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    La Maison
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    Jérémy M.
    Jérémy M.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2022
    Un film saisissant, tout en contraste, qui rime autant avec violence que douceur et sentiments, poésie et charme. Le film montre l'envers du décor et s'il peut être horrible, il est aussi plein de solidarité et parfois d'humour. Bref le film nous fait passer par tout un tas d'émotions et l'on s'attache à certains personnages. À voir.
    Ufuk K
    Ufuk K

    515 abonnés 1 471 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2022
    "La Maison" d'Anissa Bonnefont adapté du roman d’Emma Becker, publié en 2019 est un drame français envoutant. En effet la réalisatrice du film nous propose une plongée fascinante dans une maison close berlinoise "infiltrée" par une écrivaine Emma courageusement interprétée par Ana Girardot avec la présence de Aure Atika , Rossy de Palma et l'ancienne star du porno Nikita Bellucci dans une œuvre forte, envoutante parfois cru ,violente et qui fait preuve d'audace même si l'ensemble faiblit lorsque la réalisatrice du film s'éloigne du thème principal de l'histoire (la prostitution).
    Tim39
    Tim39

    4 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2022
    Plutôt fidèle au livre et toujours intéressant comme sujet et comme expérience de vie, par rapport aux rencontres ou à ce qu'elle peut voir à travers ce métier. Dommage que le film ne creuse pas assez les échanges avec l'éditeur, sur la vie d'après de l'héroïne (promotion du livre, défense de son point de vue), de sa relation avec la personne qu'elle rencontre. Cela reste un bon film à voir en particulier si vous n'avez pas lu le livre
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 novembre 2022
    Il y a quelques années pour écrire un livre sur la prostitution la jeune écrivaine Emma Becker alla jusqu'au bout de sa démarche en devenant pendant un an prostituée dans une maison close berlinoise. Ceci en est l'adaptation cinématographique et on ne peut que saluer le courage d'Ana Girardot qui s'est littéralement mise à nue pour ce rôle. Si on peut apprécier l'angle original de cette œuvre qui montre des femmes heureuses d'exercer et non contraintes sa mise en scène qui n'est quasiment qu'un empilement de rendez-vous tarifés devient vite monotone et aboutit à l'ennui.
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    162 abonnés 443 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2022
    Jeune romancière vivant à Berlin, maîtresse d’un homme marié (Yannick Renier), Emma (Ana Girardot) intègre une maison close avec l’ambition secrète d’écrire un livre sur cet univers. Ses débuts dans ce métier sont fulgurants, elle vit cette nouvelle vie avec sérénité contrairement à sa sœur Madeleine (Gina Jimenez) hostile à ce choix.

    La Maison parle très peu d’écriture, s’il évoque la précarité du métier d’auteur, le film s'intéresse avant tout à décrire le travail d’une prostituée avec une répétition d’actes sexuels tarifés faits avec professionnalisme mais sans passion. Un épisode touchant ou comique peut advenir mais la réalité n’est pas vibrante et peut même s’avérer abusive voire extrêmement dangereuse. La variété des clients donne lieu à une galerie de personnages masculins et féminins: un beau mec souffrant de misère sexuelle, un homme sans expérience à la recherche de cours, un médecin serviable, un camé abusif, un psychopathe dangereux ou encore une femme dans le déni de son lesbianisme. L’investissement d’Ana Girardot se révèle stupéfiant, la jeune actrice incarne avec beaucoup de force et de talent ce personnage. Le montage nerveux de Maxime Pozzi-Garcia et la réalisation enlevée d’Anissa Bonnefont infusent une réelle énergie.

