AlloCiné
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Votre avis sur Rien à Perdre ?
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1 étoile sur 5 pour l’interprétation des acteurs des membres de la famille. Pour le reste je suis extrêmement déçue de l’histoire qui stigmatise et donne une image négative des services sociaux. Même s’il s’agit d’une fiction, comment peut on a ce point dévaloriser les professionnels s’investissant dans ce métier pour la sécurité, le bien être des enfants et l’accompagnement des familles… oui je me sens concernée.
C’est la première fois que je sors d’un cinéma en étant aussi insatisfaite voir en colère, d’un film où j’avais pourtant tant d’attentes…
C’est la première fois que je sors d’un cinéma en étant aussi insatisfaite voir en colère, d’un film où j’avais pourtant tant d’attentes…
Je n'ai pas trop aimé . Le cinéma oû l'on plonge dans la misère intellectuelle et sociale ne me fait pas rêver. Ceci dit, l'actrice principale, Virginie Efira est excellente . Rien à dire . Elle est à l'aise dans son rôle de mère aimante mais totalement écervelée . Sa famille monoparentale est dysfonctionnelle et l'on comprend pourquoi son enfant est en danger même si elle l'aime . La fin du film est improbable : Les lois sont vues comme inhumaines , elles le sont parfois , mais elles sont surtout là pour encadrer ceux qui dérapent car ils n'ont pas toujours le mode d'emploi .
FaRem
On dit que lorsqu'on rentre dans le système social, il est très difficile d'en sortir, et c'est exactement ce que montre Delphine Deloget avec son premier long-métrage. À la suite d'un malheureux incident en son absence, Sylvie se voit retirer son fils Sofiane le temps d'une enquête. Si l'on comprend le principe de précaution, la situation s'éternise et plonge cette mère de famille dans une descente aux enfers brutale... S'il ne faut pas faire de généralité, "Rien à perdre" évoque quand même un système défaillant avec une situation qui ne fait qu'empirer. Chaque cas est différent, mais quand le précédent vient influer sur le suivant, c'est problématique comme quand il est dit que
spoiler:
Mme Henry a vécu une tragédie dans son travail et qu'elle agit en conséquence pour ne pas que cela se reproduise.
Chaque situation est différente et cela ne concerne pas Sylvie comme quand spoiler: on lui fait part du manque d'effectif pour satisfaire ses visites.
Il n'y a rien qui va dans la gestion de ce dossier, ce qui donne des situations souvent énervantes. Par contre, le film semble vouloir couvrir trop de choses. Il y a donc la question des placements des enfants, mais le caractère incontrôlable et hyperactif de Sofiane n'entre pas assez en considération. S'il y a bien quelque chose de cohérent et de convaincant de bout en bout, c'est la performance de Virginie Efira qui est une fois de plus excellente dans la peau de cette mère à la limite de la crise de nerfs. Sans être totalement abouti, "Rien à perdre" un drame social solide, un premier film convaincant.
Chaque situation est différente et cela ne concerne pas Sylvie comme quand spoiler: on lui fait part du manque d'effectif pour satisfaire ses visites.
Il n'y a rien qui va dans la gestion de ce dossier, ce qui donne des situations souvent énervantes. Par contre, le film semble vouloir couvrir trop de choses. Il y a donc la question des placements des enfants, mais le caractère incontrôlable et hyperactif de Sofiane n'entre pas assez en considération. S'il y a bien quelque chose de cohérent et de convaincant de bout en bout, c'est la performance de Virginie Efira qui est une fois de plus excellente dans la peau de cette mère à la limite de la crise de nerfs. Sans être totalement abouti, "Rien à perdre" un drame social solide, un premier film convaincant.
Excellent non seulement c'est super bien joué Virginie Efira performe dans ce film. Le thriller nous tient en haleine du début à la fin. On s'attache au personnage et vraiment l'histoire est intéressante. Foncez le voir. Un super film . Vraiment.
Sylvie mène de front une vie de jeune mère isolée de deux enfants et travaille le soir dans un bar. Son plus jeune fils se blesse en tentant de cuisiner des frites et l'aide à l'enfance est alertée que la mère n'était pas au domicile à ce moment-là. S'ensuivent une série de procédures administratives qui séparent le petit Sofiane de Sylvie, qui a toutes les peines à le récupérer. En salle le.
spoiler: Rien À Perdre est une histoire dramatique qui questionne beaucoup sur la question de la responsabilité, de la violence et de la parentalité. On suit le point de vue de la mère contrairement à de nombreux films qui se situent du côté de l'administration, et j'ai été soulevé par l'injustice dont est victime Anne jouée superbement par Virginie Efira. Dans cette fiction, le placement de l'enfant est la cause du dysfonctionnement futur de la famille et n'offre aucune alternative viable autre que la fuite si la mère souhaite récupérer son fils. Se résigner ou se battre violemment.
spoiler: Rien À Perdre est une histoire dramatique qui questionne beaucoup sur la question de la responsabilité, de la violence et de la parentalité. On suit le point de vue de la mère contrairement à de nombreux films qui se situent du côté de l'administration, et j'ai été soulevé par l'injustice dont est victime Anne jouée superbement par Virginie Efira. Dans cette fiction, le placement de l'enfant est la cause du dysfonctionnement futur de la famille et n'offre aucune alternative viable autre que la fuite si la mère souhaite récupérer son fils. Se résigner ou se battre violemment.
