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    Maria
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    FaRem
    FaRem

    8 709 abonnés 9 565 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2024
    « Ce n'est qu'un film. » Ni remords ni excuses, une phrase prononcée à un moment où cette jeune actrice inexpérimentée s'est sentie seule et surtout trahie par deux grands du cinéma en qui elle avait confiance. Avec "Maria", Jessica Palud revient sur l'histoire de Maria Schneider, dont la vie et la carrière ont été lourdement impactées par son rôle dans "Ultimo tango a Parigi". La réalisatrice de "Revenir" dresse le portrait d'une femme envoûtante de force et de fragilité qui a été jetée en pâture, humiliée et moquée pour quelque chose qu'elle n'avait pas décidé. Une critique d'une industrie qui utilise, exploite, broie et jette les acteurs en général, mais surtout les femmes dans ce cas précis. Malgré la violence évoquée, "Maria" est respectueux et sobre sans pour autant éluder la violence de ce qu'elle a vécu, la difficile poursuite de sa carrière ou sa terrible descente aux enfers. Un film important et fort porté par la formidable Anamaria Vartolomei.
    Cinévore24
    Cinévore24

    344 abonnés 714 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2024
    Un biopic au sujet important (la place et l'image de la femme au cinéma), plus convaincant dans sa première moitié (en particulier dans la reconstitution du tournage du «Dernier Tango à Paris» et de sa scène traumatisante) que dans sa seconde, plus programmatique et redondante (les effets de ce traumatisme sur Maria Schneider et comment elle essaie, difficilement, de s'en relever).

    Un film qui marche surtout grâce à l'interprétation toute en force et en finesse de la talentueuse Anamaria Vartolomei, ainsi que celle de Matt Dillon dans le rôle de Marlon Brando. 6,5/10.
    Yves G.
    Yves G.

    1 482 abonnés 3 498 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 août 2024
    La jeune Maria Schneider a dix-neuf ans à peine quand elle est choisie par Bernardo Bertolucci pour tourner avec la star Marlon Brando dans "Le Dernier Tango à Paris". Le film remporte un succès de scandale grâce notamment à une scène de sodomie simulée tournée sans le consentement de l’actrice. Maria, à laquelle on ne propose que des rôles dénudés, sombre dans l’addiction.

    La journaliste Vanessa Schneider – qui pour l’anecdote m’a interviewé en 1994 alors qu’elle n’était encore que jeune pigiste chez Libération et que j’entamais ma scolarité à l’ENA qui venait d’être délocalisée à Strasbourg – a consacré en 2018 un livre autobiographique à sa cousine Maria. La petite Vanessa se souvient des frasques de sa cousine dans les années 70 qui trouvait parfois refuge chez son oncle, quand elle s’était disputée avec sa mère.
    La jeune actrice ne s’est pas remise du succès sulfureux que lui valut "Le Dernier Tango". Elle a refusé les rôles trop simplistes qui lui étaient proposés, s’excluant d’elle-même des castings. Elle s’est lentement abîmée dans l’alcool et dans la drogue. Elle a eu certes d’autres rôles, avec Antonioni et Rivette. Mais ses addictions étaient trop sévères pour lui permettre de tenir son planning, de mémoriser ses textes et de mener sa carrière. Elle s’est fait renvoyer du tournage de "Cet obscur objet du désir" par Bunuel qui ne la trouvait pas convaincante, et de celui de "Caligula" car elle refusait d’y jouer nue.

    Maria Schneider est depuis #MeToo devenue une figure symbolique des violences sexistes dans le monde du cinéma. Elle est le témoin d’une époque qu’on espère révolue : celle où une jeune femme pouvait, sans son consentement, être agressée sous l’oeil voyeur de la caméra sans que l’équipe de tournage ne lui manifeste la moindre empathie, et être enfermée, pour le restant de sa vie, dans un rôle qu’elle n’avait pas choisi. Une séquence du documentaire de Delphine Seyrig "Sois belle et tais-toi !" la montre fulminant contre le machisme du cinéma : « On ne me propose que des rôles de schizophrène, folle, meurtrière, lesbienne, que des choses comme ça, que je n’ai pas envie de faire »