    Au milieu du film, une certaine monotonie ralentit le rythme mais il arrive à s’en libérer en donnant davantage de place aux personnalités de ces femmes et à leurs échanges personnels. Aure Atika et Rossy de Palma amènent leur charisme et leur talent dans des seconds rôles drôles et touchants. Dans le portrait d’une femme indépendante, fragile dans ses sentiments avec les autres et forte dans ses choix de vie, Ana Girardot donne une très belle interprétation et rend son personnage très attachant, elle est vraiment formidable. Malgré des discussions animées, La Maison ne cherche pas à exprimer un débat philosophique sur la question de la prostitution, son véritable message est humain avec un hommage chaleureux à ces travailleuses du sexe.
    LeMarly
    LeMarly

    2 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 novembre 2022
    Film très esthétique. Certaines scènes erotiques tres réussies. Mais on ne s attache a aucun personnage et on passe a côté de l émotion. Ce fut pour moi un banal film erotique sans intérêt. Quel dommage.
    Virginie P
    Virginie P

    48 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2022
    Une écrivaine -Emma Becker- "Justine" a pour sujet d'écriture la prostitution.
    Elle s'infiltre dans ce monde à travers une maison close de Berlin.
    La photographie est sublime. Il n'y a ni vulgarité ni voyeurisme. Un sujet traité sans langue de bois ni tabou.
    Toutes les comédiennes sont exceptionnelles compte tenu des scènes à jouer mais la médaille revient à Ana Girardot, magistrale et époustouflante.
    Mickaël H.
    Mickaël H.

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2022
    Une œuvre profonde qui ne laisse pas indifférent, sur le tabou de la prostitution. Ana Girardot au sommet.
    Joce2012
    Joce2012

    203 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2022
    Très beau film, très belles interprétations, plein de tendresse pour ces femmes de l'ombre et plein de questionnements
    Yoann Landwerlin
    Yoann Landwerlin

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 novembre 2022
    Au service de la propagande prostitutionnel, ces gens sont soit naïfs soit totalement irresponsables.

    Sachant qu'on est tous formaté, conditionné... Qu'en est il vraiment de cette liberté de choix. Quoiqu'il en soit, si la prostitution peut libérer de façon individuelle. Elle nous enferme tous dans une société sexiste, violente et inégalitaire.
    Bambou45
    Bambou45

    54 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 novembre 2022
    Une impression de déjà vu ...
    Ana Girardot a eu un sacré culot ou courage pour endosser ce rôle.
    Pour le reste, histoire pas très intéressante.
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 novembre 2022
    Pour son livre La Maison, Emma Becker était devenue une infiltrée dans une maison close de Berlin. La même démarche que celle de Florence Aubenas dans Ouistreham, mais dans un contexte tout autre, évidemment, qui posait des questions de jugement et de morale, selon la sensibilité de chacun. Une adaptation au cinéma n'avait rien d'évident, et la première chose qui manque au film de Anissa Bonnefont, c'est clair d'emblée, est sa dimension littéraire, qu'aucune voix off ne saurait remplacer, le long-métrage n'en abuse pas d'ailleurs. Et au lieu des mots, des images, dans un érotisme soft et propre qui colle finalement pas trop mal avec ce qu'écrit Emma Becker dans son ouvrage, soit une vision de la prostitution qui lui est très personnelle en faisant la part belle à la vie en commun de ces femmes plutôt épanouies et privilégiées par rapport à certaines de leurs consœurs. Emma fait état de son expérience et n'a pas la prétention, dans son témoignage, de livrer une analyse fouillée de ce que représente le plus vieux métier du monde dans la société. Ni sale, ni seule, Emma se veut femme libre de ses désirs et chacun en pensera ce qu'il voudra, n'est-ce pas ? Parfois répétitif et inégal dans sa mise en scène, le film peut compter sur une Ana Girardot exceptionnelle dans une performance culottée, si l'on ose dire. Les participations de Aure Atika et de Rossy de Palma ajoutent une tonalité intéressante spoiler: alors, qu'en revanche, la scène avec Philippe Rebbot, censée être drôle, provoque plutôt un sentiment de gêne.
    Ce qui n'est pas vrai pour le reste du film, qui prend finalement peu de risques de peur de choquer, vraisemblablement.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 novembre 2022
    "La Maison" est inspiré du livre éponyme d’Emma Becker qui fit scandale à sa sortie en août 2019. L’autrice, une jeune écrivaine française, y racontait les deux années qu’elle avait décidé de passer dans une maison close berlinoise pour y trouver la matière de son quatrième roman.

