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    Hokusai
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    bobbill
    bobbill

    1 abonné 30 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mai 2023
    On aurait apprécié du contexte - image et casting d'époque narration finalement assez scolaire et un saut à pieds jongle dans le temps ne sauvent pas l affaire - le film sur Hokusai reste à faire ?
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    57 abonnés 1 172 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2023
    Cela n’est pas la première fois qu’un cinéaste tente de percer le mystère de la création artistique ; déjà en 1955, Henri-Georges Clouzot (1907-1977) avait réalisé un documentaire, « Le mystère Picasso » alors que le peintre espagnol avait 74 ans. Après « Hokusai Manga » (« Edo porn ») (1971) de Kaneto Shindō (1912-2012), un nouveau film de fiction voit le jour : le réalisateur a fait le choix de se focaliser sur 2 parties de la vie du peintre Hokusai (1760-1849), ses débuts (à 25 ans) et sa vieillesse (à 85 ans). L’artiste adopte son patronyme, qui signifie « atelier du nord », en référence à l’étoile polaire (étoile la plus brillante de la constellation de la Petite Ourse) qui ne bouge jamais (car dans l’axe de rotation de la Terre), de 39 ans à 50 ans (il a eu une centaine de pseudonymes au cours de sa longue carrière). Le film est très académique dans sa forme, avec de très beaux décors intérieurs [notamment dans les maisons de prostitution du quartier de Yoshiwara à Edo (ancien nom de Tokyo jusqu’en 1868), rappelant l’esthétisme des « Fleurs de Shanghai » (1998) du Taiwanais Hou Hsia-Hsien (1947- ) et de « L’impératrice Yang Kwei-Fei » (1955) du japonais Kenji Mizoguchi (1898-1956)] et une très belle photographie, mais le film reste froid, sans émotion et trop elliptique (il manque 39 mn à la version française par rapport à la version japonaise). Sans compter l’absence de réel enjeu dramatique [on est bien loin de « Caravage » (2022) de Michele Placido où le peintre italien a eu une vie plus trépidante que le peintre japonais !]. D’où l’ennui qui s’en dégage. Le film se concentre surtout sur son œuvre majeure, « La grande vague de Kanagawa » (1831), peinte à 71 ans et faisant partie des 46 estampes des « Trente-six vues du mont Fuji », effleurant sa prolificité artistique en terme de dessins, d’estampes et d’illustrations de livres. Le contexte historique n’est pas du tout explicité [shogunat des Tokugawa (1603-1868) qui a pris comme capitale Edo alors que Kyoto est la capitale impériale] ainsi que la censure sur les artistes [arrestation d’Utamaro (1753-1808), ayant illustré un livre interdit sur le chef de guerre Hideyoshi (1537-1598) et ses 5 concubines] et leurs éditeurs tels Tsutaya Jūzaburō (1750-1797) (joué par Hiroshi ABE qui a tourné dans 3 films d’Hirokazu Kore-eda). Dommage ! Un documentaire aurait été plus efficace, à la façon, par exemple, de celui d’Ali Ray sur Mary Cassatt (2022). Hiroshi Teshigahara (1927-2001) en a réalisé un (23 mn) en 1953 mais sa courte durée doit être probablement frustrante pour une œuvre aussi abondante.
    Jipéhel
    Jipéhel

    32 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2023
    Coup de gueule d’un cinéphile

