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savoieeric
8 critiques
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1,0
Publiée le 23 février 2023
Ana n’aurait jamais dû tourner ce qui est un porno, par respect de son mari, son enfant et ses parents. Elle s’est compromise dans ce machin immonde, mal ficelé ou elle a offert à la planète entière son intimité et son anatomie. Quel gâchis ! Décidémment, il n’y a donc que la nudité et le sexe qui attirent en monde perverti où la perte de valeurs telles que le respect de soi, la dignité et la pudeur sont foulées au pied.
j'ai été voir ce film car j'aime bien l'actrice Ana Girardot l'histoire est intéressante mais j'ai trouvé les scènes beaucoup dans le voyeurisme et les scènes de sexe trop détaillées dommage.
Bon film mais le film aurait certainement été plus intéressant si Emma y allait par nécessité. Là, on se trouve dans une forme de parenthèse enchantée qui s’il n’édulcore pas les problèmes, enlève de la tension, car fille peut s’arrêter à tout moment. Le film ressemble plus à un hommage aux prostituées et au don de celles-ci, à l’aide d’images très soignées. Au moins le film pose la question de l’encadrement du plus vieux métier du monde, loin des positions de salon. Le « gang « féminin est attachant, et se trouver dans la même pièce que Rossy De palma et Aure Atika vaut quelques scènes réjouissantes, mais c’est aussi le film d’Ana Girardot qui s’y dévoile sous toutes les coutures si on peut dire. Réflexion sur le corps féminin, le désir, la sexualité, la clientèle masculine, le film est un voyage dans le charnel. Assez beau, assez sensuel, un peu édulcoré
Contrairement à d'autres, je crois qu'il faut d'abord lire le livre. Un ouvrage sublime par la beauté de sa langue. On ne voyait pas comment un film pourrait transcrire le style de cette écrivaine, encore moins la philosophie qui se dégage de son expérience. Et là, on ne peut qu'admirer la prouesse de la mise en scène, avec, en toute modestie, la citation de certains passages du livre en fin de film pour rendre hommage, précisément à ce style incroyable. On admirera aussi la prouesse de l'actrice.
Film intelligent bon jeux d'acteurs, qui "ose" montrer un coté de la prostitution que les tabous de nos socitétés refusent de voir, même si cela ne represente qu'une petite partie de cette profession, ( qui est dans beaucoup de cas un desatre) il est honete de montrer que certaines filles le font par fantasme, par plaisir, respectons leur choix sans jugement.
Je suis allé par curiosité découvrir le film "La Maison" adapté du roman éponyme de Emma Becker qui se glissât durant un an dans la peau d'une prostitué d'un bordel de Berlin. La salle constituée de couples de retraités ( ! ) , de filles d'aujourd'hui et d'hommes seuls ( 🙂 ) comme moi ne pipât pas un mot durant l"heure et demie que durât ce film réussi et qui malgré les nombreuses images de nus féminins et masculins ne m'a jamais semblé vulgaire. A l'image du franc parler de l'héroïne Emma baptisée Justine et qui prend très à coeur son engagement mais doit aussi gérer l'écriture de son roman, son entourage et un amour naissant pour un jeune berlinois. Ana Girardot est particulièrement talentueuse et une galerie de seconds rôles (Aure Atika, Rossy de Palma et même l'ex star du X Nikita Belluci) donnent à l'ensemble une réelle légitimité. C'est bien filmé, bien interprété, on sourit beaucoup et on rit même parfois. N'ayez pas peur, poussez la porte de la maison !
La prostitution sera le prochain thème de son livre et pour cela, Emma décide de se faire engager comme prostituée dans une maison close berlinoise.
La réalisatrice Anissa Bonnefont s’est attelée à l’adaptation (casse-gueule) du roman éponyme d'Emma Becker (qui avait passé près de 3ans dans des bordels à Berlin afin de mieux partager le vécu des prostituées). Sauf que l’on a bien du mal à savoir quoi penser de son film tant ce dernier se révèle pour le moins tiédasse.
Le film se veut sulfureux (son interdiction aux moins de 16ans laisse dubitatif, compte tenu que le film évite la provoque ou d’être glauque) et se contente de montrer face caméra les (jolies) courbes d’Ana Girardot (qui l’on peut apprécier sans le moindre vêtement).
