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BabsyDriver
80 abonnés
817 critiques
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2,0
Publiée le 2 décembre 2023
Moins sulfureux ou provocateur que ce à quoi je m'attendais, La Maison est surtout dépassionné et superficiel, comme le sexe devenant mécanique pour la protagoniste devenue prostituée. Sur un thème proche, j'ai préféré le plus chaleureux A mon seul désir de Lucie Borleteau.
Ce sont toujours des thèmes difficiles à border (la prostitution ici en l’occurence) sans tomber dans le graveleux pour entrer dans le graveleux. Au final, en essayant d’éviter tous les clichés, on ne repousse que le moment où ceux-ci prennent le dessus. A vouloir trop philosopher, c’est souvent inabouti. Toutefois, il faut noter l’interprétation impeccable de A.Girardot.
Rien de pire que ce à quoi on s attendait mais hélas rien de plus ..l écrivain reste hors sujet...une expérience qui ne pouvait apporter que du danger et du regret...cependant belle prestation de Ana...espérons qu une autre rôle nous permettra de la voir dans un personnage un peu moins torride..
Absolument aucune profondeur par rapport au livre, des acteurs moyens, difficile d'accrocher. Bref passez votre chemin. Ce film est ennuyeux, Il se rapproche des films érotiques bas de gamme de M6
J'ai vu ce film à ma maison, je me suis endormi. Ma critique est donc limitée : belle qualité de la photo, d'excellentes actrices qui ne donnent pas le meilleur de leur jeu ce qu'elles font ailleurs, du sexe soft. Pour ce que j'ai vu ce serait plutôt un plaidoyer pour les maisons closes chics. Rien à voir avec la prostitution, ce qu'elle implique pour les femmes qui vivent ce drame existentiel au quotidien dans de sordides conditions. Je ne pense que ce travail soit choisi même par celles qui l'affirme. La liberté sexuelle des femmes à une autre dimension qui dérange la société, les femmes libres sont marginalisées.
Malgré une volonté certaine de montrer l'envers du décor d'une maison close allemande, par le prisme d'une écrivaine en pleine écriture de son prochain roman, Le Maison se heurte à un évident problème de rythme. Le film ne trouve sa véritable problématique et sa profondeur que dans son dernier tiers, laissant le spectateur livré à lui même sur toute la première heure. Sur ce temps, tout n'est que superflu avec des scènes de sexe totalement injustifiées, et déconnectées d'une plus-value narrative. . Heureusement, la réalisatrice parvient à rattraper le coup, bien que tardivement, en questionnant sur la place des prostituées dans la société, leur puissance et leur marginalité.
L'idée initiale du film était bonne, mais l'inégalité du résultat laisse perplexe, et empêche d'être remué par ce long-métrage. Dommage.
Emma, une écrivaine en manque d'argent, décide de faire d'une pierre deux coups en se faisant embaucher dans un bordel de Berlin pour gagner sa vie et écrire sur ce style de vie. Emma découvre un endroit où elle se sent bien et des femmes inspirantes. Si l'idée du livre semble assez vite mise de côté étant donné que la jeune femme se sent dans son élément et aime ce qu'elle fait, on découvre l'envers du décor de ce milieu qui n'est cependant pas toujours rose. Si ce n'est pas le premier film sur une maison close, celui-ci tente de montrer la place de la prostitution dans la société allemande qui voit cela comme un moyen de limiter les agressions. On dirait parfois une promotion de la prostitution même si Anissa Bonnefont montre quand même que tous les clients ne sont pas des gentlemen prêts à rendre service... Au niveau du contenu, il n'y a rien de nouveau et surtout pas grand-chose. Beaucoup de scènes osées durant lesquelles Ana Girardot donne de sa personne et une romance sans grand intérêt. Les scènes de vie entre les filles sont par contre pas mal avec des personnalités attachantes. Bref, "La maison" est pour moi un film gratuit et facile qui peine à être vraiment intéressant.
Certainement le meilleur film d’Ana Girardot qui s’est enfin fait un prénom : sa tante avait l’élégance des gazou gazou, spoiler: là la petite Ana passe à la rôtissoire dans tous les sens et s’est trouvé un nouveau public de vieux sexagénaires, après tout au fort pouvoir d’achat comme le plébiscite ce film.
C’est dommage, l’intrigue initiale d’une journaliste infiltrée aurait pu avoir du sens mais n’est pas du tout exploitée, on assiste à spoiler: la débauche progressive d’une actrice qui prépare sa crise de la quarantaine, avec les faits divers et excès attendus dans ce style de descente.
Etonnant qu’un film pareil ait été tourné en plein covid. Bref Ana Girardot est tellement rentrée dans son rôle qu’elle a cassé son image, et l’on est même rassuré spoiler: qu’elle ne sache compter que jusqu’à 11 dans la scène finale.