    Le film de Jessica Palud – qui fut stagiaire sur le tournage des Innocents de Bertolucci au début des années 2000 – rend justice à la figure de Maria Schneider. Il bénéficie de l’interprétation époustouflante de Anamaria Vartomolei. La jeune actrice, César du meilleur espoir féminin en 2022 pour "L’Evénement", est décidément l’une des actrices les plus prometteuses de sa génération. On vient de la voir dans "Le Comte de Monte-Cristo". Méconnaissable dans Maria sous la mèche brune qui lui cache les yeux, elle joue une adolescente en quête de père (Maria Schneider était la fille adultérine de Daniel Gélin qui ne l’avait pas reconnue), une jeune actrice qui se brûle les ailes à la flamme de la célébrité, une femme bafouée et perdue qui ne parvient plus à se reconstruire en dépit de l’amour que lui porte la jeune Noor (Céleste Brunnquell).

    "Maria" est un film très appliqué, dans son scénario platement chronologique, dans sa mise en scène, dans sa reconstitution soignée des années 70. Sa défense de Maria Schneider, érigée en martyre d’un cinéma patriarcal, est irréprochable. Mais il a l’effet paradoxal d’enfermer son héroïne dans le rôle de victime dont Maria Schneider a pourtant essayé, sa vie durant, de s’arracher.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    914 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2024
    Un biopic au sujet nécessaire, mais beaucoup plus noble dans ses intentions que son exécution ! Retracer le parcours traumatoque de Maria Schneider (notamment le tournage polémique du sulfureux Dernier Tango à Paris) est une source forcément pertinente (encore plus dans le cadre Me Too) mais Jessica Palud livre un biopic complètement plat en terme de mise en scène, extrêmement illustratif et jamais réellement émouvant.
    Une narration scolaire donc, jusque dqns la manière où Maria tombe dans la dépression et la drogue.

    Néanmoins, il faut sauver Anamaria Vartolomei (et Matt Dillon en Brando) qui est totalement investie dans le rôle (elle porte tout le film). En bref un film nécessaire pour tout ce qu'il nous montre, mais pas à la hauteur de son sujet.
    Audrey L
    Audrey L

    642 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2024
    Maria retrace la vie assez triste de la jeune actrice Maria Schneider (aucun lien avec Romy), spoiler: qui a perdu le contrôle de sa vie sociale et mentale après le tournage du film Dernier tango à Paris, dans lequel elle se fait abuser (sans avoir donné son accord ou avoir été prévenue) par un Marlon Brando sauvage. Pas sûr qu'après avoir assisté à la scène dans ce film, vous ayez encore envie de découvrir le Dernier tango à Paris, car ici on souligne bien les conséquences tragiques de cet acte ignoble, sur une jeune fille de 19 ans, aux yeux de millions de spectateurs à travers le monde, condamnée sur le tribunal de l'opinion public mais aussi par une vraie peine de prison avec sursis en Italie (alors qu'elle est la victime, dans l'histoire...), ce qui l'a poussée dans une vie misérable de drogues et de petits films bon marché.
    On se rend bien compte que ce n'est pas juste "une scène de nu qui a dérapé", mais qui a spoiler: condamné dès le départ la carrière et la vie sociale d'une jeune actrice
    . Dans ce rôle, Anamaria Vartolomei est impeccable, Matt Dillon est un sosie pas trop mal trouvé de Brando (même si l'on ne comprend pas trop que le film adoucisse à ce point le caractère du Monsieur : on hésite à croire à cette version Bisounours), et les seconds rôles sont déjà nettement moins pétillants. On pense surtout à l'oncle de Maria, dont le phrasé sent le récital à plein nez (personne ne parle comme ça dans la vraie vie, on se croit au théâtre), et à spoiler: l'intervention des parents de Maria qui se fait au compte-gouttes à différents moments de sa vie (mais pas quand cela va très mal... Où sont-ils passés ?)
    . Et l'on attaque au coeur de ce qui nous a déstabilisé dans ce biopic : on ne nous explique pas grand chose, le film trie son public de façon très rustre dès le début. On ne mentionne jamais le film problématique jusqu'à une seule réplique (entre la poire et le fromage) au milieu du film (donc longtemps après tout ce qu'on en a vu, en essayant de lire le nom sur les "claps" de tournage... Sans succès), qui parle juste d'un "dernier tango". Idem, on a dû faire des recherches après la séance pour savoir si Maria avait un quelconque lien de parenté avec Romy Schneider (ce qui aurait pu motiver ses rêves de cinéma), ou encore savoir ce qui lui est arrivé après les dernières scènes du film (pas de postface écrite...). Pour résumer, si vous êtes un simple curieux, qui pousse les portes du cinéma pour découvrir totalement la vie de cette dame : vous n'êtes pas la cible. Idem, la mise en scène nonchalante (lente, terne, monotone) est un style qui plaira à certains, mais nous a passablement ennuyé. On retient quand même le coup d'estoc salutaire que porte Maria aux films qui s'en sont pris à la nudité féminine scopophile, et nous laisse avec cette dernière phrase en réponse spoiler: au #MeToo : "Je vous écoute."
    Ufuk K
    Ufuk K

