AlloCiné
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Je sors un peu déçue. Je n’ai vibré à aucun moment tant j’ai trouvé normal ce placement en foyer. Cette famille est quand même borderline, non?
Bien sûr que ce n’est pas la panacée, mais il est difficile de savoir où se trouve la barrière entre la sécurité et le danger. L’amour à lui seul suffit-il à éduquer un enfant? Aujourd’hui, non malheureusement.
Bien sûr que ce n’est pas la panacée, mais il est difficile de savoir où se trouve la barrière entre la sécurité et le danger. L’amour à lui seul suffit-il à éduquer un enfant? Aujourd’hui, non malheureusement.
Enfin un film sur ce sujet reel et révoltant de l'enlèvement abusif d'enfants par les services sociaux ! Contrairement à ce que certains pensent ce n'est pas une fiction irréelle. J'espère que ce n'est plus aussi courant mais j'en ai été témoin et cela m'a profondément choqué, il y a une dizaine d'années, même si cela ne concernait pas forcément des amis proches.
J'ai beaucoup apprécié ce film dont les personnages principaux m'ont paru vraiment convaincants, on ressent leur douleur, on comprend leur révolte, on vit leur combat de bout en bout. Mais je tique un peu sur la manière dont les services sociaux sont présentés même si le film reconnaît brièvement qu'ils ont des circonstances atténuantes (manque de moyens et d'effectifs, conséquences potentiellement dramatiques s'ils se trompent dans leur évaluation et laissent un enfant avec des parents dangereux) : manque total d'empathie à l'égard de la famille comme de l'enfant placé. Que le système soit défaillant, c'est sûrement inévitable avec l'état dans lequel il a été mis, que face à lui l'innocent se sente perdu et sans recours également, mais en arriver à ce point de froideur et d'arrogance...?!
Le début du film est un peu poussif et peut-être que je commence à me lasser de Virginie Efira en maria dolorosa ici en version punk et un peu trash...Mais très vite, le scénario s'étoffe et on est pris pour cette spirale infernale où il n'y a pas d'issue..Certes, la violence ne résout rien mais au lieu d'aider la mère, la soutenir, l'aider à se décentrer et se rendre compte de ses erreurs....on la pousse à une solution extrème et hors la loi. On sait que l'ASE n'est pas à la hauteur de des missions ...par manque de moyen, par manque d'empathie et de nuances..Film bouleversant ...avec le toujours parfait et charmant Felix Lefebvre..Film intense, prenant ..Bref on y croit de bout en bout
une spirale infernale, l'amour d'une mère pour son fils, se débattre dans une toile d'araignée et ne jamais renoncer ... un.film éblouissant.
bravo Delphine
bravo Delphine
Yves G.
Mère célibataire, Sylvie (Virginie Efira) tire à Brest le diable par la queue et élève seule ses deux enfants, Jean-Jacques (Felix Lefebvre, révélé chez Ozon), un adolescent qui a trouvé dans la trompette et la pâtisserie un moyen de soigner sa boulimie, et Sofiane. Une nuit où Sylvie travaillait et où Jean-Jacques n’était pas rentré, le petit Sofiane se brûle au second degré en voulant se cuisiner des frites. Un signalement à l’Aide sociale à l’enfance provoque son placement. Sylvie, effondrée, se rebelle.
Il y a deux façons de lire ce film.
La première, la plus spontanée, érige Sylvie en victime d’un système administratif aveugle qui ignore le lien qui l’unit à son fils, l’amour qu’elle est capable de lui prodiguer, le trou béant dans lequel elle va s’enfoncer si Sofiane lui est retiré ainsi que le traumatisme dévastateur que cette séparation causera chez l’enfant. Ce film-là a l’avantage de la simplicité. Virginie Efira y est parfaite, qui suscite spontanément notre sympathie en Erin Brockovitch de l’ASE. Mais le film a le défaut de ses qualités : il sombre vite dans le manichéisme. Et il se condamne à une surenchère bien vite irritante – chaque tentative de Sylvie pour retrouver Sofiane se heurte au refus obtus de l’administration de le lui rendre – jusqu’à un épilogue prévisible : n’ayant plus « rien à perdre », l’héroïne n’a d’autres solutions que de brûler ses vaisseaux.
Mais "Rien à perdre" se prête aussi à une lecture plus subtile. Il n’oppose plus bord à bord une mère aimante à une administration butée. Plus subtilement, il laisse planer un doute sur les failles de Sylvie et, surtout, montre que l’administration, guidée par un principe de précaution, agit pour le bien de l’enfant. Cette subtilité-là, c’est India Hair qui l’instille dans le rôle d’une assistante sociale toute en nuances. Ce film-là est autrement plus ouvert que le précédent. Mais il souffre d’un défaut paradoxal et rédhibitoire : Virginie Efira. L’actrice est si connue, si belle, si solaire, qu’on ne peut que prendre fait et cause pour elle. Pour tourner ce film-là, la réalisatrice Delphine Deloget aurait dû choisir une actrice moins connue, moins séduisante.
Il y a deux façons de lire ce film.
La première, la plus spontanée, érige Sylvie en victime d’un système administratif aveugle qui ignore le lien qui l’unit à son fils, l’amour qu’elle est capable de lui prodiguer, le trou béant dans lequel elle va s’enfoncer si Sofiane lui est retiré ainsi que le traumatisme dévastateur que cette séparation causera chez l’enfant. Ce film-là a l’avantage de la simplicité. Virginie Efira y est parfaite, qui suscite spontanément notre sympathie en Erin Brockovitch de l’ASE. Mais le film a le défaut de ses qualités : il sombre vite dans le manichéisme. Et il se condamne à une surenchère bien vite irritante – chaque tentative de Sylvie pour retrouver Sofiane se heurte au refus obtus de l’administration de le lui rendre – jusqu’à un épilogue prévisible : n’ayant plus « rien à perdre », l’héroïne n’a d’autres solutions que de brûler ses vaisseaux.
