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    La Maison
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    FaRem
    FaRem

    8 875 abonnés 9 665 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 août 2023
    Emma, une écrivaine en manque d'argent, décide de faire d'une pierre deux coups en se faisant embaucher dans un bordel de Berlin pour gagner sa vie et écrire sur ce style de vie. Emma découvre un endroit où elle se sent bien et des femmes inspirantes. Si l'idée du livre semble assez vite mise de côté étant donné que la jeune femme se sent dans son élément et aime ce qu'elle fait, on découvre l'envers du décor de ce milieu qui n'est cependant pas toujours rose. Si ce n'est pas le premier film sur une maison close, celui-ci tente de montrer la place de la prostitution dans la société allemande qui voit cela comme un moyen de limiter les agressions. On dirait parfois une promotion de la prostitution même si Anissa Bonnefont montre quand même que tous les clients ne sont pas des gentlemen prêts à rendre service... Au niveau du contenu, il n'y a rien de nouveau et surtout pas grand-chose. Beaucoup de scènes osées durant lesquelles Ana Girardot donne de sa personne et une romance sans grand intérêt. Les scènes de vie entre les filles sont par contre pas mal avec des personnalités attachantes. Bref, "La maison" est pour moi un film gratuit et facile qui peine à être vraiment intéressant.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 430 abonnés 7 565 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 décembre 2022
    La prostitution sera le prochain thème de son livre et pour cela, Emma décide de se faire engager comme prostituée dans une maison close berlinoise.

    La réalisatrice Anissa Bonnefont s’est attelée à l’adaptation (casse-gueule) du roman éponyme d'Emma Becker (qui avait passé près de 3ans dans des bordels à Berlin afin de mieux partager le vécu des prostituées). Sauf que l’on a bien du mal à savoir quoi penser de son film tant ce dernier se révèle pour le moins tiédasse.

    Le film se veut sulfureux (son interdiction aux moins de 16ans laisse dubitatif, compte tenu que le film évite la provoque ou d’être glauque) et se contente de montrer face caméra les (jolies) courbes d’Ana Girardot (qui l’on peut apprécier sans le moindre vêtement).

    Dix ans après L'appolonide (2011) de Bertrand Bonello, il semblerait que le cinéma français ait toujours autant de mal à dresser le portrait des maisons closes. La Maison (2022) se contente d’être purement académique, sans pour autant être ronflant. Rien de bien nouveau sur le sujet, les travailleuses du sexe sont bienveillantes et la plupart de leurs clients semblent être enfermés dans une caricature d’eux-mêmes. S’il ne fallait retenir qu’une chose de cette tentative d’adaptation, c’est bel et bien le lâché prise de la rayonnante Ana Girardot, pour le reste, autant se replonger dans le livre dont il est adapté.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    selenie
    selenie

    6 403 abonnés 6 221 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2023
    Rappelons que l'autrice Emma Becker voulait décrire le "désir masculin sous toutes ses formes avec un regard féminin sur la détresse sexuelle masculine". Une vision des choses qui n'est pas anodine puisque ça démontre que l'autrice voulait se pencher avant tout sur les hommes et leur relation au sexe plutôt que sur les prostituées elles-mêmes. Mais on constate que la réalisatrice Anissa Bonnefont inverse un tantinet cette angle de vue pour se focaliser plutôt sur le travail de péripatéticienne en maison close. Ainsi, les hommes sont résumés à des clients plus ou moins sympathiques, regroupés en une multitude de mini-scénettes qui offrent un panel très classiques des passes. À elles seules ce melting-pot des passes prennent aisément un tiers du film, comme pour combler un scénario qui manque finalement de densité. On savoure la jolie scène d'amour dans le parc mais on est aussi dans un film qui reste trop engoncé dans le glauque ce qui va à l'encontre de ce que raconte le personnage Emma, il manque u peu d'humour ou de légèreté, tandis que seule la séquence du parc offre une once de poésie. Au final le film prend trop le contre pied du livre sur la vision de ces deux années, on sent que la cinéaste n'a pas souhaité assumé l'expérience de Emma Becker.
    Site : Selenie.fr
    Estonius
    Estonius

