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Un visiteur
3,5
Publiée le 29 novembre 2010
Prenant, bien filmé, mais si sombre qu'on plisse les yeux tout au long du film. Un plan séquence d'entrée tellement angoissant qu'il justifierait à lui seul de voir le film dans son entier. Bien mené, La soif du mal se perd simplement à mon avis parfois dans des scènes un peu trop longues qui font perdre le rythme et décrocher le spectateur. Mais le scenario est si bon et le tout si bien filmé qu'on ne parvient pas à s'arrêter.
Une mise en scene virtuose, une histoire prenante, un Orson Welles impressionnant et meconnaissable. Bon avouons tout de meme que le maquillage pour faire paraitre Charlton Heston plus mexicain est un peu force! Mais l ensemble remarquable n a pas pris une ride et se doit de continuer a etre cite comme l un des chefs d oeuvres des annees 50
Un sommet absolu du film noir,et c'est peu de le dire."La soif du mal"(1958),oeuvre matricielle de l'omnipotent Orson Welles,surfe sur la virtuosité d'une mise en scène proprement extraordinaire,que ce soit l'inoubliable plan-séquence d'introduction suivant une voiture piégée,ou les mouvements et cadrages de caméra très étudiés.L'histoire se déroule dans une ville fictive frontalière entre les Etats-Unis et le Mexique.Un attentat vient d'être commis.Les méthodes des 2 policiers chargés de l'enquête s'opposent.La droiture et la méticulosité de Vargas le Mexicain d'un côté contre la corruption et l'intimidation de Quinlan l'Américain de l'autre.Très intéressante confrontation entre Charlton Heston et Orson Welles,2 géants intemporels du cinéma.L'ambiance devient irrespirable à mesure que les tensions raciales et les luttes de pouvoir se font jour.L'ambiguïté morale de Quinlan est symbolisée par son flair infaillable en contradiction avec ses agissement orduriers.Vargas,lui,se tient à sa ligne de conduite,et aspire à une vie paisible avec sa ravissante épouse(Janet Leigh,dans un prélude à "Psychose").Les personnages secondaires sont très creusés,et font même la différence au bout du compte,pour conclure cette partie de perversité,de malveillance,et d'ego.A voir absolument.
Je peux dire qu'à la fin de ce film j'étais heureux que ça ce finisse. L'histoire m'a ennuyé dès le début et je ne parle pas du rythme calamiteux qui a fait que j'ai failli m'endormir, j'ai regardé ma montre plusieurs fois en tout cas. C'était limite si dans ma tête je m'imaginais une autre histoire, notamment quand Janet Leigh se retrouve dans un motel seule, oui bien sûr comment ne pas penser à Psychose. Janet va prendre une douche et la Norman Bates arrive tandis que la musique de Bernard Herrmann se fait entendre, bon je divague complètement là. Je me sens un peu seul devant le nombre incroyable de critiques très élogieuses, si c'est réellement l'un des meilleurs films d'Orson Welles je ne risque pas de devenir fan de ce réalisateur.
Même si l'on a au début du mal à suivre le rythme très particulier d'Orson Welles, il est difficile de ne pas mettre la note maximale pour ce film, qui est une véritable leçon de cinéma... Tout y est : une réalisation et une mise en scène superbe et très moderne pour l'époque, des acteurs choisis avec soin jusqu'au moindre figurant et un scénario d'une finesse exemplaire.
Quand on pense à La soif su mal, on pense à son plan-séquence d'ouverture! Pourtant c'est bien plus que ça, c'est tout simplement un des films les mieux réalisé dans l'histoire du cinéma. Le hic, c'est histoire peu original peut ennuyer certains. Pour du jeu d'acteur, c'est du tout bon, "malheureusement" Orson Wells pulvérise tout le monde (même des stars comme Leigh et Heston) par son incroyable charisme! Une référence de film noir.
Film noir tardif (1958) La Soif du Mal est un film original et envoûtant, emmené par Charlton Heston, Janet Leigh et Orson Welles qui livrent tout trois une superbe performance. Mais au-delà des performances d’acteurs, de l’intrigue sympathique mais un peu confuse ou de la bande originale nerveuse signée Henry Mancini, c’est la mise en scène de Welles qui attire l’attention. On pourrait presque dire que l’histoire s’efface devant la mise en scène, normalement c’est un grand défaut pour un film mais on ne peut s’empêcher d’aimer les plongée/contre-plongée, les multiples mouvements de grue, le plan séquence célèbre du début de film et les cadrages originaux dont Welles a le secret. Personnellement je trouve que ce genre de mise en scène exagéré que fait Welles peut nuire au film (Mr Arkadin) mais ici cela lui donne un ton spécial immédiatement identifiable. La Soif Du Mal est un plaisir pour les yeux à découvrir, de plus Welles incarne un des policiers les plus charismatiques du cinéma dans le rôle de cet homme obèse et amoral.
