Le film repose sur V.Effira, excellente comme d'habitude. Filmé souvent en caméra sur l'épaule, ça peut rappeler ceux des frères Dardenne, et peut irriter ( ce qui est mon cas). L'histoire fonctionne, pas trop de pathos et une fin en demi teinte.
Encore une très bonne performance pour Virginie Efira sur ce film, qui nous tord entre le point de vue d'une mère en difficulté à qui l'on retire son fils et celui des intervenants sociaux qui souhaitent le meilleur pour cet enfant. Un peu circonspect par la fin du film mais dans l'ensemble j'ai passé un très bon moment
Que cette histoire est dure . nous sommes constamment en apathie avec cette mère pour récupérer son fils. Mais les services sociaux ont fait leur boulot . spoiler: Un enfant seul la nuit qui se brûle . une mère qui ne réponds jamais aux appels .
il y a de quoi les inquiéter.
Virginie effira et Felix lefebvre sont remarquables.
Encore une performance de Virginie Efira qui nous prouve une fois de plus l’étendue de son talent. Elle est excellente dans le rôle de cette mère qui se bat pour récupérer son enfant confié aux services sociaux, parce qu’elle a commis une faute éducative. Le début est un peu long à démarrer mais dès que le scénario s’enclenche on suit le combat de cette mère célibataire qui ne recule devant rien ni personne, au risque de se perdre, même si elle n’a rien à perdre!
Remarquable premier film -- Efira parfaite comme toujours -- sur les pouvoirs délétères de l'administration en Absurdistan quand, armée de ses certitudes bien-pensantes et déconnectées du réel, elle refuse de voir et d’entendre. Ne remettons pas en doute la nécessité de l'Aide sociale à l'Enfance, la capacité d'être un parent responsable ne se pouvant être accordée par un permis. Dans nombre de cas, l’ASE est utile, qui peut mettre un terme à des relations de maltraitance ou de négligence. Mais en général l’ASE prétend qu’il faut absolument « préserver le lien ». Selon mon expérience (de psy, d’ex-enfant et de parent), mieux vaut couper le lien d’avec des parents toxiques. Dans la situation inverse décrite par ce film, les professionnels — concernés et bienveillants quoique caricaturalement obtus — cherchent des solutions à une situation qu’ils pensent connaître, sans rien vouloir entendre de ses conditions réelles. D’où une accumulation de catastrophes aggravant un cas au départ bénin. spoiler: Dès lors, une seule solution : la fuite devant une catastrophe annoncée.
Quand l’idéologie (pétrie de bons sentiments) n’a cure des faits, le pire est toujours sûr. Le politiquement correct en est la parfait illustration.
Ce film est une caricature sur la gestion d'un service social contre la maltraitance de l'enfance. En effet la commission apparaît plus préoccupée d'avoir failli dans leur tâche que par les conséquences dévastatrices générées sur la famille impliquée. Mais le film est une réussite dans sa réalisation, les interprétations sont parfaites.
Que de caricature!!! Elle (Virginie Effira) en maman bordelique a souhait a la limite de l'inconscience et de la désocialisation se révolte contre les services sociaux (Qui en prennent plein la figure pour pas un rond) parce qu'elle délaisse ses gosses la nuit pour aller travailler dans un bar/boite de nuit et que survient accident domestique qui aurait pu être dramatique . Sujet maltraité, surjoué par Virginie Effira en maman révoltée et geignarde contre la société, Au lieu de réfléchir a son inconstance elle préfère s'enfoncer dans l'affrontement avec les service sociaux (Immoraux (bien sur))et bien sur ne sachant pas reconnaitre l'amour du mère et restant buté sur le règlement) et dénoncer une justice partiale. Bref un sujet 1000 fois traité,1000 fois abordé mais rarement aussi pesant et inutile...
Un film plutôt réussi, poignant grâce à un scénario bien ficelé et des acteurs formidables. On est embarqué dans cette histoire complexe et sans issue.
Delphine Deloget, plus habituée à ce jour aux documentaires, signe ici sa première fiction en filmant de façon classique mais efficace le combat d une mère prête à tout pour récupérer son fils pris en charge par les services sociaux. le film est toujours à la recherche du vrai notamment lorsqu'il évoque avec justesse les aberrations d'une justice sociale qui pense être dans le juste. Une nouvelle fois, Virginie Efira porte son rôle de mère courage avec une énergie confondante, son rôle de mère passant du calme résigné à la colère incontrôlée n'est pas loin de l'univers Rowlands/Cassavetes. L'émotion l'emporte notamment grâce à elle dans un film remarquablement écrit, même si le parti pris de la réalisatrice pour le personnage de la mère gomme toute complexité au récit. et mis en scène de façon classique mais efficace.
Très belle surprise que cette séance de cinéma , une scène d'anthologie rarement vécue au cinéma avec un public qui en chœur fera "ohhhh" c'est prenant on voit pas le temps passée virginie efira au sommet de son art pour pas changer et pour notre plus grand plaisir !! Foncez :)
Rien à perdre est plaisant à regarder, tant il est justement interprété par ses acteur.tric.es connu.e.s ou inconnu.e.s. Mais ce film manque de maturité à l'image de sa fin bâclée, dommage, car il aurait gagné en puissance.