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domit64
50 abonnés
269 critiques
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3,0
Publiée le 25 juin 2024
Encore un film qui me laisse dubitative, on a l’impression après chaque scène précédée d’un écran noir d’avoir loupé un épisode. Je ne suis pas sure qu’un spectateur n’ayant pas lu le livre « elle s’appelait Maria » de V Schneider, comprenne réellement le film et la biographie de cette grande actrice marquée tant personnellement que publiquement par la scène dite « du beurre » avec Brando. L’actrice principale est excellente, Matt Dillon joue un plutôt bon Brando. Y Attal en revanche peu crédible en D Gélin…
le film montre très clairement comment étaient traitées les actrices dans ces années-là (et sans doute encore pour certaines actuellement). Il montre aussi la descente aux enfers de Maria Schneider après le tournage de ce film car c'est encore et toujours elle, la femme, qui est considérée comme actrice porno mais pas l'acteur ! Comme l'a dit elle-même lors d'une interview, elle a eu la malchance de n'avoir personne pour la protéger (une mère qui la met dehors et se désintéresse totalement d'elle et un père acteur qui ne veut pas vraiment qu'elle fasse partie de sa vie de famille) Seule, salie, malheureuse, de mauvaises rencontres la conduiront à se détruire L'actrice joue très bien mais je n'ai pas aimé la lenteur du film....
Excellente interprétation de la jeune actrice qui ne présente Maria que sous ses jours noirs et destructeurs. La réalisation est très banale. Mention particulière à Matt Dillon et Marie Gillain méconnaissable. Un bon moment cependant.
Vartolomei est une bonne actrice mais dans la première partie du film consacrée au tournage du dernier tango, je ne l'ai pas trouvé convaincante contrairement à la suite du film. Un film où on s'ennuie, trop mee too et qui manque d'épaisseur pour s'intéresser à Maria Schneider et même pour avoir de l'empathie à son encontre. On peut voir comme on peut s'abstenir.
Des décennies avant #metoocinéma il y eût le tournage d’un film impliquant une star internationale, une jeune débutante et une plaque de beurre qui fît scandale. Une scène non écrite dans le script qui ne fut ni plus ni moins qu’un viol. Devant des témoins impassibles. Et une triple peine pour la jeune actrice, celle de l’agression sexuelle, celle du regard dédaigneux des femmes et celle d’une carrière où les scénarios reçus systématisent les scènes de nus. Encore une preuve que tout n’était pas mieux avant et qu’Anamaria Vartolomei est sans doute la meilleure comédienne de sa génération.
Très intéressant Biopic de Jessica Palud sur l'actrice Française Maria Schneider qui revient plus particulièrement sur le tournage houleux du film "Le Dernier Tango à Paris" de Bernardo Bertolucci (1972) et la fameuse motte de beurre utilisé par Marlon Brando . Film qui aura laissé des traces sur l'actrice avec notamment une consommation excessive de drogue ! Comme on dit , c'était un autre Temps avec d'autres Mœurs et heureusement que tout cela a bien évolué mais probablement pas assez encore ! De tous les plans, Anamaria Vartolomei livre une performance remarquable et remarquée quant à Matt Dillon il est impeccable en Brando !
Maria (2024), réalisé par Jessica Palud, explore les épreuves de l’actrice Maria Schneider, magnifiquement interprétée par Anamaria Vartolomei. Le film dépeint les pressions et les abus auxquels Schneider a été confrontée durant sa carrière, notamment sur le tournage controversé du Dernier Tango à Paris. Vartolomei incarne avec justesse la fragilité et la résilience de Schneider, captivant le spectateur avec une performance nuancée. Malgré une réalisation parfois un peu académique, l’émotion est au rendez-vous, soutenue par une ambiance mélancolique qui reflète bien l’époque. Cependant, certains aspects de la vie de Schneider auraient pu être approfondis. Note : 3/5.
« Un destin dramatique» C’est l’histoire vraie de Maria Schneider, qui a eu comme premier grand rôle de jouer (à 19 ans) dans « Un tango à Paris » avec Marlon Brando (1972). Film sulfureux avec notamment une scène de sexe non prévue au scénario et non consentie par l’actrice. Cette scène sera le début de la descente aux enfers de Maria. Très bien interprété par Anamaria Vartolomei, ce témoignage se comprend d’autant plus depuis #metoo. Céleste Brunnquell, que j’aime bien par ailleurs, est un peu à contre-emploi.
Si je juge le film, c’est un mauvais film, assez attendu, qui montre Maria Shneider sous un seul angle, mais pas dans sa complexité. Certainement un film militant, mais le centième film militant… Sans imagination… Dans l’air du temps… très décevant. Il vaut mieux revoir un dernier tango à Paris, qui pose un questionnement sur l’amour, la passion, la perversion, la folie de la passion, le viol et le désir . beaucoup plus fort et peut-être beaucoup plus militant que ce mauvais film moraliste, mais pas très créatif . À éviter.. ! Les places sont chers !