Christoblog
La filmographie de Virginie Efira devient passionnante. L'actrice, au faîte de sa renommée, choisit de plus en plus ses films, offrant à des réalisateurs/trices méconnus son image bankable et la garantie d'un certain nombre d'entrées.
Delphine Deloget, dont c'est le premier long-métrage, bénéficie ainsi d'une tête de gondole haut de gamme, pour illustrer un scénario formidable qu'elle a elle-même écrit. Virginie Efira est par ailleurs entourée d'un casting d'une qualité irréprochable : Félix Lefebvre, Mathieu Demy, Arieh Worthalter et India Hair sont absolument parfaits.
Rien à perdre brille par de nombreux aspects. Sa principale qualité est un scénario d'une finesse incroyable. Dans cette histoire d'enfant dont les services sociaux pensent qu'il est peut-être en situation de danger, on passe alternativement par plusieurs états d'âmes, adoptant alternativement les différents points de vue.
Chaque personnage du film agit avec profondeur, aucune situation n'est traitée avec vulgarité ou facilité, et on est souvent surpris par le développement d'une situation.
L'émotion n'est jamais loin, servi par le jeu à fleur de peau de Virginie Efira, qui atteint encore ici des sommets.
Du grand cinéma.
Delphine Deloget, dont c'est le premier long-métrage, bénéficie ainsi d'une tête de gondole haut de gamme, pour illustrer un scénario formidable qu'elle a elle-même écrit. Virginie Efira est par ailleurs entourée d'un casting d'une qualité irréprochable : Félix Lefebvre, Mathieu Demy, Arieh Worthalter et India Hair sont absolument parfaits.
Rien à perdre brille par de nombreux aspects. Sa principale qualité est un scénario d'une finesse incroyable. Dans cette histoire d'enfant dont les services sociaux pensent qu'il est peut-être en situation de danger, on passe alternativement par plusieurs états d'âmes, adoptant alternativement les différents points de vue.
Chaque personnage du film agit avec profondeur, aucune situation n'est traitée avec vulgarité ou facilité, et on est souvent surpris par le développement d'une situation.
L'émotion n'est jamais loin, servi par le jeu à fleur de peau de Virginie Efira, qui atteint encore ici des sommets.
Du grand cinéma.
vidalger
L'essentiel du film est bâti sur l'abattage d'une Virginie Efira virevoltante, tonitruante, fonceuse. La justice et son bras séculier, l'A.S.E. (Aide sociale à l'enfance) lui ont retiré la garde du plus jeune de ses deux enfants, décision qu'elle estime injuste comme, semble-t-il, la réalisatrice...
L'indomptable Sylvie va donc battre la campagne, hurler, vociférer contre les juges et les travailleurs sociaux, les policiers, voire ses amis qui tentent de la raisonner. C'est un rôle exceptionnel et sur un nouveau registre pour Virginie Efira qui nous confirme - si nécessaire - son énorme talent. Coup de chapeau également à Félix Lefèbvre dans le rôle du grand frère bien développé dans un scénario qui se perd parfois en redondances et scènes trop longues. C'est le petit défaut de ce premier long-métrage d'une réalisatrice que l'on suivra désormais avec attention. Dans la veine d'un Ken Loach ou des frères Dardenne, rien que ça !
L'indomptable Sylvie va donc battre la campagne, hurler, vociférer contre les juges et les travailleurs sociaux, les policiers, voire ses amis qui tentent de la raisonner. C'est un rôle exceptionnel et sur un nouveau registre pour Virginie Efira qui nous confirme - si nécessaire - son énorme talent. Coup de chapeau également à Félix Lefèbvre dans le rôle du grand frère bien développé dans un scénario qui se perd parfois en redondances et scènes trop longues. C'est le petit défaut de ce premier long-métrage d'une réalisatrice que l'on suivra désormais avec attention. Dans la veine d'un Ken Loach ou des frères Dardenne, rien que ça !