    520 abonnés 1 478 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2024
    "Maria" présenté au festival de Cannes cette année est un biopic dramatique avec des qualités. En effet la réalisatrice Jessica Palud revient sur la descente aux enfers de l'actrice Maria Schneider après le scandale provoqué par la sortie du film " Le Dernier Tango à Paris", la réalisatrice décrit également d'une manière directe une époque misogyne et sexiste, où la culture du viol était parfois présente lors des tournages de film, avec une Anamaria Vartolome qui captive l'attention.
    Michel C.
    Michel C.

    274 abonnés 1 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2024
    Biopic de Maria Schneider réalisé par Jessica Palud assez délicate et choquante, pour la reprise de la scène d'anthologie du "Dernier tango à Paris" de Bertolucci. spoiler: Certes, la scène remonte à 52 ans, et nous ne sommes pas certains que cela ne se produise pas encore utilisant des entorses à des scénarios validés, et/ou surfant sur la timidité ou jeunesse d'acteurs, pour organiser et filmer de tels actes répréhensibles et répugnants. Quel regard violent d'un demi siècle arrière, pénible et insoutenable de faits relayés dans cet art que nous apprécions tellement ! On comprend aisément que Maria en sortira détruite, une vie foutue, se laissant séduire par l'alcool et la drogue. ( Elle disparait à 58 ans d'un cancer ).Ce biopic montre qu'elle a essayé de dire "stop" à ces pratiques, dès lors que sortant du cadre du scénario écrit, mais le mal était fait. Un accord avait du avoir lieu entre Bertolucci Marlon Brando, pour cette fameuse scène, annoncée comme devant être "secouée" mais aucunement humiliée
    . A noter la formidable prestation de Anamaria Vartolomei, talentueuse ( vue dans Monte Cristo il y a peu ) ainsi que celle de sa maman interprétée par Marie Gillain. Moins remarqués les rôles masculins : Yvan Attal pour son papa Daniel Gelin et encore moins pour Matt Dillon en Marlon Brando. Ce drame n'a rien de passionnant, sinon qu'il rend un hommage vibrant à cette actrice qui a tout fait pour ne pas être "prisonnière" de cette scène entachant sa carrière.....!!**
    Joce2012
    Joce2012

    205 abonnés 587 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2024
    Très bon film qui relate la scène qui avait été faite sans prévenir dans le dernier tango à Paris et qui dénonce les rôles souvent sexués imposés aux actrices de cinéma.... Espérons que ces façons vont disparaître et que les actrices vont être respectées dans leur rôle à l'avenir
    Paul B
    Paul B

    48 abonnés 999 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2024
    Anamaria Vartolomei nous livre ici - encore - une prestation exceptionnelle et on lui souhaite à présent une belle carrière.

    Le propos est ici habilement maîtrisé, les acteurs sont tous bons, la photographie magnifique, les dialogues efficaces...

