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FaRem
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1,5
Publiée le 22 juin 2024
On ne dirait pas à première vue, mais la commune de Wimereux représentée ici est le théâtre d'un affrontement important pour l'avenir du monde... Les 0 et 1 ont infiltré ce village de pêcheurs pour une raison bien précise. Une raison pas si importante que cela au même titre que les antécédents entre les deux camps... "L'Empire" est juste un affrontement entre le bien et le mal dans un coin complètement paumé. Un space opera campagnard au plus proche de nous qui n'est pas une parodie de "Star Wars" comme on peut le lire. Par contre, Bruno Dumont s'amuse bel et bien de l'absurdité de ce genre d'intrigues dans le cinéma commercial. Il y a également cette cohabitation entre deux mondes : une vie banale et de grandes responsabilités, des têtes d'affiche et des acteurs amateurs, des effets spéciaux de bonne qualité et un cadre minimaliste... Un contraste intéressant qui ne mène pas à grand-chose. Si je ne peux que saluer ce genre de proposition venant de chez nous, "L'Empire" n'a juste pas fonctionné chez moi. C'est absurde, décalé, tout ce qu'on veut, mais je n'ai pas esquissé un seul sourire. Quant à l'histoire, ça vaut ce que ça vaut... Bref, ce n'était pas pour moi.
Même s'il veut parfois sans donner l'air, L'Empire est loin d'égaler la saga de George Lucas et n'a pas non plus la drôlerie de La Folle Histoire De L'Espace. Il faut vraiment y aller en gardant en tête qu'il s'agit avant tout d'un film de Bruno Dumont injectant un peu de science fiction dans ses habituelles comédies du Nord Pas De Calais. Une histoire à ne pas prendre au sérieux ni même chercher à tout y comprendre qui prêtera à sourire mais qui ne sera pas la comédie de l'année. [lire la critique complète sur freakingeek.com]
De Bruno Dumont (2024) Déjà , faut il le rappeler, on a affaire à un réalisateur un peu particulier qu'une certaine critique (de mon point de vue) encense toujours un peu trop. Un thème qui aurait pu être intéressant même pour un fan (de la première heure) de l'univers ''Star Wars''. Mais très vite ça tourne sinon à vide mais presque ! On est loin à la fois du thème supposé comme de l'effet satirique que le film serait censé présenter . Que ce soit la description des extra terrestres humanoïdes plus tôt moches et invraisemblables voire grotesques en la personne de Belzebuth campé par Fabrice Luchini assez grotesque comme la Reine (du bien) jouée par Camille Cottin assez insignifiante . La satire (à condition que le film en soit une ?) accouche d'un film même pas drôle limite débile voire (excusé le propos) chiant ! Enfin, que ce soit les humains comme les extra terrestres humanoïdes sont vus comme des débiles et des arriérés ! Avec aussi Lyna Khoudri, Anamaria Vartolomei. Seul point positif certaines images et plan photos . C'est peu !
Si l'idée de base est très intéressante et novatrice, l'Empire se perd vite dans des longueurs et des scènes inutiles, parfois malaisante au possible. Heureusement que le film possède une palette de bons acteurs et des scènes en images de synthèse réussies.
Bruno Dumont me désespère , après n avoir pas aimé son ma toute, j avais quand même la curiosité de découvrir le star wars à la sauce ch'tis. Et puis patatra j ai lu dans la presse que ce n est absolument pas un hommage à star wars, ni dune dixit son réalisateur. Remarquez heureusement car ce film est très mauvais, et d une prétention insupportable, les acteurs professionnels sont pas très bon, et les non professionnels c est pire. Non vraiment c est un gros navet
Loufoque et attachant , pas très clair sur qui sont les gentils et les méchants, mais on s'en fiche car il y a beaucoup à voir dans cet univers à la Magritte et Les plus belles scènes sont celles avec le flobart, bateau typique des côtes du Pas de Calais ...
Il y a des idées de génie dans L'empire, des vaisseaux cathédrales en plein milieu des champs, des entraînements au sabre laser à la campagne ou des dialogues absurdes assez irrésistibles et pourtant il manque un ingrédient pour que la réussite soit franche. On s'attend à un prolongement à Ptit Quinquin et à Coin Coin et les Zinhumains, mais le film n'est pas une série et ne prend pas assez le temps d'installer totalement ses personnages et situations. L'empire aurait mérité un développement en série pour développer ses arcs narratifs et pousser plus loin le degré de l'absurde et de la poésie que Dumont maîtrise parfaitement. Naturaliste et irrealiste à la fois, parfois proche d'un cinéma bis fauché tout en déployant des moyens conséquents, L'empire a au moins le mérite de sortir des sentiers battus. L'abattage des acteurs non professionnels et de Luchini, en roue libre, participe à la réussite de ce long-métrage atypique.
