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falex
10 abonnés
509 critiques
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5,0
Publiée le 14 décembre 2006
Un chef d'oeuvre. Un film noir à l'atmosphère glauque. Le scénario est passionnant, la confrontation Welles - Heston magique,les dialogues intelligents... on pourrait continuer longtemps. Un très grand film d'un génie.
Qui n'a pas vu "La Soif du mal" ne sait pas ce qu'est un film noir, un grand film noir... Le FILM NOIR! Orson Welles fait de l'art quand les autres font du cinéma. Le plan séquence du début du film est un chef d'oeuvre à lui tout seul. L'atmosphère brûlante du film, moite, étouffante, glauque à souhait, soulignée par une musique envoûtante, une maîtrise parfaite des contre-plongées, des plans serrés, un art du dialogue époustouflant et servie par des acteurs au sommet de leur art (Charlon Heston à mille lieues de ses héros sans peur et sans reproches, Janet Leigt comme un ovni tout droit sortie d'une planète interdite, Orson Welles, plus brillant que jamais, méconnaissable et torturé), fait de cette oeuvre un monument du septième art. Crépusculaire, ce film fait partie des cinq plus grands films jamais tournés!!!
On sent qu'il ne manque pas grand chose à Orson Welles pour réaliser un nouveau chef d'oeuvre; une interprétation quasi-parfaite (Orson himself), des scènes d'anthologie (l'ouverture, la tension lors des scènes où Janet LEIGH est isolée), des touches d'humour...si on ne reste pas sur sa faim, il faut reconnaître que dans la catégorie film noir, la SOIF DU MAL est un très bon film, mais pas le film référence du genre
Chef d'oeuvre absolu dans la filmographie d'Orson Welles, une véritable leçon de mise en scène ne serait-ce que la longue séquence d'ouverture. Du noir et blanc pour un film très noir où Orson Welles ne se donne pas le beau rôle. Charlton Heston, méconnaissable en policier mexicain intègre, Janet Leigh, une nouvelel fois fragile et désirable victime et la star Marlène Dietrich, inattendue en aventurière mexicaine sont les principaux protagonistes de ce fascinant polar.
La soif du mal est un film doté d'une mise en scène des mieux maitrisés de toute l'histoire du cinema . Chaque plan meme fixe est d'une complexité incroyable (on reste particulierement admiratif devant ce fameux plan sequence) . Les acteurs sont irréprochable autant que le scenario qui part d'un simple fait divers pour arriver progressivement grâce à un engrenage millimetré à une fin incroyable . A voir absolument , l'un des meilleurs welles !
Un chef d'oeuvre parmi les chefs d'oeuvre, une claque visuelle et scénaristique, des acteurs hors pairs, une musique sublime, des dialogues tout en finesse et un sujet personnel, diaboliquement intelligent, monumental...Tout semble parfait dans ce film d'Orson Welles, à commencer par le premier plan, plan séquence d'anthologie d'une brillante maîtrise. Ce grand film peut être vu comme un simple divertissement, mais aussi comme une excellente critique de la corruption judiciaire, du racisme ( le personnage de Quinlan apparaît non seulement comme un homme intransigeant, mais aussi comme un être intolérant et raciste. Cependant, il a aussi ses bons côtés, tels que le courage et la persévérance, comme en témoigne la balle qu'il a reçu à la place de son meilleur ami et collègue. En définitive, ce personnage est extrêmement complexe et gagne en épaisseur au fur et à mesure que le film avance ). Janet Leigh campe ici le rôle de Suzie, femme qui se retrouvera confronté à des junkies et à leur chef Grandi, un mafieux ayant soif de vengeance à l'égard de Mike, le mari de Suzie ( Charlton Heston ). Il s'agit bien d'un film extraordinaire, fabuleux, peut-être encore plus aboutit que Citizen Kane. Exceptionnel.
Un polar noir plutôt ennuyeux mais sauvé par son interprétation. Certains semblent voir un chef-d'oeuvre dans La soif du mal, ce n'est pas du tout mon cas. Franchement je n'ai pas saisi ce qu'il y a de formidable dans ce film, il n'est pas mauvais mais pour ma part La Soif du mal ne pas trop impressionné ni particulièrement marqué mais bon apparemment il est de bon ton de s'extasier devant le cinéma de Welles.
C'est ce qu'on peut appeler un chef d'oeuvre en tout point. D'abord, il y a la mise en scène virtuose, comme dans le plan séquence au début où tout s'enchaîne avec maestria (il n'y a qu'à constater en voyant le film).Il faut du génie pour signer de telle séquence. Les prises de vues, le noir et blanc hyper contrasté donne au film une véritable atmosphère de malaise, qui, allié à une histoire pessimiste à souhait, qui explore les bassesses humaines, forment une oeuvre d'une noirceur si extrême qu'elle en devient fascinante. Les acteurs sont parfaits (les hommes: Welles et Heston, les femmes : J. Leigh et Dietrich). Captivant d'un bout à l'autre.
Une bombe explose et fait deux victimes à Los Robles, petite ville à la frontière des Etats-Unis et du Mexique. Deux policiers, dont l'un utilise des méthodes peu orthodoxes, s'affrontent dans leur conception de la justice. Ce film, malgré ses longueurs, est génial par son noir et blanc magnifique (refaire un tel film en couleur serait une aberration tant le noir et blanc ressert la noirceur du film), avec ses ombres qui rendent les personnages inquiétant... Quand au déroulement de l'histoire, il est assez surprenant, on aurait pu imaginer que le scénariste choisirait un scénario bateau, avec résolution classique de l'enquête, mais l'enquête n'est ici qu'un prétexte pour montrer l'affrontement de deux hommes que tout oppose, d'un côté le policier américain obèse plus ou moins raciste, aux idées fermées et aux méthodes plus que louches, de l'autre le policier mexicain, au physique avantageux et aux méthodes conventionnelles. Somme toute un film qui pourra faire dormir certaines personnes, mais qui reste un chef d'oeuvre simplement dans les images. F.PENICAUT
p.s: critique réalisée en devoir pour mon option cinéma/audiovisuel
Trois étoiles peu généreuses. C'est un film noir particulièrement brillant, à l'atmosphère très bien rendue, et ou l'enquête, particulièrement intéréssante, est soutenue par les relations particulièrement ambigues entre les différents personnages. Même si l'ensemble est profondément pessimiste, on ne peut être qu'admiratifs devant le travail du grand Orson Welles, aussi talentueux devant que derrière la caméra. Charlton Heston et Janet Leigh sont eux aussi excellents. C'est vraiment du grand art.