    3 545 abonnés 5 456 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2023
    La prostitution en tant que fantasme féminin est rarement abordée au cinéma, il y a eu Belle de jour, bien sûr ou plus près de nous l'excellent "Jeune et Jolie" de François Ozon en 2013. Ce nouveau film n'est pas parfait et contient quelques maladresses notamment au niveau du montage ou de certains arcs narratifs qui s'ouvrent mais dont la continuité semble perdue dans la nature. Mais les qualités l'emportent haut la main avec un esthétique soignée et un propos intelligent, d'autant qu'Ana Giradot nous fait une prestation aussi talentueuse que décontractée. Le clichés de la pensée ubique sur la prostitution (une spécialité française) sont balayés tout en restant lucide sur le côté obscur de métier. Les filles sont intéressantes et plutôt bien dans leur peau les clients sont des messieurs tout le monde 'mêmes on ne peut éviter quelques frappés) A noter que le film ne dédaigne pas d'humour, ainsi nous avons droit à un client qui veut apprendre à lécher, et puis il y a Rossy de Palma, toujours aussi déjantée. Et ça fait un bien fou de regarder ça !
    Roub E.
    Roub E.

    1 003 abonnés 5 025 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2024
    J ai eu l impression que le film voulait être un « Belle de jour » du 21 e siècle avec des questionnements sur la prostitution, voulue ou plus ou moins contraintes, sur le désir féminin et sur le regard qui était posé sur ces femmes. J ai trouvé qu il échouait dans sa démarche. S il prend soin de ne pas juger ses différents protagonistes à part quelques clients problématiques, il instaure une forme de distance avec ses personnages qui les rend artificiels ou renforce l impression de stéréotype qu ils dégagent. Si l histoire n arrive du coup pas à intéresser, ne reste plus qu un porno soft finalement assez banal.
    Hotinhere
    Hotinhere

    583 abonnés 5 028 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 décembre 2023
    Mais qu’est-ce qu’est allée foutre Ana Girardot dans ce film érotique d’un ennui mortel et sonnant faux.
    traversay1
    traversay1

    3 684 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 novembre 2022
    Pour son livre La Maison, Emma Becker était devenue une infiltrée dans une maison close de Berlin. La même démarche que celle de Florence Aubenas dans Ouistreham, mais dans un contexte tout autre, évidemment, qui posait des questions de jugement et de morale, selon la sensibilité de chacun. Une adaptation au cinéma n'avait rien d'évident, et la première chose qui manque au film de Anissa Bonnefont, c'est clair d'emblée, est sa dimension littéraire, qu'aucune voix off ne saurait remplacer, le long-métrage n'en abuse pas d'ailleurs. Et au lieu des mots, des images, dans un érotisme soft et propre qui colle finalement pas trop mal avec ce qu'écrit Emma Becker dans son ouvrage, soit une vision de la prostitution qui lui est très personnelle en faisant la part belle à la vie en commun de ces femmes plutôt épanouies et privilégiées par rapport à certaines de leurs consœurs. Emma fait état de son expérience et n'a pas la prétention, dans son témoignage, de livrer une analyse fouillée de ce que représente le plus vieux métier du monde dans la société. Ni sale, ni seule, Emma se veut femme libre de ses désirs et chacun en pensera ce qu'il voudra, n'est-ce pas ? Parfois répétitif et inégal dans sa mise en scène, le film peut compter sur une Ana Girardot exceptionnelle dans une performance culottée, si l'on ose dire. Les participations de Aure Atika et de Rossy de Palma ajoutent une tonalité intéressante spoiler: alors, qu'en revanche, la scène avec Philippe Rebbot, censée être drôle, provoque plutôt un sentiment de gêne.
    Ce qui n'est pas vrai pour le reste du film, qui prend finalement peu de risques de peur de choquer, vraisemblablement.
    ferdinand75
    ferdinand75