Sylvie élève seule ses deux enfants Jean-Jacques et Sofiane. Après un accident, les services sociaux décident de placer Sofiane en foyer, c’est le début d’un long combat pour Sylvie, et d’une descente aux enfers. Virginie Efira est impériale et prouve une fois de plus son immense talent d’actrice. Le film est bouleversant, happant.
Il semble y avoir dans ce film pleins de bonne idées et de volonté mais au final le ton est toujours trop brouillon pour être à cent pour-cent dans chaque émotion qu'on veut nous donner.
Les prestations par contre, surtout celles des deux fils qui sont réellement fascinantes de crédibilité, sont à la hauteur de ce qu'on attend pour ce genre de drame social... le casting y joue pour beaucoup, et c'est d'ailleurs un peu regrettable...
Les prestations par contre, surtout celles des deux fils qui sont réellement fascinantes de crédibilité, sont à la hauteur de ce qu'on attend pour ce genre de drame social... le casting y joue pour beaucoup, et c'est d'ailleurs un peu regrettable...
Le pot de terre contre le pot de fer
Le 1er long métrage de Delphine Deloget a été un des chocs du dernier Festival de Sarlat. 112 minutes bouleversantes pendant lesquelles, elle dissèque les tenants et les aboutissants d’une famille dans la tourmente quand tout explose et comment elle apprend, dans la douleur, à vivre les uns sans les autres. Sylvie vit à Brest avec ses deux enfants, Sofiane et Jean-Jacques. Une nuit, Sofiane se blesse alors qu’il est seul dans l’appartement. Les services sociaux sont alertés et placent l’enfant en foyer, le temps de mener une enquête. Persuadée d’être victime d’une erreur judiciaire, Sylvie se lance dans un combat pour récupérer son fils... Une plongée dans la complexité humaine servit par une réalisation sobre et une formidable interprétation. A voir !
Lorsqu’on parle de placement, on imagine le pire : inceste, maltraitance, sévices... Et les clichés ont la peau dure. Or, 70 à 80% des placements d’enfants sont ordonnés suite à ce que les services sociaux appellent de la « défaillance » : un mot tiroir pour parler de parents désorientés, d’enfants difficiles à gérer, de carence éducative, de logements inadaptés, de familles endettées… Il ne s’agit pas ici, d’un cas d’école, donc une occasion de faire une démonstration, ou d’expliquer un combat. Ce qui est passionnant dans ce drame, le tout habilement souligné par la mise en images, c’est que l’héroïne est hors cadre, alors que tout ce qui vient de l’ASE - Aide Sociale à L'Enfance -, est régit par des règles très strictes. L’affrontement des deux mondes est donc inévitable. Pourtant le scénario se grade bien de tout manichéisme, personne n’est parfait, chacun a ses torts, mais dura lex, sed lex doit-il être l’alpha et l’oméga de toutes décisions de justice ? C’est une des nombreuses questions posées même si, bien sûr, on prend fait et cause pour cette « mère courage » dans sa lutte contre les institutions qui lui veulent du bien… malgré elle. Un très beau 1er film.
Que dire de l’épatante Virginie Efira qui n’ait pas encore été dit. C’est une actrice incroyable quel que soit le registre dans lequel elle évolue. A ses côtés le jeune Félix Lefebvre, une découverte de François Ozon dans son Eté 85, et qu’on a revu depuis dans La Passagère et Mon crime, confirme ici qu’il est une de nos meilleures jeunes pépites. Le débutant Alexis Tonetti est une vraie découverte. Arieh Worthalter, India Hair, Mathieu Demy complètent l’affiche. Mais on se dit que le titre Rien à perdre est hélas trop bien adapté quand on songe qu’il sort en salle le même jour que le rouleau compresseur de Ridley Scott, Napoléon ! Aidons ce merveilleux petit film qui le mérite.
Le 1er long métrage de Delphine Deloget a été un des chocs du dernier Festival de Sarlat. 112 minutes bouleversantes pendant lesquelles, elle dissèque les tenants et les aboutissants d’une famille dans la tourmente quand tout explose et comment elle apprend, dans la douleur, à vivre les uns sans les autres. Sylvie vit à Brest avec ses deux enfants, Sofiane et Jean-Jacques. Une nuit, Sofiane se blesse alors qu’il est seul dans l’appartement. Les services sociaux sont alertés et placent l’enfant en foyer, le temps de mener une enquête. Persuadée d’être victime d’une erreur judiciaire, Sylvie se lance dans un combat pour récupérer son fils... Une plongée dans la complexité humaine servit par une réalisation sobre et une formidable interprétation. A voir !