    Tout le monde a vu, un jour, cette vague quelque part sans savoir pour autant qu’elle est signée d’un peintre japonais du XVIIIème siècle, devenu célèbre sous le nom de Hokusaï. Le réalisateur Hajime Hashimoto, - dont c’est le 1er film projeté en Occident, tente dans ce biopic de 90 minutes de nous plonger dans une période très troublée de l’histoire de l’Empire du Soleil Levant. Japon, XVIIIème siècle. Alors que le pouvoir impérial impose sa censure sur les artistes, le jeune Shunrô, apprenti peintre, est exclu de son école à cause de son tempérament impétueux et du style peu conventionnel de ses estampes. Personne n’imagine alors qu’il deviendra Hokusai, célèbre auteur de la Grande vague de Kanagawa. Ma déception est d’autant plus grande que j’attendais beaucoup de ce moment de pure beauté.
    Il semblerait que les distributeurs – en l’occurrence Art House – ont encore frappé, - cf. mon article de ce mardi -. Initialement, ce film durait 129 minutes. Pourquoi l’avoir réduit à cette petite heure et demie ? Evidemment pour des raisons de rentabilité. En réduisant sa durée de 40 minutes, on gagne une projection par jour dans les cinémas permanents ! Et pour ce faire on a visiblement revisité le montage n’importe comment et surtout en dépit du bon sens. Je comprends mieux maintenant pour quoi je me suis perdu dans ce récit haché par un incroyable nombre d’ellipses qui le rendent à la limite du compréhensible. Censurer un film qui dénonce la censure relève tout simplement du scandale. Quel dommage, car la beauté est là, dans les décors, les costumes, les accessoires, la musique et le jeu des acteurs. On aurait dû se réjouir de découvrir – et surtout de comprendre – l’évolution d’un artiste hors du commun, entre sa jeunesse fougueuse et sa vieillesse. Je regrette vraiment ne pas avoir été submergé par la Grande vague de Kanagawa. Grosse frustation.
    Les acteurs japonais jouent… japonais, avec cette outrance parfois irritante pour nous. C’est sûr, on est loin de l’Actor’s studio. Les Yûya Yagira, Min Tanaka, Hiroshi Abe, ont beau faire, ils ne parviennent pas à nous intéresser pleinement aux péripéties souvent trop confuses d’un des plus grands artistes de l’estampe. La reconstitution est belle, le scénario gâché par les coupes pour le moins intempestives qu’un distributeur ignare a crû bon de pratiquer pour des motivations purement vénales. Quel gâchis !
    Flocon
    Flocon

    9 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2023
    J'espère avoir l'occasion de voir ce film dans sa version longue, qui évoque autant de sujets qu'une forme de dessin épuré qui n'accepte ni remord ni retouche, les "écoles" et les collaborations, au sein d'ateliers ou avec des auteurs, ainsi que la censure. Les tracés et coloration d'une main sûre parsèment le récit, où l'on passe d'une jeunesse indocile voire arrogante à une vieillesse emprunte de la sagesse de l'expérience.
    La version originale offre peut-être une plus grande ouverture sur la vie de l'artiste auquel il rend hommage : l'apprentissage que l'on ne voit pas vraiment là puisque l'artiste est déjà identifié, ainsi que l'homme mûr, entre le jeune homme et le vieillard.
    Arnhat.20
    Arnhat.20

    8 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2023
    Un très bon film qui se mérite. Peu de dialogues et très contemplatif. Les paysages sont incroyables. De bons acteurs. Il fait également réfléchir sur la censure et la liberté de peindre ce que l'on veut au détriment des pensées des autres, sortir d'un "moule". Car la peinture est véritablement un langage à part entière et on le ressent dans ce film. À voir.
    vincent COLLIER
    vincent COLLIER

    40 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2023
    Une bonne immersion dans le Japon du 18e siècle et dans la poésie des artistes et cruauté des samouraï, mais peut être un manque de piquant....
    Alu-Ciné
    Alu-Ciné

    18 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2023
    Quand tant de films contemporains sont trop longs et trop bavards, HOKUSAI prend le parti pris inverse de parler quasi strictement en images, et quelles images ! Cet opus est d'une très grande beauté plastique et invite ... à en savoir davantage sur la culture japonaise tant il feuillète certains épisodes de la vie du peintre en perspective cavalière à toute vitesse.
    steevevo
    steevevo

    8 abonnés 523 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2023
    Joli biopic, entre realisme historique et illustration esthétisante. Il manque sans doute un peu d'inspiration dans ce qui apparaît comme une sage vision avec ses fulgurances et son esthétique soignée. Hokusai semble néanmoins réduit à quelques figures de style.
    Yves G.
    Yves G.

    1 511 abonnés 3 530 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mai 2023
    Katsushika Hokusai est un peintre japonais dont la vie enjambe les dix-huitième et dix-neuvième siècles. Il est devenu universellement célèbre avec "La Grande vague de Kanagawa", la première estampe de la série Trente-six vues du mont Fuji, réalisée en 1830 ou 1831.