    573 abonnés 3 938 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2022
    Une vraie réussite pour cette adaptation " libre" ,risquée, d'un livre très fort et très atypique. La gageure était énorme , car le livre était un des grands succès de l'année littéraire à sa sortie, et Emma Becker une écrivaine au style puissant , une des meilleurs de sa génération, au style très pointu , très travaillé, très riche, peu adaptable au cinéma. Et pourtant Anissa Bonnefont nous prouve son immense talent , en réussissant ce pari. Tout d'abord un scénario bien recentré, resserré, bien construit , avec un montage au cordeau, aucun temps mort , un enchaînement logique , dès que l'on pourrait tomber dans la pathos, le malsain , ou le racoleur , boom il y a un cut. Le récit est même beaucoup plus limpide que le livre qui était parfois un peu confus, par sa densité foisonnante . Ensuite il y a une direction d'acteur exceptionnelle: bien sûr Ana Girardot , formidable , son meilleur film, qui alterne tous les sentiments possibles, mais l' on savait déjà son potentiel , que l'on avait apprécié dans de très bon films comme : " Deux moi" , " Ce qui nous lie" , ou " Saint Amour", mais là c'est l'explosion, le film est puissant grâce à elle, car elle tient le personnage sur les épaules, et dans son corps , sans vaciller . Tous les autres rôles sont ensuite parfait, et un 2eme bravo pour Anisa Bonnefont qui nous prouve être une brillante directrice d'acteurs . On pourrait citer tous les acteurs , mais je retiendrais la jeune débutante Gina Gimenez qui est délicieuse de naturel, en jeune soeur de Emma , confidente et complice. Bien sûr, sur le fonds Anissa est en ligne avec Emma Becker , et porte un regard plein d'humanité et d'empathie sur ces femmes au métier si difficile ,mais aussi sur ces hommes, souvent frustrés et qui recherchent dans le plaisir tarifé , un moment de tendresse et de confort ( dans leur grande majorité ). A noter un très belle bande -son. Mais surtout Anissa Bonnefont Top, et on attendra impatiemment son prochain film. ,
    Yves G.
    Yves G.

    1 517 abonnés 3 532 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 novembre 2022
    "La Maison" est inspiré du livre éponyme d’Emma Becker qui fit scandale à sa sortie en août 2019. L’autrice, une jeune écrivaine française, y racontait les deux années qu’elle avait décidé de passer dans une maison close berlinoise pour y trouver la matière de son quatrième roman.

    Le sujet est sulfureux. Il appelle le scandale et peut d’ailleurs être suspecté de vouloir s’en nourrir. L’affiche du film accentue ce biais, qui pourrait être celle d’un porno chic, sur laquelle les mots encadrés « Interdit aux moins de 16 ans » semblent constituer un argument supplémentaire de vente (comme ces films d’horreur qui perdent toute crédibilité si la commission de classification ne leur reconnaît pas ce label).
    D’ailleurs, dans la salle où j’ai vu le film hier soir, la proportion dangereusement élevée de sexagénaires patibulaires en imperméables douteux (il est vrai qu’il pleuvait à Paris comme vache qui pisse) aurait dû me mettre la puce à l’oreille sur les motivations des spectateurs.

    Tous ces vieux cochons – au nombre desquels je dois lucidement m’inclure – en auront eu pour leur argent. "La Maison" mérite sans guère de doute son interdiction. Il contient son lot d’images chocs de porno chic, de sexes, masculins et féminins, dénudés, d’hôtesses en hauts talons et en lingerie fine…
    Toute cette imagerie stéréotypée accompagne un discours qui rassérénera lesdits cochons et hérissera le poil (non épilé ?) des féministes de stricte obédience : la prostitution, quand elle est librement consentie et quand elle est exercée dans un environnement réglementé, n’a rien d’infamant. Autre argument connexe : le bordel est un lieu clos où des femmes, qui entretiennent entre elles une sororité chaleureuse, gagnent beaucoup plus d’argent que des caissières de supermarché en y effectuant un travail beaucoup moins pénible. Dernier jalon de la démonstration : les hommes ne sont, à quelques rares exceptions près, pas de dangereux pervers mais des êtres vaniteux qu’il est facile de berner en feignant l’orgasme ou des nounours déprimés qui trouvent au bordel la chaleur humaine qui leur est refusée au dehors.

    C’est à ce stade d’un raisonnement qui, s’il s’arrêtait là, conduirait irrévocablement à une conclusion sans appel, qu’il faut ajouter deux bémols.

