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mat niro
364 abonnés
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3,0
Publiée le 18 avril 2023
Ana Girardot se met à nu en intégrant un bordel berlinois dans le but de coucher sur papier un livre sur ces travailleuses du sexe et leurs clients. Adapté du roman éponyme d'Emma Becker, on assiste à une plongée en immersion dans ce que l'on appelle "le plus vieux métier du monde". Le film est très cru (interdit aux moins de 16 ans), et l'on sent chez l'actrice une réelle volonté de s'investir physiquement, sans tabou. Après, heureusement qu'il y a une scène choc à la fin car la cinéaste, Anissa Bonnefont traite de la prostitution d'une manière un peu trop légère (même humoristique) à mon goût. Les séquelles physiques et psychologiques provoquées par ce style de vie ne sont que survolées. Heureusement, Ana Girardot porte le film à bout de bras dans un registre que l'on ne lui connaissait pas. Surprenant mais bancal.
j'ai été voir ce film car j'aime bien l'actrice Ana Girardot l'histoire est intéressante mais j'ai trouvé les scènes beaucoup dans le voyeurisme et les scènes de sexe trop détaillées dommage.
Plutôt fidèle au livre et toujours intéressant comme sujet et comme expérience de vie, par rapport aux rencontres ou à ce qu'elle peut voir à travers ce métier. Dommage que le film ne creuse pas assez les échanges avec l'éditeur, sur la vie d'après de l'héroïne (promotion du livre, défense de son point de vue), de sa relation avec la personne qu'elle rencontre. Cela reste un bon film à voir en particulier si vous n'avez pas lu le livre
Rappelons que l'autrice Emma Becker voulait décrire le "désir masculin sous toutes ses formes avec un regard féminin sur la détresse sexuelle masculine". Une vision des choses qui n'est pas anodine puisque ça démontre que l'autrice voulait se pencher avant tout sur les hommes et leur relation au sexe plutôt que sur les prostituées elles-mêmes. Mais on constate que la réalisatrice Anissa Bonnefont inverse un tantinet cette angle de vue pour se focaliser plutôt sur le travail de péripatéticienne en maison close. Ainsi, les hommes sont résumés à des clients plus ou moins sympathiques, regroupés en une multitude de mini-scénettes qui offrent un panel très classiques des passes. À elles seules ce melting-pot des passes prennent aisément un tiers du film, comme pour combler un scénario qui manque finalement de densité. On savoure la jolie scène d'amour dans le parc mais on est aussi dans un film qui reste trop engoncé dans le glauque ce qui va à l'encontre de ce que raconte le personnage Emma, il manque u peu d'humour ou de légèreté, tandis que seule la séquence du parc offre une once de poésie. Au final le film prend trop le contre pied du livre sur la vision de ces deux années, on sent que la cinéaste n'a pas souhaité assumé l'expérience de Emma Becker. Site : Selenie.fr
Dernièrement « A mon seul désir », film audacieusement réjouissant. « La Maison » - antérieure de « A mon seul désir » - vaut par l’interprétation d’Ana Girardot qui s’est donnée corps et âme à ce film gentiment sulfureux. Deux films qui ont l’avantage d’avoir un regard féminin. J'ai passé un bon moment dans "La Maison"...
Les critiques ont été un peu dures avec ce film. Évidemment il était très difficile de tirer un bon film d'un tel livre mais je trouve que le résultat n'est pas déshonorant. On s'interroge vraiment à l'histoire d'Emma même si on a un peu de mal à en comprendre tous les enjeux. On pourra reprocher au film d'être un peu trop esthétisant sur les scènes de sexe ou pour une fois on voit plus les sexes masculins que féminins. Et un grand bravo à Ana Girardot qui aurait largement mérité une nomination au César pour ce rôle, elle est aussi belle que juste dans ce rôle particulièrement difficile.
Anissa Bonnefont s'empare d'un sujet ô combien sensible et le traite sans artifice. Doutes, peurs, désirs on suit le personnage d'Ana Girardot tout au long de son parcours. Tout n'est pas parfait, mais le positif l'emporte.
Malgré une volonté certaine de montrer l'envers du décor d'une maison close allemande, par le prisme d'une écrivaine en pleine écriture de son prochain roman, Le Maison se heurte à un évident problème de rythme. Le film ne trouve sa véritable problématique et sa profondeur que dans son dernier tiers, laissant le spectateur livré à lui même sur toute la première heure. Sur ce temps, tout n'est que superflu avec des scènes de sexe totalement injustifiées, et déconnectées d'une plus-value narrative. . Heureusement, la réalisatrice parvient à rattraper le coup, bien que tardivement, en questionnant sur la place des prostituées dans la société, leur puissance et leur marginalité.
L'idée initiale du film était bonne, mais l'inégalité du résultat laisse perplexe, et empêche d'être remué par ce long-métrage. Dommage.
A voir pour la prestation d'Ana Girardot: elle porte le film à elle toute seule. Néanmoins, si on met de côté l'objet cinématographique, le souffre à mon sens d'un manque de rythme et surtout d'un manque de point de vue. Au final, on ne sait pas trop quoi penser de la démarche de l'héroïne et encore moins de dégâts occasionnés.
Certainement le meilleur film d’Ana Girardot qui s’est enfin fait un prénom : sa tante avait l’élégance des gazou gazou, spoiler: là la petite Ana passe à la rôtissoire dans tous les sens et s’est trouvé un nouveau public de vieux sexagénaires, après tout au fort pouvoir d’achat comme le plébiscite ce film.
C’est dommage, l’intrigue initiale d’une journaliste infiltrée aurait pu avoir du sens mais n’est pas du tout exploitée, on assiste à spoiler: la débauche progressive d’une actrice qui prépare sa crise de la quarantaine, avec les faits divers et excès attendus dans ce style de descente.
Etonnant qu’un film pareil ait été tourné en plein covid. Bref Ana Girardot est tellement rentrée dans son rôle qu’elle a cassé son image, et l’on est même rassuré spoiler: qu’elle ne sache compter que jusqu’à 11 dans la scène finale.
Peut-être y aura-t-il une suite ? L’histoire d’une fille de maison close qui veut devenir journaliste ?
Très bon film. Une très belle surprise! Intéressant avec un regard neuf. Pour les spectateurs qui souhaite découvrir un autre monde bel et bien existant dans le notre.
Un bon film. Le scénario est bien structuré, l'actrice principale (Ana Girardot) est parfaite dans le rôle et l'aspect psychologique bien développé. Sans grande surprise quand on connait le livre, c'est un film bien construit, très bien mis en scène. Il se démarque des films récents par le sujet original, le ton juste, précis et sans voyeurisme et la qualité remarquable.