Mais "Rien à perdre" se prête aussi à une lecture plus subtile. Il n’oppose plus bord à bord une mère aimante à une administration butée. Plus subtilement, il laisse planer un doute sur les failles de Sylvie et, surtout, montre que l’administration, guidée par un principe de précaution, agit pour le bien de l’enfant. Cette subtilité-là, c’est India Hair qui l’instille dans le rôle d’une assistante sociale toute en nuances. Ce film-là est autrement plus ouvert que le précédent. Mais il souffre d’un défaut paradoxal et rédhibitoire : Virginie Efira. L’actrice est si connue, si belle, si solaire, qu’on ne peut que prendre fait et cause pour elle. Pour tourner ce film-là, la réalisatrice Delphine Deloget aurait dû choisir une actrice moins connue, moins séduisante.
un bon résumé de la manière de se comporter de certaines personnes dont l attitude faussement amicale cache un grand besoin de pouvoir.... on se rappelle très bien l affaire du petit nicolas suicidé et de la rectrice....
virginie effira , surprenante de naturel dans le role d une personne "insérée socialement" qui ne comprend pas pourquoi en dépit des efforts faits pour obéir au système, se voit privée de droits qu on pourrait penser absolus ne joue pas : elle est sylvie.
virginie effira , surprenante de naturel dans le role d une personne "insérée socialement" qui ne comprend pas pourquoi en dépit des efforts faits pour obéir au système, se voit privée de droits qu on pourrait penser absolus ne joue pas : elle est sylvie.
Les acteurs sont très bons, Virginie Efira toujours aussi excellente mais il s'agit de l'Ase d'il y a 20 ans....ya qu'à voir les voitures et les méthodes plus que limites. Aujourd'hui, il y a des enquêtes, des aides proposées et cela varie beaucoup d'un département à un autre en ce qui concerne les placements. Film brutal qui paraît très loin de la réalité, qui n'est pas forcément plus réjouissante.
La réalisatrice ne connaît vraisemblablement pas son sujet, ni la situation catastrophique de l' ASE à ce jour : manque de lieux de placement, que ce soit des familles d'accueil ou des établissements ce qui rend extrêmement difficile le placement de mineurs. Le placement est réservé à des situations gravissimes et tout est mis en œuvre pour l'éviter. Bref, le sujet n'a pas lieu d'être et c'est dommage ça les acteurs sont plutôt très bon. Le scénario est un peu cousu de fil blanc...dommage
ffred
Premier film de fiction pour la réalisatrice de documentaires Delphine Deloget. D’ailleurs on a parfois l’impression ici d’être devant un documentaire. Genre auquel elle aurait peut être dû rester fidèle. Je n’ai pas vraiment aimé son film. L’histoire est vue et revue. Les personnages sont tous antipathiques. Sauf peut être le fils ado, joué par Félix Lefebvre (découvert dans Eté 85, qui a pris vingt kilos pour le rôle). Et puis même si Virginie Efira s’en sort bien, elle a été meilleure ailleurs. Son omniprésence sur les écrans commencent peut être à me lasser. Même Arieh Worthalter n’est pas à son meilleur. L’ensemble se laisse regarder mais sans grand intérêt ni émotion, le scénario est à charge contre les services sociaux, même si la mise en scène ne démérite pas. Décevant donc pour ma part.
Magnifique film à mes yeux.
Mise en scène fine , histoire poignante, acteurs fabuleux, j ai passé un excellent moment de cinéma
Mise en scène fine , histoire poignante, acteurs fabuleux, j ai passé un excellent moment de cinéma
Fort, émouvant et poignant du début à la fin. Virginie Effira est exceptionnelle, comme à son habitude, mais l'ensemble des acteurs sont remarquables. À voir !
Film prenant, à voir absolument. Il nous plonge dans une réalité qui n’est pas forcément connue de tous.
Incroyable !... J'ai découvert Virginie Efira, il y a presque 20 ans, présentatrice TV sur M6 (des émissions pour ados)... Aujourd'hui, je la découvre Actrice Hallucinante, Impressionnante, Lumineuse ( je ne sais plus quels adjectifs utilisés), les superlatifs ne suffisent plus, tellement elle est devenue une ARTISTE au sommet. Dans "Rien à Perdre" elle campe une mère-courage, aux bords de la crise de nerfs, prête à tout pour récupérer son fils, qui lui a été enlevé par Malchance. Que ne ferait pas une mère ?... Pour le bien de ses enfants ?... Un film qui a été présenté à Cannes dans le section "Un certain Regard". Si le film avait concouru dans la Sélection Officielle, elle aurait été une sérieuse prétendante, au Prix d'Interprétation Féminine. Je suis heureux de voir Mathieu Demy (qui a pris un coup de vieux), Arieh Worthalter, dans un rôle à contre-emploi, et les deux jeunes qui jouent excellemment bien. Un superbe film, qui fait Honneur aux Femmes et au Cinéma Français.
Un récit peut-être pas aussi plausible que le souhaiterait sa réalisatrice mais qui reste néanmoins prenant grâce à une écriture relativement nuancée et à la justesse de l'interprétation (Virginie Efira comme les seconds rôles)
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