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Luce LuCe
1 abonné
3 critiques
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4,5
Publiée le 24 août 2023
super film, qui nous montre cet amour maternelle et ce combat perpetuel ainsi que la non incarnation du bien et du mal, on aime Sylvie et on la deteste, aisni que Mme Henry. Tout ceci nous fait comprendre qu'il n'y a ni de bonnes ni de mauvaises solutions.
Rien à perdre. Film qui traite des méandres des services sociaux, pour une séparation forcée , parents enfants qui n'est pas toujours justifié. Trois étoiles et demie.
Le point de départ est tout de même poussif. A la suite d’un accident de friteuse, le jeune fils de Sylvie atterrit à l’hôpital alors qu’elle était au travail. Un signalement plus tard, et hop, le voilà embarqué par l’aide sociale à l’enfance ! Même si la situation de Sylvie peut être facilement ciblée par les autorités (mère célibataire fêtarde, travail dans le monde de la nuit, entourage populaire), il faut quand même avaler que les choses se fassent aussi vite. Néanmoins passé cela, « Rien à perdre » est un drame bien mené. L’image est sobre façon documentaire (peu étonnant vu l’expérience de la réalisatrice dans le domaine). Les acteurs sont très bons, avec en tête Virginie Efira, poignante dans le rôle de cette mère qui tombe en dépression alors qu’elle affronte un système implacable. Je citerai aussi India Hair, qui incarne l’assistante sociale. Elle parvient à trouver le bon ton de la fonctionnaire arrogante mais simple, convaincue du bien fondé de ses actions mais inconsciente des dégâts qu’elle cause, sans tomber dans la caricature. Le film dévoile les rouages souvent absurdes de l’administration. Justice condescendante. Ou aide à l’enfance qui pense en vase clos, et qui sous prétexte d’aider les enfants, construit des raisonnements aberrants. Cela conduit à quelques touches d’humour absurde inattendues mais bienvenues. Jusqu’à une fin qui ne m’a pas totalement convaincu, mais qui reste dans le ton du film. A savoir livrer un portrait très pessimiste des services sociaux…
Un film un peu plombant, le combat d'une mère défaillante contre un système qui ne l'est pas moins et qui frise parfois la caricature. On aurait aimé un peu plus de distance et d'équilibre. Reste que Virginie Efira livre une très belle prestation en mère courage.
Premier long-métrage de fiction de la documentariste Delphine Deloget, quelque part entre l'esprit des films de Ken Loach et ceux de Jeanne Herry (Pupille, Je verrai toujours vos visages), un drame social assez pertinent et touchant sur une mère voulant à tout prix récupérer l'un de ses fils, placé en foyer suite à un malheureux incident.
Une œuvre qui, malgré un manichéisme parfois un peu appuyé (la mère courageuse se heurtant à un système sourd et des services sociaux sans grande empathie et nuance), arrive en grande partie à éviter le pathos qui pourrait facilement transparaître de ce type de récit.
Là aussi, le casting est impeccable, mentions spéciales à Virginie Efira, une nouvelle fois totalement investie dans le rôle de cette mère, dépassée et résolue, ainsi qu'au jeune Félix Lefebvre (Suprêmes) dans le rôle de ce fils aîné et anxieux, gardant ses problèmes pour lui, et ne parlant jamais de ses envies à lui.
Un film qui choisit de miser sur l'humain sous toutes ses coutures (ses valeurs comme ses imperfections, son obstination comme son instabilité) pour mieux nous faire appréhender ce combat qui s'annonce long et à l'issue sans cesse remise en question.
Une œuvre qui, si elle peut parfois en rappeler d'autres dans ce qu'elle raconte, met suffisamment d'empathie et de vérité dans son propos pour ne pas nous faire décrocher devant ce portrait de femme forte, mais non sans failles, et celui d'une famille fracturée qui doit chercher à se reconstruire du mieux qu'elle le peut, pour chacun de ses membres.
Encore un film avec Virginie Efira ? Oui, et encore un bon film et un grand rôle pour cette actrice prolifique. Au-delà de l'interprétation remarquable, ce portrait d'une femme à la dérive bénéficie d'un scénario efficace et nuancé au carrefour du drame judiciaire et du suspense psychologique.