Lorsqu’on parle de placement, on imagine le pire : inceste, maltraitance, sévices... Et les clichés ont la peau dure. Or, 70 à 80% des placements d’enfants sont ordonnés suite à ce que les services sociaux appellent de la « défaillance » : un mot tiroir pour parler de parents désorientés, d’enfants difficiles à gérer, de carence éducative, de logements inadaptés, de familles endettées… Il ne s’agit pas ici, d’un cas d’école, donc une occasion de faire une démonstration, ou d’expliquer un combat. Ce qui est passionnant dans ce drame, le tout habilement souligné par la mise en images, c’est que l’héroïne est hors cadre, alors que tout ce qui vient de l’ASE - Aide Sociale à L'Enfance -, est régit par des règles très strictes. L’affrontement des deux mondes est donc inévitable. Pourtant le scénario se grade bien de tout manichéisme, personne n’est parfait, chacun a ses torts, mais dura lex, sed lex doit-il être l’alpha et l’oméga de toutes décisions de justice ? C’est une des nombreuses questions posées même si, bien sûr, on prend fait et cause pour cette « mère courage » dans sa lutte contre les institutions qui lui veulent du bien… malgré elle. Un très beau 1er film.
Que dire de l’épatante Virginie Efira qui n’ait pas encore été dit. C’est une actrice incroyable quel que soit le registre dans lequel elle évolue. A ses côtés le jeune Félix Lefebvre, une découverte de François Ozon dans son Eté 85, et qu’on a revu depuis dans La Passagère et Mon crime, confirme ici qu’il est une de nos meilleures jeunes pépites. Le débutant Alexis Tonetti est une vraie découverte. Arieh Worthalter, India Hair, Mathieu Demy complètent l’affiche. Mais on se dit que le titre Rien à perdre est hélas trop bien adapté quand on songe qu’il sort en salle le même jour que le rouleau compresseur de Ridley Scott, Napoléon ! Aidons ce merveilleux petit film qui le mérite.
Virginie Éfira une nouvelle fois magistrale.... une très belle écriture. De bons acteurs...
Avec en second rôle une administration qu'on déteste avec plaisir
Avec en second rôle une administration qu'on déteste avec plaisir
J'ai eu la chance de découvrir cette petite perle en avant-première et je ne peux que conseiller d'y aller. Le scénario est tenu et digne de grands films sociaux. Le film n'est ni manichéen ni misérabiliste et contre toute attente-on rit malgré son sujet.
Les acteurs sont tous justes. Virginie Efira, incroyable d'énergie et de puissance à la Gena Rowlands, Felix Lefebvre touchant, sensible. Le tout jeune Alexis Tonetti (un futur Magimel?). Les seconds rôles sont très convaincants également.
J'ai aimé le ton du film et l'émotion qui n'est jamais dégoulinante et j'en suis sortie conquise.
Courrez-y!!!
Les acteurs sont tous justes. Virginie Efira, incroyable d'énergie et de puissance à la Gena Rowlands, Felix Lefebvre touchant, sensible. Le tout jeune Alexis Tonetti (un futur Magimel?). Les seconds rôles sont très convaincants également.
J'ai aimé le ton du film et l'émotion qui n'est jamais dégoulinante et j'en suis sortie conquise.
Courrez-y!!!
Interprétation incroyable de Virginie Efira. Film plein d'émotions,d'injustices .de l'amour et de la souffrance.
"Rien à perdre" est un film terriblement émouvant sans jamais verser dans le mélo. Virginie Efira est d'une maîtrise absolue. Felix Lefevbre confirme également la justesse de son jeu. Meilleur film de l'année 2023 en ce qui me concerne.
Un film qui m a pris aux tripes jusqu'à longtemps après la projection de par l injustice de la situation. Pour connaître des gens qui le vivent, je sais qu il ne vaut mieux pas être du côté de ceux qui ne rentrent pas tout a fait dans les cases, et le film le montre bien...
Vitrine Efira est parfaite, comme toujours, et incarne a merveille cette femme un peu inadaptée , acculée, poussée au désespoir et à la dépression par un système aveugle. Arieh Worthalter campe lui aussi tellement bien ce frère a la limite de la marginalité...
Quant à Félix Lefebvre, je ne le connaissais pas, mais je découvre un excellent acteur.
Le film tient parfaitement la route. La pression monte, monte, devant l incompréhension, jusqu'au point de non retour, et on se laisse emporter : bravo !
Vitrine Efira est parfaite, comme toujours, et incarne a merveille cette femme un peu inadaptée , acculée, poussée au désespoir et à la dépression par un système aveugle. Arieh Worthalter campe lui aussi tellement bien ce frère a la limite de la marginalité...
Quant à Félix Lefebvre, je ne le connaissais pas, mais je découvre un excellent acteur.
Le film tient parfaitement la route. La pression monte, monte, devant l incompréhension, jusqu'au point de non retour, et on se laisse emporter : bravo !
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