Dix ans après L'appolonide (2011) de Bertrand Bonello, il semblerait que le cinéma français ait toujours autant de mal à dresser le portrait des maisons closes. La Maison (2022) se contente d’être purement académique, sans pour autant être ronflant. Rien de bien nouveau sur le sujet, les travailleuses du sexe sont bienveillantes et la plupart de leurs clients semblent être enfermés dans une caricature d’eux-mêmes. S’il ne fallait retenir qu’une chose de cette tentative d’adaptation, c’est bel et bien le lâché prise de la rayonnante Ana Girardot, pour le reste, autant se replonger dans le livre dont il est adapté.
De Anissa Bonnefont (2022) L'histoire ? Ah bon parce qu'il y en a une ? Le film aurait pu gagner avec une histoire qui aurait servi de fil conducteur à l'ensemble du film. L'histoire d'une écrivaine se faisant embaucher dans une maison close à Berlin tient plus à une justification mois à un film qu'à un documentaire . Sur ce point le film est une réussite, plus tôt bien documenté tant concernant le fonctionnement de ce genre d'établissement que de la vie de ses locataires ! Pour le reste, le film même relativement court (1 H 30) parfait pourtant un peu long , tournant un peu à vide . Si on enlève effectivement les scènes ''hot'' , il n'y a plus grand chose à voir et à entendre ! Jusqu'au discours parfois flou sur le respect qui est due à ces travailleuses du sexe ! Le message est même parfois sinon complaisant, souvent contradictoire ! On aurait certainement aimé un meilleur plaidoyer sur un métier difficile et une comparaison de comment il s'exerce en Allemagne à savoir encadré avec certainement une meilleure protection des ouvrières du sexe et la France où tout cela se déroule dans des conditions beaucoup plus honteuses. Seul point positif l'interprétation d' Ana Girardot, Aure Atika, Rossy de Palma. Pour le reste comme le message final ? Bof !
Adapté du roman d’Emma Becker, ce film est loin du niveau du roman. C’est un problème d’images, ridicule et ennuyeux. On se demande ce qu'est venu faire ana Girardot dans cette galère !!
Le film a trop de scènes de nus, je trouve que c'est pas utile de montrer autant de nu. À la fin quand l'héroïne se balade nue dans le couloir ce n'est pas utile non plus. Trop de scène de sexe et pas assez d'histoire avec les clients, les actrices jouent toutes très bien notamment cette nouvelle actrice : Gina Jimenez. L'ambiance de différentes maisons closes est vraiment bien retracée, ça montre l'étendu des atmosphères. Ça me confirme bien qu'être prostitué : c'est de l'argent rapide mais métier pas facile. Rien ne vaut d'être indépendante et de choisir ses clients.
J ai eu l impression que le film voulait être un « Belle de jour » du 21 e siècle avec des questionnements sur la prostitution, voulue ou plus ou moins contraintes, sur le désir féminin et sur le regard qui était posé sur ces femmes. J ai trouvé qu il échouait dans sa démarche. S il prend soin de ne pas juger ses différents protagonistes à part quelques clients problématiques, il instaure une forme de distance avec ses personnages qui les rend artificiels ou renforce l impression de stéréotype qu ils dégagent. Si l histoire n arrive du coup pas à intéresser, ne reste plus qu un porno soft finalement assez banal.
Film très bien tourner qui aborde un sujet qui restera pour toujours de société et qui au delà de l'aspect sexuel invite le spectateurs à s'interroger.
Il y a quelques années pour écrire un livre sur la prostitution la jeune écrivaine Emma Becker alla jusqu'au bout de sa démarche en devenant pendant un an prostituée dans une maison close berlinoise. Ceci en est l'adaptation cinématographique et on ne peut que saluer le courage d'Ana Girardot qui s'est littéralement mise à nue pour ce rôle. Si on peut apprécier l'angle original de cette œuvre qui montre des femmes heureuses d'exercer et non contraintes sa mise en scène qui n'est quasiment qu'un empilement de rendez-vous tarifés devient vite monotone et aboutit à l'ennui.