Dans la lignée de ses autres films. C'est déjanté , parfois absurde avec de belles gueules de cinema. Mais jamais complètement réussi , décousu et pas abouti. Dommage , de bonnes intentions mais pas terrible au final.
Une critique socéitale sur fond de science fiction. L'ultime sentiment humain semble être le plaisir sexuel partagé par des ennemis mi-hommes mi extra-terrestres ! Plusieurs lectures possibles de ce scénario. Quel est le message du réalisateur ? Tentative de provocation à l'heure de me too... un pavé dans la marre qui fait flop ! Les vaisseaux spéciaux "château" et "cathédrale" amusent l'oeil et permettent de moins s'ennuyer. Les 10 premières minutes sont prometteuses puis on s'enfonce dans le médiocre et le nul... Luchini en vedette aurait dû s'abstenir. Piètre prestation.
On retrouve des éléments narrative et visuels de Dumont mais cest haché… sans structure… je ne sais pas si finalement ce n’est pas une succession des bonnes recettes Dumont dont les ingrédients sont soupoudrés
Star Wars dans le Pas-de-Calais. On rit juste un peu, car on sait qu'on rit pour de mauvaises raisons. En revanche, on se moque complètement de l'enjeu de cette guerre inter-galactique : A qui souhaiter la victoire quand le Mal n'est pas vraiment maléfique, et le Bien est d'un ennui mortel ? Si on aime le décallage, l'idée saugrenue, les effets visuels dans des campagnes de France, on reste imperméable au mauvais jeu des acteurs pro et non-pro et à cette histoire sans rythme.
Une formule consacrée que l'on ne sait plus à qui attribuer affirme "Le public a aimé, il est bien le seul !". Pour le film de Bruno Dumont, il faudrait l'inverser : "Le public n'a pas aimé, il est bien le seul !". Il a été tellement décrié que j'ai failli passer à côté ! Hé bien, au risque de me faire gronder, j'ai aimé. L'image est superbe : les panoramiques sur les paysages du Nord ont rarement été aussi beaux, d'autant qu'il fait chaud et beau en cet été caniculaire (magnifiques ciels sur les dunes), ce qui rompt avec la tristesse qui colle à cette région dans tous les poncifs. Oui, tout le film est lumineux - ou presque. Les corps exaltés, les scènes érotiques, font du bien, à une époque si pudibonde et prude. L'idée est géniale, qui fait intervenir la bataille des forces du mal et du bien comme dans un space opera dans les Hauts-de-France : là où les bandes rivales, les familles ennemies se regardent de biais sur la plage, il faut y voir l'opposition millénaire de deux races en lutte. Mélange subtil de réalisme social et d'imaginaire qui traversent tout le film. Le récit s'enchaîne avec rythme, et on ne se lasse jamais, car il fonce comme une flèche, à la vitesse de la lumière d'un sabre laser. Les décors dans l'espace sont magnifiques. Les comédiens jouent parfaitement, amateurs compris, et si Lucchini cabotine trop, c'est un effet de décalage comique voulu. Toute la fin est superbe, parce qu'elle mêle la veine lyrique, humaniste, politique de Dumont avec son filon de comédie (les gendarmes). Je ne me suis pas ennuyé, j'ai souri et j'ai vibré ! Que demande le peuple ? Ah oui, Dune 2.
On sourit parfois face au décalage entre le style ampoulé et ridiculement poétique de Belzébuth Lucchini et les expressions souvent incompréhensibles des habitants du village, mais le plus souvent, on s'ennuie ferme face à cette parodie de Star Wars, mal jouée par des amateurs peu inspirés. Les séquences s'enchaînent avec une absence de rythme assez affligeante, les dialogues semblent rester en suspens. Le pire est que le style parodique n'est pas clairement exprimé ni franchement assumé. Evidemment, on voit bien que tout est parodie, mais en même temps, on semble prendre l'affaire au sérieux: Camille Cottin, dans le rôle épisodique de la Reine, tient des propos sensibles et émus, loin de la parodie, si bien que le spectateur ne sait pas très bien à quel genre il a affaire.