Encore un film frappé par une vague de haters qui ne l'a certainement pas vu et qui crée un compte juste pour baisser sa note. On a les occupations qu'on peut. Rodeo c'est l'apparition dans le monde ultra testostéroné d'une jeune fille libre qui va s'affranchir et combattre la masculinité toxique ambiante. Une œuvre sensible et réussie sur un milieu fermé avec à sa tête la possible Zendaya française.
Ce film est tout simplement magnifique, j'en suis sortie bouleversée, Lola Quivoron et ses acteurs sont de vraies révélations. Un immense Bravo pour cette claque cinématographique !
J'ai adoré le film qui nous transporte, et qui montre une soif de liberté de la part de Julia. Malgré le plaisir que prennent les amateurs de cross bitume à faire des acrobaties, le film rappelle qu'il y'a aussi des accidents, et parfois plus grave. Un parfais mélange entre la positif et le négatif de cette discipline, le tout surmonté d'un jeu d'acteur sincère et naturel !
Très bon film, contrairement à toutes les critiques, non le sujet principal n’est pas le rodéo urbain, mais la place d’une femme dans un milieu ultra masculin. La photo est super belle. La comédienne principale s’en sort vraiment bien!
Je trouve que c'est un film original (même si je ne cautionne pas ce qui s'y passe) et qui est bien joué mais j'avoue que la fin me laisse sur ma faim. Dommage
Diamant brut, bravo pour ce film. Quelle énergie dans la Real et les acteurs sont magnifiques ! la fin intrigue et soulève des questions dont on aimerait les réponses. Nous sommes ravis de l'avoir vu. hâte de voir le second !
Super film avec une histoire très touchante avec beaucoup d’émotions et de suspense! Je recommande fortement🙏🏼 J’ai rencontré la réalisatrice et un acteur et franchement c’était très enrichissant et on se rend vraiment compte de tout le travail fournis, les idées, les années d’écriture, les semaines de tournage en tout cas merci beaucoup pour ce film
Julia (Julie Ledru) est une jeune femme sans toit ni loi, qui ne vit dans la banlieue bordelaise que pour sa seule passion : le cross-bitume. Sur une « ligne », après un accident dramatique qui emportera l’un de ses membres, elle réussit à s’incruster dans une bande de motards dirigé d’une main de fer depuis sa cellule de prison par Domino. Tandis que Julia se rapproche d’Ophélie, la compagne de Domino, elle tente non sans mal de se faire une place dans la bande, exclusivement masculine.
"Rodéo" arrive sur les écrans cette semaine, précédé de la réputation flatteuse qu’il a acquise lors de sa projection à Cannes – dans la section "Un certain regard" où il a été élu Coup de cœur du jury – et du parfum de scandale qu’a suscité une interview de sa réalisatrice. Après avoir affirmé que « Les accidents sont souvent causés par les flics qui prennent en chasse et qui poussent les riders vers la mort », Lola Quivoron s’est défendu que ses propos avaient été sortis de leur contexte, que les bavures policières n’étaient pas le sujet de son film et que le cross-bitume qu’elle y montre ne saurait être assimilé aux rodéos urbains.
Loin de cette polémique, on peut critiquer "Rodéo" pour ce qu’il est. Force est de reconnaître la belle énergie qui le traverse et le talent brut de son héroïne dont c’est le premier rôle. Les critiques rapprochent "Rodéo" de "Titane" car les deux films évoquent une fusion du corps et qu’ils sont l’oeuvre de deux jeunes réalisatrices. Je ne suis pas sûr que la comparaison soit pertinente. "Rodéo" n’a pas les fulgurances science-fictionnelles de "Titane" – qui ont tant clivé ses spectateurs.
Il me semble plus opérant de rapprocher "Rodéo" d’autres films – d’ailleurs eux aussi tournés par des femmes – qui ont pour thème la douloureuse sortie de l’adolescence : "Sans toit ni loi" d’Agnès Varda (qui révéla Sandrine Bonnaire), "Belle Epine" de Rebecca Zlotowsky (qui révéla Léa Seydoux), "Suzanne" de Katell Quilleveré (où explose le talent de Sara Forestier)…
"Rodéo" prend pour toile de fond le cross-bitume. Mais le cross-bitume n’est pas le sujet de son film – pas plus que les courses de voiture sont celui de La Fureur de vivre. Il donne pourtant lieu à quelques scènes documentaires où on sent que la réalisatrice s’est laissée fascinée par les images spectaculaires qu’elle était en train de tourner au risque d’oublier en chemin le sujet de son film.
Le défaut de "Rodéo" est que, tout bien considéré, il se réduit à pas grand-chose. Rodéo est un film faussement punk qui nous raconte sagement une histoire banale : le coming-of-age d’une adolescente rebelle.