Un film au scénario bien tenu, que l'actrice époustouflante mène du début à la fin. Un sujet dramatique parfaitement rendu aux scènes bien pensées et souvent graves. Un cinéma fort et efficace.
La réalisatrice D:Deloget passe sur la fiction après avoir roulé sa bosse dans le docu et offre un presque documentaire sur une femme en lutte pour récupérer son enfants placé aux services sociaux. V.Efira prouve encore une fois qu’elle est l’une des 3 meilleures actrices en France dans une interprétation impeccable.
Un film plutôt réussi, poignant grâce à un scénario bien ficelé et des acteurs formidables. On est embarqué dans cette histoire complexe et sans issue.
Une mère irresponsable qu'on fait passer pour un être sans défense et sans responsabilité. Qu'est-ce que ça m'énerve ce genre de scénario victimaire au possible, où on fait en plus passer les systèmes sociaux pour des monstres. A fuir
La posture de Delphine Deloget est très attentiste si bien qu'on a parfois l'impression d'être devant un documentaire. En fin de compte, c'est un drame caricatural à la progression narrative limitée, dans lequel les personnages sont tous plus antipathiques les uns que les autres.
Delphine Deloget, plus habituée à ce jour aux documentaires, signe ici sa première fiction en filmant de façon classique mais efficace le combat d une mère prête à tout pour récupérer son fils pris en charge par les services sociaux. le film est toujours à la recherche du vrai notamment lorsqu'il évoque avec justesse les aberrations d'une justice sociale qui pense être dans le juste. Une nouvelle fois, Virginie Efira porte son rôle de mère courage avec une énergie confondante, son rôle de mère passant du calme résigné à la colère incontrôlée n'est pas loin de l'univers Rowlands/Cassavetes. L'émotion l'emporte notamment grâce à elle dans un film remarquablement écrit, même si le parti pris de la réalisatrice pour le personnage de la mère gomme toute complexité au récit. et mis en scène de façon classique mais efficace.
De Delphine Deloget (2023). Bouleversant et parfois dur que ce film traitant d'un véritable problème sociétal qu'est le sort des enfants maltraités ou identifiés comme tels . Car l'élément le plus intéressant du film est son chant de vision. La maltraitante faite aux enfants est vue au travers le prisme des institutions sociales et de leur forte présomption d'une maltraitante, qui va extraire un enfant aimé et aimant à sa mère. Le film ainsi traité , on ne peut qu'être envahie de compassion et d'empathie envers la mère . Oui, la force du film est bien d'interroger sur un des problèmes de la société très difficile à gérer et parfois , sinon souvent à prouver. Oui, par une faible négligence due à un travail prenant et à un concours de circonstance, il y a eu un accident qui a provoqué toute la procédure .Mais aussi et surtout , le climat ambiant (un peu comme au travers du mouvement Me too) qu appelle à une telle prudence autant des institutions judiciaires que policières. Le combat mené par la mère est admirable . Mère que Virginie Efira campe avec force, fougue et empathie. Prouvant s'il en était besoin le grand talent de l'actrice. Félix Lefebvre et Alexi Tonetti sont eux aussi excellents.
Assez friand des films de Virginie Effira , j'ai donc visionné celui-ci avec intérêt
L'histoire est prenante, même si j'ai regretté un casting parfois trop moyen, des facilités et incohérences scénaristiques assez dommageable et finalement un traitement des personnages parfois trop caricatural pour pouvoir y croire pleinement et avoir de l'empathie pour chacun
C'est dommage car l'histoire en elle même tient la route , Effira est à l'aise comme d'habitude, et il y avait matière à creuser davantage certains personnages et/ ou situation pour apporter plus d'émotions et d'empathie
Un très bon 1er film pour cette jeune réalisatrice. Un sujet brûlant, un casting aux petits oignons. Virginie Efira toujours aussi brillante . Mention spéciale au jeune Felix Lefebvre qui nous livre une prestation impressionnante...A voir à tout prix...