    Le premier est que ce discours se tient. J’entends d’ici les cris d’orfraie des abolitionnistes qui, à bon droit, répliqueront que la prostitution est dans la majorité des cas exercée par des femmes fragilisées et non consentantes et n’enrichit que leurs proxénètes et que, quand bien même elle serait librement consentie et serait exercée dans un environnement protégé, elle constitue toujours une entreprise détestable de réification du corps humain. J’entends cette opinion, je la comprends et, au fond de moi, je la partage. Pour autant, sans la partager, j’entends aussi l’opinion inverse, celle défendue dans "La Maison" ou, tout récemment, dans un autre film allemand (ces Allemands décidément !) qui traitait exactement du même sujet, "Seule la joie".

    Le second bémol, le plus significatif à mon sens, est que le vrai sujet du film est ailleurs. On se tromperait en considérant qu’il traite de la prostitution. Quel est alors son sujet ? Il s’agit d’une écrivaine en train d’écrire un livre, du défi qu’elle se lance, des sacrifices qu’elle consent, de l’obligation de sincérité qu’elle s’impose.
    Un tel sujet est sans doute moins glamour que la lingerie fine d’une cocotte. Il n’en est pas moins intéressant. Il est dommage que le film l’ait occulté là où le livre lui laissait logiquement plus d’espace.
    pierrre s.
    pierrre s.

    449 abonnés 3 316 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2024
    Anissa Bonnefont s'empare d'un sujet ô combien sensible et le traite sans artifice. Doutes, peurs, désirs on suit le personnage d'Ana Girardot tout au long de son parcours. Tout n'est pas parfait, mais le positif l'emporte.
    cinono1
    cinono1

    311 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2023
    Bon film mais le film aurait certainement été plus intéressant si Emma y allait par nécessité. Là, on se trouve dans une forme de parenthèse enchantée qui s’il n’édulcore pas les problèmes, enlève de la tension, car fille peut s’arrêter à tout moment. Le film ressemble plus à un hommage aux prostituées et au don de celles-ci, à l’aide d’images très soignées. Au moins le film pose la question de l’encadrement du plus vieux métier du monde, loin des positions de salon. Le « gang « féminin est attachant, et se trouver dans la même pièce que Rossy De palma et Aure Atika vaut quelques scènes réjouissantes, mais c’est aussi le film d’Ana Girardot qui s’y dévoile sous toutes les coutures si on peut dire. Réflexion sur le corps féminin, le désir, la sexualité, la clientèle masculine, le film est un voyage dans le charnel. Assez beau, assez sensuel, un peu édulcoré
    eldarkstone
    eldarkstone

    232 abonnés 2 108 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2023
    Une bonne idée de départ, sans préjugés ni tabous, avec parfois des scènes assez crues ! Malheureusement, malgré le côté Hot, on s'ennuie pas mal ...
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2024
    Dernièrement « A mon seul désir », film audacieusement réjouissant.
    « La Maison » - antérieure de « A mon seul désir » - vaut par l’interprétation d’Ana Girardot qui s’est donnée corps et âme à ce film gentiment sulfureux.
    Deux films qui ont l’avantage d’avoir un regard féminin.
    J'ai passé un bon moment dans "La Maison"...
    gabdias
    gabdias

    91 abonnés 1 818 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2023
    Ce sont toujours des thèmes difficiles à border (la prostitution ici en l’occurence) sans tomber dans le graveleux pour entrer dans le graveleux. Au final, en essayant d’éviter tous les clichés, on ne repousse que le moment où ceux-ci prennent le dessus. A vouloir trop philosopher, c’est souvent inabouti. Toutefois, il faut noter l’interprétation impeccable de A.Girardot.
    mat niro
    mat niro

    364 abonnés 1 845 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 avril 2023
    Ana Girardot se met à nu en intégrant un bordel berlinois dans le but de coucher sur papier un livre sur ces travailleuses du sexe et leurs clients. Adapté du roman éponyme d'Emma Becker, on assiste à une plongée en immersion dans ce que l'on appelle "le plus vieux métier du monde". Le film est très cru (interdit aux moins de 16 ans), et l'on sent chez l'actrice une réelle volonté de s'investir physiquement, sans tabou. Après, heureusement qu'il y a une scène choc à la fin car la cinéaste, Anissa Bonnefont traite de la prostitution d'une manière un peu trop légère (même humoristique) à mon goût. Les séquelles physiques et psychologiques provoquées par ce style de vie ne sont que survolées. Heureusement, Ana Girardot porte le film à bout de bras dans un registre que l'on ne lui connaissait pas. Surprenant mais bancal.
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