Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Nanie
7 abonnés
10 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 15 avril 2024
Un très très beau film sur l'enfance et la famille, la difficulté des êtres à exister par eux-mêmes au sein des loyautés familiales souvent rigides et archaïques. Le film est très intime, très touchant sur la souffrance de cet enfant qui ne comprend pas ce qui lui arrive et qui va venir chambouler tous les membres de sa famille. La nature mère est aussi magnifiquement représentée.
Un sujet compliqué traité en toute délicatesse. Ce film démontre qu avec patience, amour et tolérance l acception de ce que l on ne projette pas lorsque l on devient parent devient finalement possible sans dégrader la vie et l amour…les normes au fond sont si peu importantes ! Très joli film, de très belles personnalités, l enfant joue divinement bien, il est aussi divinement filmé…Bravo
Aussi bouleversant que touchant. Le film dépeint tout en douceur un moment crucial pour Coco et sa famille, tous en doutes pour des raisons diverses. La réalisation, les plans de caméra, les niveaux de métaphores pour en venir à e que la realisatrice veut apporter comme point de vue. Tout est parfait. À voir et à revoir.
Très beau film avec un très bon scénario et une interprétation parfaite, grande sensibilité, tout en douceur pour enfin accepter et arriver à dire ce que l'on ne veut pas voir surtout la famille et l'entourage
Un film fort sur le doute sur l'identité sexuelle, doux et inconfortable, qui s'abstient d'asséner des conclusions sur ce sujet "mainstream1".
Si le film a un message, celui que j'ai cru bon comprendre reste modeste et partagé, honnête : • le doute de Cocó est douloureux et doit être pris au sérieux sans être dramatisé même si son acceptation pose évidemment un lourd problème à l'entourage, • son choix est loin d'être une assignation, voire une auto-assignation dans la mesure ou Cocó doit rester libre d'être ce qu'il choisit d'être, • la remise en question qu'il/elle a fait de son genre semble -sans aucune certitude-avoir des racines familiales, avec une image du père dégradée, des relations toxiques autour de la mémoire de son grand-père, artiste reconnu par tous sauf par son épouse, une grand-mère imbue et intolérante, • pour autant l'image de la mère n'est pas favorable, superbe d'énergie intérieure, mais douloureuse, maladroite et immature dans son rôle de mère, et incapable de se réaliser comme artiste...
Coco a huit ans et se sent fille. Au cours de l’été, dans le village natal de sa mère dans le pays Basque, elle va se libérer de ce secret et vivre enfin la vie à laquelle elle aspire. C’est entourée des ruches et des abeilles qu’elle va trouver sa voie…
A la fin de la dernière demi-heure, lorsqu’on a enfin compris que le véritable sujet du film, c’était les difficultés rencontrées par Aitor/Lucia pour arriver à s’affirmer en tant que fille alors que son corps est celui d’un garçon, on se dit que, dans les 95 premières minutes du film, la réalisatrice avait sans doute cherché à nous mettre en face des injonctions que la nature ou la société pouvaient nous imposer et contre lesquelles il est difficile, voire impossible, de résister, que ce soit au niveau de la famille, du couple ou d’une … ruche. Avait cherché mais n’avait pas vraiment réussi, malheureusement ! Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-20-000-especes-dabeilles/
A l'instar de Nos soleils de Carla Simón, 20 000 espèces d'abeilles, premier long-métrage de la réalisatrice basque Estíbaliz Urresola Solaguren, procède par petites touches impressionnistes pour aborder son sujet, avant de l'évoquer plus franchement dans sa dernière partie. Le film s'attache d'abord, en changeant parfois de point de vue, à décrire une famille où règne quelques tensions mais si l'ensemble ne manque pas de sensibilité, sa durée, au-delà des 2 heures, ne se justifie en aucune façon, puisque l'on en a presque d'emblée compris les enjeux. Le personnage principal du film est Aitor, son prénom officiel ou encore Coco, celui utilisé devant ses amies et enfin Lucia, celui qui lui correspond le mieux à cette fillette de 6 ans, née dans un corps étranger, celui d'un garçon. Pour ce rôle, Sofia Otero a obtenu le prix de la meilleure interprétation (non genré) à la Berlinale 2023, une récompense légitime. Les sous-intrigues, elles, prennent plus ou moins d'importance, selon les moments, avec une intensité variable, et détournent parfois inutilement du sujet central. Trop étiré, le film n'évite pas les répétitions ni les langueurs et ne s'impose vraiment que dans sa dernière demi-heure quand le récit s'affirme pour de bon et cesse de tourner en rond, toujours avec délicatesse, certes, mais de manière un peu trop timide.