    Le sujet est sulfureux. Il appelle le scandale et peut d’ailleurs être suspecté de vouloir s’en nourrir. L’affiche du film accentue ce biais, qui pourrait être celle d’un porno chic, sur laquelle les mots encadrés « Interdit aux moins de 16 ans » semblent constituer un argument supplémentaire de vente (comme ces films d’horreur qui perdent toute crédibilité si la commission de classification ne leur reconnaît pas ce label).
    D’ailleurs, dans la salle où j’ai vu le film hier soir, la proportion dangereusement élevée de sexagénaires patibulaires en imperméables douteux (il est vrai qu’il pleuvait à Paris comme vache qui pisse) aurait dû me mettre la puce à l’oreille sur les motivations des spectateurs.

    Tous ces vieux cochons – au nombre desquels je dois lucidement m’inclure – en auront eu pour leur argent. "La Maison" mérite sans guère de doute son interdiction. Il contient son lot d’images chocs de porno chic, de sexes, masculins et féminins, dénudés, d’hôtesses en hauts talons et en lingerie fine…
    Toute cette imagerie stéréotypée accompagne un discours qui rassérénera lesdits cochons et hérissera le poil (non épilé ?) des féministes de stricte obédience : la prostitution, quand elle est librement consentie et quand elle est exercée dans un environnement réglementé, n’a rien d’infamant. Autre argument connexe : le bordel est un lieu clos où des femmes, qui entretiennent entre elles une sororité chaleureuse, gagnent beaucoup plus d’argent que des caissières de supermarché en y effectuant un travail beaucoup moins pénible. Dernier jalon de la démonstration : les hommes ne sont, à quelques rares exceptions près, pas de dangereux pervers mais des êtres vaniteux qu’il est facile de berner en feignant l’orgasme ou des nounours déprimés qui trouvent au bordel la chaleur humaine qui leur est refusée au dehors.

    C’est à ce stade d’un raisonnement qui, s’il s’arrêtait là, conduirait irrévocablement à une conclusion sans appel, qu’il faut ajouter deux bémols.

    Le premier est que ce discours se tient. J’entends d’ici les cris d’orfraie des abolitionnistes qui, à bon droit, répliqueront que la prostitution est dans la majorité des cas exercée par des femmes fragilisées et non consentantes et n’enrichit que leurs proxénètes et que, quand bien même elle serait librement consentie et serait exercée dans un environnement protégé, elle constitue toujours une entreprise détestable de réification du corps humain. J’entends cette opinion, je la comprends et, au fond de moi, je la partage. Pour autant, sans la partager, j’entends aussi l’opinion inverse, celle défendue dans "La Maison" ou, tout récemment, dans un autre film allemand (ces Allemands décidément !) qui traitait exactement du même sujet, "Seule la joie".

    Le second bémol, le plus significatif à mon sens, est que le vrai sujet du film est ailleurs. On se tromperait en considérant qu’il traite de la prostitution. Quel est alors son sujet ? Il s’agit d’une écrivaine en train d’écrire un livre, du défi qu’elle se lance, des sacrifices qu’elle consent, de l’obligation de sincérité qu’elle s’impose.
    Un tel sujet est sans doute moins glamour que la lingerie fine d’une cocotte. Il n’en est pas moins intéressant. Il est dommage que le film l’ait occulté là où le livre lui laissait logiquement plus d’espace.
    José RUIZ
    José RUIZ

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 novembre 2022
    Adapté du roman d’Emma Becker, ce film est loin du niveau du roman. C’est un problème d’images, ridicule et ennuyeux.
    On se demande ce qu'est venu faire ana Girardot dans cette galère !!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 novembre 2022
    Super film, extrêmement bien réalisé, plein de surprise, super actrice, je recommande vivement, foncez y les yeux fermé.
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