    Sorti fin 2020 au Japon, "Hokusai" s’annonce comme un biopic très classique. D’ailleurs son classicisme est sa principale qualité autant que son premier défaut. On y suit de sa jeunesse jusqu’à sa mort le parcours du dessinateur japonais, son apprentissage auprès du grand éditeur Tsutaya qui se battit contre la censure, l’affirmation de son propre style, à rebours de celui qui était à l’époque de mode, la façon dont il peignit la "Grande Vague" et dont il la coloria avec du bleu de Prusse qui venait d’être introduit dans l’archipel et enfin sa vieillesse auprès de sa fille O-Ei. On y découvre un génie consacrant chaque instant de sa vie à son art (il réalisa plus de trois mille estampes) au point de se laisser dévorer par lui.

    "Hokusai" présente une autre particularité qui s’apparenterait presque à un vice de fabrication. Il laisse beaucoup de place aux personnages secondaires. À Tsutaya, l’éditeur de Hokusai, dans la première partie du film. À Tanehiko, un samouraï qui, au mépris des règles qui régissent sa caste, se consacre à l’écriture et dont Hokusai illustre les publications, dans sa seconde partie.

    Ces personnages trop développés ont le défaut de nous détourner du personnage principal, de sa vie et de son oeuvre. Ce serait tout à fait loisible, voire utile, dans une série longue de plusieurs heures – dont "Hokusai" donne l’impression d’être une version abrégée. Mais, dans une film de quatre-vingt-dix minutes à peine, ce défaut de construction déséquilibre l’ensemble au risque de lui faire perdre ses bases.
    On ne s’ennuie pas devant ce spectacle riche en rebondissements ; mais on en sort avec le besoin pressant d’aller chercher sur Wikipedia les informations que ce film trop confus ne nous a pas fournies.
    Estrée21
    Estrée21

    8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2023
    Très beau film sur certains moments de la vie de cet artiste qui a été pour moi une belle surprise.
    Il est regrettable que la version longue ne soit pas sortie en France, d'où cette impression d'inachevé.
    garnierix
    garnierix

    238 abonnés 463 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2023
    Voilà un film comme l'amateur de ciné les aime. Quand on n'est pas très cinéphile, il faut savoir que c'est sur la création artistique en général, sur les estampes en particulier, et sur le Japon (si aucun de ces trois sujets ne vous attire, ou si vous n'êtes pas cinéphile, mieux vaut aller voir autre chose).

    Du début à la fin, l'art est au centre. Surtout quand l'art dérange (d'où dramatisation). Quand il dérange le gendarme, le moraliste, le traditionnaliste, ou même le professeur. Car "le clou qui dépasse appelle le marteau", comme il est dit et redit...

    Ce film, c'est tout ça, plus le style japonais, dans la légèreté d'un pinceau qui court sur le papier, comme dans la violence.

    C'est aussi la passion qui devient obsessionnelle (celle que connaît bien l'écrivain, le photographe par exemple), que ce soit près d'une mer démontée ou dans un coup de vent. À un âge très avancé, Hokusai dit "j'ai encore envie d'en découdre avec ce monde"...

    Il semble qu'il y ait un défaut (notable) dans ce film. Il semble que le temps aille trop vite pour l'histoire. Trop de discontinuités. On se demande d'ailleurs si cela ne viendrait pas d'une version réduite par rapport à la version sortie au Japon (40 minutes de moins). Si c'est le cas, honte au réducteur !

    A.G.
    Pierre45!
    Pierre45!

    12 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2023
    Un style singulier qui fait écho au parcours de ce célèbre peintre. On y va pour connaître un peu plus l'histoire du personnage, bien que le film ne rentre pas assez dans un aspect psychologique selon moi. Il reste intéressant à voir pour mieux comprendre le contexte historique et la place des artistes à cette époque, et pour mieux cerner le processus créatif propre à chaque artiste et omniprésent dans leurs vies, autant professionnelles que personnelles.
    Lauradesfleur
    Lauradesfleur

    9 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2023
    Un beau film sur la vie d'un artistique qui a bouleversé les codes de son époque et du monde entier. A voir.
    chpg P.
    chpg P.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2023
    L'art, oxygène indispensable à l'artiste, qu'il soit peintre ou écrivain, musicien ou sculpteur, cinéaste ou comédien, mais aussi vital pour l'être humain. La censure n'empêche jamais la création artistique.
    Julie D.
    Julie D.

    10 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 mai 2023
    Plat, ennuyeux et peu élogieux. Le film manque de dynamisme, dans le fond comme dans la forme. Hokusai est réduit à la grande vague... L'univers iconographique et architectural japonais reste le plu intéressant du film.
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