Peut-être y aura-t-il une suite ? L’histoire d’une fille de maison close qui veut devenir journaliste ?
Bon film mais le film aurait certainement été plus intéressant si Emma y allait par nécessité. Là, on se trouve dans une forme de parenthèse enchantée qui s’il n’édulcore pas les problèmes, enlève de la tension, car fille peut s’arrêter à tout moment. Le film ressemble plus à un hommage aux prostituées et au don de celles-ci, à l’aide d’images très soignées. Au moins le film pose la question de l’encadrement du plus vieux métier du monde, loin des positions de salon. Le « gang « féminin est attachant, et se trouver dans la même pièce que Rossy De palma et Aure Atika vaut quelques scènes réjouissantes, mais c’est aussi le film d’Ana Girardot qui s’y dévoile sous toutes les coutures si on peut dire. Réflexion sur le corps féminin, le désir, la sexualité, la clientèle masculine, le film est un voyage dans le charnel. Assez beau, assez sensuel, un peu édulcoré
Ana Girardot se met à nu en intégrant un bordel berlinois dans le but de coucher sur papier un livre sur ces travailleuses du sexe et leurs clients. Adapté du roman éponyme d'Emma Becker, on assiste à une plongée en immersion dans ce que l'on appelle "le plus vieux métier du monde". Le film est très cru (interdit aux moins de 16 ans), et l'on sent chez l'actrice une réelle volonté de s'investir physiquement, sans tabou. Après, heureusement qu'il y a une scène choc à la fin car la cinéaste, Anissa Bonnefont traite de la prostitution d'une manière un peu trop légère (même humoristique) à mon goût. Les séquelles physiques et psychologiques provoquées par ce style de vie ne sont que survolées. Heureusement, Ana Girardot porte le film à bout de bras dans un registre que l'on ne lui connaissait pas. Surprenant mais bancal.
Le sujet journalistico-romancier annoncé ne tient pas ses promesses. Film un peu érotique mais dont le propos n'est pas travaillé avec sérieux. Ana Girardot s'est beaucoup investie dans le rôle. Elle ne sauve cependant pas la superficialité affichée d'une œuvre cinématographique assez banale.
Rappelons que l'autrice Emma Becker voulait décrire le "désir masculin sous toutes ses formes avec un regard féminin sur la détresse sexuelle masculine". Une vision des choses qui n'est pas anodine puisque ça démontre que l'autrice voulait se pencher avant tout sur les hommes et leur relation au sexe plutôt que sur les prostituées elles-mêmes. Mais on constate que la réalisatrice Anissa Bonnefont inverse un tantinet cette angle de vue pour se focaliser plutôt sur le travail de péripatéticienne en maison close. Ainsi, les hommes sont résumés à des clients plus ou moins sympathiques, regroupés en une multitude de mini-scénettes qui offrent un panel très classiques des passes. À elles seules ce melting-pot des passes prennent aisément un tiers du film, comme pour combler un scénario qui manque finalement de densité. On savoure la jolie scène d'amour dans le parc mais on est aussi dans un film qui reste trop engoncé dans le glauque ce qui va à l'encontre de ce que raconte le personnage Emma, il manque u peu d'humour ou de légèreté, tandis que seule la séquence du parc offre une once de poésie. Au final le film prend trop le contre pied du livre sur la vision de ces deux années, on sent que la cinéaste n'a pas souhaité assumé l'expérience de Emma Becker. Site : Selenie.fr
C'est peut-être une histoire vraie, mais la vraisemblance d'une si longue épreuve dépasse l'entendement! Le film est avant tout esthétique : ils font l'amour devant une sculpture-fresque monumentale, les corps sont magnifiquement éclairés,... Mais le sordide pointe à tout moment : visions de pénis, gloussements orgasmiques dans les couloirs des bordels, perversité de certains clients,... Et la morale de l'écrivaine sera elle-même un peu choquante: elle est amante d'un homme marié, vicieuse de prendre du plaisir en revendiquant de ne pas le prendre,... Il y a quelques saillies qu'on gardera à l'esprit : "faire un cunnilingus n'est pas du coloriage : personne ne vous en voudra de dépasser un peu" ou "Ecrire ce n'est pas raconter mais c'est inventer, sinon c'est du journalisme". Les dernières minutes font apparaitre en voix off un passage du livre qui a l'air brillamment écrit et qui souligne que dans cet exercice les images desservent le propos. Tout ça pour ça!
J'ai trouvé ce film d'Anissa Bonnefont tiré d'une histoire vraie interessante mais surtout un peu mou, j'ai trouvé qu'Ana Girardot joue par contre bien son rôle de prostituée, ca ne doit pas etre facile de jouer ce rôle encore moins les femmes qui le joue dans la vie de tout les jours. Ce film montre qu'il faut respecter toutes les femmes peu importe leur métier.