    Un chef-d'œuvre.
    Ciné-13
    Ciné-13

    119 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2024
    Quand on n’est pas averti, l’incarnation de Marlon BRANDO par Matt DILLON surprend. Je n’ai réalisé cela qu’à partir de la scène scandaleuse qui faisait rire Coluche dans un fameux sketch (« ça rentre partout »). VARTOLOMEI, tour à tour nymphette, puis starlette, puis déchue, est impressionnante. La photographie n’est pas belle et la mise en scène minimale. L’intérêt du film est de ravivé nos souvenirs et de connaître les conséquences dramatiques pour cette actrice. On l’a apostrophée dans la rue : « passe-moi le beurre ! ». Elle a même été condamnée en Italie pour obscénité la pauvre ! Et sa carrière se poursuivra dans des rôles de séries Z (exemple : film de vampires). Encore une belle apparition de la jeune BRUNNQUELL (vue récemment dans le film "Une affaire de principe" en tant que assistante de José Bové incarné par LANNERS).
    Epilogue : spoiler: « BERTOLUCCI, je ne connais pas cet homme » !
    Grainedespoir
    Grainedespoir

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 juin 2024
    Je lai vu a une avant premiere ....Je me suis ennuyée une bonne parti du film. Dommage l'actrice principale joue admirablement bien.
    Michèle S F
    Michèle S F

    11 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2024
    Anamaria Vartolomei crève l’écran. Quel regard! Parfois si profond, parfois si vide et désespéré. Une découverte pour moi.
    Époque aujourd’hui révolue, espérons et ne gardons plus jamais les oreilles sourdes à la parole des femmes. Même si le chemin est encore long et sûrement aussi semé d’obstacles.
    Redzing
    Redzing

    1 130 abonnés 4 481 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 octobre 2024
    Le destin tragique de Maria Schneider, dont la vie et la carrière furent brisées par le tournage de "Ultimo Tango a Parigi" de Bernardo Bertolucci. Avec sa fameuse scène de viol improvisée, qui marqua l'actrice au fer rouge.
    Un bon sujet, a fortiori dans les années post-#metoo où la place des femmes (en particulier au cinéma) est constamment questionnée. Et où la culture du viol est largement pointée du doigt. D'autant plus que Jessica Palud a eu l'occasion de côtoyer sur deux projets distincts Bernardo Bertolucci et Maria Schneider, avant leurs décès respectifs !
    Néanmoins la réalisatrice ne semble pas vraiment savoir quoi en faire. Certes, je ne peux que saluer la prestation des acteurs. Matt Dillon parvient à camper un très convaincant Marlon Brando. Anamaria Vartolomei, outre sa ressemblance avec Maria Schneider, prouve une fois de plus qu'elle est une actrice talentueuse à suivre. L'effort de reconstitution est là aussi, dont le tournage de "Ultimo Tango a Parigi".
    Malheureusement le reste m'a paru trop fade. La mise en scène demeure académique. Le montage enchaîne les ellipses avec un cohérence relative. A part le coeur du film (la reconstitution de l'envers du décors du film de Bertolucci), relativement prenant, "Maria" semble être un assemblage de morceaux. Et s'il rend une forme d'hommage à Maria Schneider, il n'est pas assez cohérent et fort, surtout au vu de son sujet.
    PLR
    PLR

    468 abonnés 1 564 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juin 2024
    Variante narrative du film dans le fim, cette fois acteur, actrice et réalisateur dans le film. Un tournage comme fil conducteur, celui de « Le dernier tango à Paris » (1972) qui défraya la chronique judiciaire en Italie (malgré 7 millions de spectateurs). En cause, une scène pornographique, érotique, sexuelle chacun aura son qualificatif. Et dans cette scène, une jeune actrice de l’époque qui n’était pas devenue actrice pour ça, d’autant que le contenu exact du scénario et de ce qu’elle allait devoir subir plutôt que jouer lui avait été caché. 50 ans après, à l’heure des « me too », le sujet est d’actualité. Pour la petite histoire, la réalisatrice fut stagiaire (en 2003) de Bertolucci dont l’approche en matière de mise en scène est ici discutée, plus que ça même ! Des relents de quelque chose, des comptes à régler ? On ne jugera pas sans savoir.
    lionelb30
    lionelb30

    442 abonnés 2 598 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juin 2024
    Biopic assez proche de la réalité ou l'on découvre des choses. Par contre , acteurs juste correct et mise en scene sans plus avec quelques scenes trop hystérique.
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