La quête d’identité sensible et délicate mais traînant en longueur et s’éparpillant un peu trop, d’une petite fille née dans un corps de garçon au sein d’une famille espagnole dysfonctionnelle.
Estibaliz Urresola Solaguren signe son premier long-métrage "20 000 espèces d’abeilles" qui aborde la question de la transidentité. Le ton est globalement juste et les acteurs suivent, particulièrement la jeune Sofia Otero récompensée à Berlin. La cinéaste saisit remarquablement les enjeux familiaux et ses cercles de jugement et d’ingérence. Elle sait également prendre de la distance avec son sujet en usant de métaphore, à travers le touchant personnage de l’apicultrice. On regrettera juste une surcharge mélodramatique ainsi qu’un tendance à recourir un peu trop facilement au pathos. Il s’agit d’un film beau et nécessaire.
La quête d'identité chez un enfant de 8 ans, voilà le thème de ce film espagnol. C'est au cours de vacances estivales au milieu des ruches et des superbes paysages que l'on perçoit d'emblée le doute qui habite Coco, et qui va rejaillir sur l'ensemble de sa famille. Même si ce récit est assez lent, il y a quelques moments de grâce et la jeune réalisatrice a le bon goût de ne jamais verser dans le pathos. Une oeuvre qui prend tout son sens quand il s'agit d'évoquer entre enfants une différence qui n'en est plus une. Sofia Otero mérite amplement son Ours d'argent tant son interprétation est lumineuse.
Par petites touches, la cinéaste espagnole filme la plupart du temps à hauteur d’enfant, scrutant au plus près les gestes et les regards de Coco, interprété avec beaucoup de naturel par la jeune comédienne Sofía Otero, qui a reçu un Prix d’interprétation à la dernière Berlinale. Dans ce premier film, la réalisatrice Estibaliz Urresola Solaguren met beaucoup de douceur, de pudeur et de poésie pour raconter l’histoire de Coco, qui rappelle à certains égards celle racontée par Sébastien Lifshitz dans son documentaire Petite fille, sorti en 2020, ou encore le film Tomboy (2011) de Céline Sciamma.
Le film montre avec simplicité combien il est difficile pour les parents d’accepter un tel état de fait, et combien la notion de transidentité est encore un sujet tabou dans bon nombre de familles. Si 20 000 espèces d’abeilles est une réussite par bien des aspects, et se révèle même très touchant lors des moments que Coco partage avec sa grand-tante, il aurait sans doute mérité d’être écourté d’une trentaine de minutes.
Malgré tout, on saluera ce très beau portrait d’enfant, montrant dans une mise en en scène gracieuse et discrète toute la complexité qui entoure ce type de problématique à laquelle peut être confrontée une famille.
Ce film est un millefeuille. les thèmes se chevauchent parfois d'une manière un peu brouillonne. Il faut reconnaître que le sujet central, la transition de genre percute tous les membres d'une famille et les interroge sur leur vie, leurs choix... Malheureusement, l'image, en général, est quelconque voire laide alors que certaines scènes sont très poétiques et bien mises en valeur par les comédiens. De plus le montage est paresseux, laissant 30' inutiles qui alourdissent le récit. Ce qui reste au-delà de la difficulté du sujet, c'est la qualité de son interprétation. le/la héros/héroïne et sa grand tante, complices tendres sont particulièrement remarquables. En tout cas, ce film suscite des discussions nombreuses sur la façon d'aborder la question du genre au sein d'une famille.
Regard sur le moment où se détermine pour un enfant son identité mais surtout son expression au sein d'une famille qui l'accueille non sans difficulté. Beau moment avec une tante apicultrice qui comprend la 1ère Belle émotion avec le frère qui le 1er crie le nouveau prénom choisi
Un film, emprunt d’une belle intelligence. De la beauté, de la nature, et de la possibilité de 20 000 espèces d’humains. Histoire douloureuse et merveilleuse qui n’aurait pas pu frayer son chemin sans l’amour.