Maria est un brûlot politique totalement réussi. Il vient prolonger la tempête féministe dans le milieu du cinéma lancée il y a quelques semaines par les révélations de Judith Godrèche. Si l'histoire de la malheureuse Maria Schneider est connue de beaucoup, elle est souvent prise à la légère, voire même racontée avec un sourire, comme on raconte avec amusement Gainsbourg a faisant chanter "Les sucettes à l'anis" à la naïve France Gall. L'humiliation est oubliée. La force du film de Jessica Palud, ce sont les images. C'est de montrer, à l'écran, la violence de la scène, la violence du choix de Bertolucci... et les conséquences : l'humiliation qui n'est jamais racontée, la difficulté à vivre ensuite et la vie brisée. Ana-Maria Vartolomei est formidable dans un rôle pourtant exigent et délicat. Un film à voir absolument.
Même si le style et le rythme de Maria sont un peu ternes, le film de Jessica Palud est assez bien écrit pour raconter la descente aux enfers de Maria Schneider après le tournage traumatisant du Dernière Tango à Paris et confirme le talent d'actrice d'Anamaria Vartolomei.
Portrait de l'actrice Maria Schneider, enfant alduterin de Daniel Gelin, maltraitée par sa mère, négligée par son père, manipulée et traumatisée par une scène du tournage de " le dernier tango à Paris" de B.Bertolucci.
Si le sujet est particulièrement intéressant pour le spectateur ayant suivi cette histoire à son époque, le traitement n'est malheureusement pas tout à fait convaincant.
La faute sans doute au scénario, pas suffisamment travaillé dans sa seconde partie, qui donne toutefois lieu à une première demi-heure réussie.
La structure interne du récit est trop délaissé au bénéfice de l'interprétation de grande qualité ( à l'exception de celle de l'interprète de Noor, pas au niveau).
Maria Schneider est l'exemple d'une personnalité de talent mais brisée de l'intérieur. "Maria" ne rend lui justice que par moments dans un film inégal. Les aficionados de l'actrice ne manqueront toutefois pas le titre malgré ses défauts.
Maria Schneider accède à la notoriété très jeune grâce à un film à la réputation sulfureuse… Mais ce tournage ne s’est pas déroulé comme prévu : elle a vécu un viol en plein tournage, devant toute une équipe de cinéma. Ce drame intime va la suivre dans sa vie et sa jeunesse. Ce film puissant montre l’insoutenable. Une expérience racontée à maintes reprises par l’actrice lors d’interviews et qui avait fait l’objet d’un autre film présenté à Cannes il y a deux ans.
Vu en avant première l'histoire est pas mal car ça parle d'une jeune femme qui veux à tout prix devenir actrice son père est déjà un acteur célèbre à travers le film on peut voir ceux que peut subir les actrices bien évidemment je ne parle pas de toutes les actrices en général je tiens à souligner la prestation de la jeune actrice.
Le film "Maria" de Jessica Palud se propose d'explorer la vie de l'actrice Maria Schneider, mais échoue lamentablement à rendre justice à cette figure complexe du cinéma. Plutôt que de plonger dans la profondeur de son personnage et de sa vie personnelle, le film ne fait qu'effleurer la surface, laissant le spectateur frustré et insatisfait. L'une des principales faiblesses du film réside dans son incapacité à aborder en profondeur les rôles clés de Bernardo Bertolucci et de Marlon Brando dans la vie de Schneider. "Le Dernier Tango à Paris" est mentionné, mais la complexité de la relation entre Schneider et ces deux figures dominantes n'est jamais véritablement explorée. Le film échoue à montrer comment Bertolucci et Brando ont abusé cinématographiquement de la jeunesse et de l'innocence de Schneider sous prétexte de créer une œuvre authentique. Cette exploitation a conduit Maria à la dépression et à la drogue, un aspect crucial de son histoire qui aurait mérité une exploration beaucoup plus approfondie.
À une époque où la prise de conscience des abus de pouvoir, notamment sexuels et pervers, de certains cinéastes sur les actrices est en plein essor, "Maria" n'apporte rien à ce combat. Le film reste étrangement muet sur ces questions pourtant essentielles, manquant l'opportunité de contribuer de manière significative à cette discussion nécessaire. De plus, le film ne s'attarde pas sur des aspects cruciaux de la vie de Schneider, tels que l'abandon par sa mère et sa carrière post-Bertolucci. Sa performance dans "Profession Reporter" est un exemple brillant de son talent, mais "Maria" omet de mettre en lumière cette période de sa carrière, se concentrant plutôt sur des détails superficiels qui n'ajoutent rien à la compréhension de son personnage. En fin de compte, "Maria" est un ratage complet. Ce film manque cruellement de profondeur et de substance, échouant à rendre hommage à la complexité et à la résilience de Maria Schneider. Pour un sujet aussi riche et poignant, ce traitement superficiel et insatisfaisant est une véritable déception.