Suite à un double meurtre, l’inspecteur Hank Quinlan (Orson Welles) enquête à la frontière américano-mexicaine. Il est célèbre pour son intuition et ses méthodes troubles. L’avocat mexicain Mike Vargas (Charlton Heston) se mettra en travers de sa route, le conduisant à faire alliance avec une bande de malfaiteurs que l’avocat combat. Comme dans les films précédents de Welles, les atouts sont la virtuosité technique et l’ambiance. Côté virtuosité, le célèbre plan-séquence d’ouverture, de plus de cinq minutes, mais aussi le ballet des jeunes voyous autour de la femme de l’avocat isolée dans un motel (une certaine similitude avec le ballet des motards dans « l’équipée sauvage »), la contre-plongée sur un visage étranglé, le jeu d’éclairage nocturne sur les derricks dans la séquence finale, etc. Ces éléments participent à la création de cette ambiance glauque, volontairement angoissante, dans laquelle baigne tout le spectacle, et qui est renforcée par l’aspect inquiétant de Quinlan, une composition magistrale de Welles que l’on reconnait à peine tant il est bouffi et évite ses expressions de visage coutumières. Pas de voix off cette fois, mais un piano mécanique pour la nostalgie, et la présence sensuelle de Marlène Dietrich pour adoucir le propos. Le scénario est par ailleurs bien ficelé, apportant progressivement son lot de surprises, et croquant d’intéressants personnages secondaires. Comme souvent, le producteur a revu le montage, et malgré les nouvelles retouches apportées suite au plaidoyer du réalisateur, la version courante n’est pas totalement conforme à sa volonté. On regrettera la confusion de quelques dialogues, tous les personnages parlant en même temps, ainsi que le rôle ridicule du gardien de nuit du motel. On peut trouver également quelques longueurs : la durée standard de 100 minutes aurait suffit. Un film incontournable, tant pour le traitement technique que pour le développement du récit et la prestation de l’acteur Orson Welles.
Superbe! Ce film de Orson Welles est un petit bijoux. Le film est d'un génie incroyable, chaques scènes est exceptionelles. Le scénario est une pure merveille, à la fois simple et complexe. Les 2 acteurs principaux sont parfaits, Charlton Heston est d'une classe folle et Orson Welles est d'une méchancetée rare. De plus chaque plan est une perfection de mise en scène (plongée, contre-plongée, travelling... tout est superbement réussi et l'on voit que c'est pas fait au hasard), c'est là qu'on ce dit que Welles est un génie (on l'avait déjà remarqué dans Citizen Kane, la splendeur des Amberson ou La dame de Shanghaï). Le film nous offre de superbe plan-séquence (surtout l'introduction qui est parfaite) ou l'on voit que le génie de Welles n'est pas à revoir.
L’incarnation physique par O. Welles de la corruption même (avec obésité, sueur, visage déformé, bouffi, mal rasé) est une des choses les plus mémorables que j’ai jamais vu au cinéma. Elle suinte à la fin une souffrance intime, tragique. Comme les meilleurs réalisateurs de films noirs Orson Welles a retenu les procédés de l’expressionnisme. Il apporte en propre un sens presque architectural de l’espace (frappant aussi dans Othello). « La soif du mal » est un des grands films où le héros positif n’est jamais qu’un faire-valoir d’un mal omnipotent. Plus fort que les anti-héros égarés et manipulés habituels aux films noirs.
Si le scénario est assez convenu, la réalisation elle est extraordinaire, en témoigne le magnifique plan-séquence d'ouverture qui restera comme l'un des plus beaux jamais tourné. Welles est parfait dans le rôle de Quinlan, prototype du flic pourri.
Ce film policier d'Orson Welles restera comme l'un des plus réussi des années 50. La mise en scène est d'une réelle efficacitée et l'interprétation de l'ensemble du casting ( Orson Welles, Charlton Heston, Janet Leigh, Marlene Dietrich ... ) est remarquable. De plus, son histoire est vraiment très agréable à suivre du début du film jusqu'à un coup de théâtre final qui en surprendzra plus d'un. Il s'agit donc d'un quasi chef-d'oeuvre et qui prouve qu'Orson Welles était un immense metteur en scène.
Si le personnage de Hank Quinlan a soif de mal, l'oeuvre de Welles me laisse pour ma part une petite soif de clarté. Le film est en effet complexe et poussif au départ, puis la fin se fait attendre (du moins dans la version remasterisée) avec à la clé un dénouement qui laisse perplexe sur quelques points (son intuition de la présence de Vargas, ainsi que sa mort et celle de Pete). N'en reste pas moins qu'Orson Welles étale tous ses talents de metteur en scène, et d'acteur, ce qui n'est jamais désagréable à constater.
Un film sympathiquement bien fait,avec une surprenante mais impressionnant scène d'ouverture avec un plan en continue. Des personnages mystérieux et un Orson Welles des plus robustes dans la peau d'un flic corrompue dévoré de l'intérieur par son triste passé faisant une nterprétation qui est comme à son habitude excellente. Mais avec des dialogues un peu figés parfois qui fait avancer l'histoire mais très lentement et nous laisse ramer. Ce n'est pas pour autant que ce film reste à voir pour tous les cinéphiles ou fan d'Orson Welles.