du sulfureux Dernier Tango à Paris) est une source forcément pertinente (encore plus dans le cadre Me Too) mais Jessica Palud livre un biopic complètement plat en terme de mise en scène, extrêmement illustratif et jamais réellement émouvant. Une narration scolaire donc, jusque dqns la manière où Maria tombe dans la dépression et la drogue.
Néanmoins, il faut sauver Anamaria Vartolomei (et Matt Dillon en Brando) qui est totalement investie dans le rôle (elle porte tout le film). En bref un film nécessaire pour tout ce qu'il nous montre, mais pas à la hauteur de son sujet.
Ce 2ème long métrage de cette réalisatrice inspiré du livre « Tu t’appelais Maria SCHNEIDER » est bouleversant et bien réussi. Le film axé sur la vie de cette actrice devenu célèbre avec le film sulfureux de Bernardo BERTOLUCCI est très bien adapté et la réalisatrice met particulièrement en valeur la détresse de cette actrice marquée par la scène scandaleuse qui va détruire moralement la suite de sa vie artistique pourtant très prometteuse. Anamaria VARTOLOMEI crève l’écran dans ce film par son interprétation pleine de justesse et de conviction et donne une bonne réplique à Matt DILLON dans le rôle de Marlon BRANDO.