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Claude WOLFS
45 abonnés
124 critiques
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2,0
Publiée le 12 décembre 2023
Que de caricature!!! Elle (Virginie Effira) en maman bordelique a souhait a la limite de l'inconscience et de la désocialisation se révolte contre les services sociaux (Qui en prennent plein la figure pour pas un rond) parce qu'elle délaisse ses gosses la nuit pour aller travailler dans un bar/boite de nuit et que survient accident domestique qui aurait pu être dramatique . Sujet maltraité, surjoué par Virginie Effira en maman révoltée et geignarde contre la société, Au lieu de réfléchir a son inconstance elle préfère s'enfoncer dans l'affrontement avec les service sociaux (Immoraux (bien sur))et bien sur ne sachant pas reconnaitre l'amour du mère et restant buté sur le règlement) et dénoncer une justice partiale. Bref un sujet 1000 fois traité,1000 fois abordé mais rarement aussi pesant et inutile...
Vu en avant-première, « Rien à perdre » a les défauts de ses qualités. Bien réalisé, éclairé et interprété, on en attendrait plus et on se demande quel est son but.
On en attendrait plus car même si les acteurs font le job, leurs caractères n’évoluent que très peu pendant le film alors que la situation pourrait inviter à l’introspection et au changement. Virginie Effira, grande actrice mais qui interprète un personnage tête à claque dans ce film qui semble acter l’impossibilité d’une prise de conscience par une maman larguée dans sa vie et sa famille malgré les mains tendues par les proches et les amis.
Ce qui m’amène à ma seconde constatation. Ce film décrit, décortique et présente une situation sans vraiment prendre position ni proposer de pistes de réflexion. Du cinéma certes mais pour quoi ?
Mère célibataire, Sylvie (Virginie Efira) tire à Brest le diable par la queue et élève seule ses deux enfants, Jean-Jacques (Felix Lefebvre, révélé chez Ozon), un adolescent qui a trouvé dans la trompette et la pâtisserie un moyen de soigner sa boulimie, et Sofiane. Une nuit où Sylvie travaillait et où Jean-Jacques n’était pas rentré, le petit Sofiane se brûle au second degré en voulant se cuisiner des frites. Un signalement à l’Aide sociale à l’enfance provoque son placement. Sylvie, effondrée, se rebelle.
Il y a deux façons de lire ce film.
La première, la plus spontanée, érige Sylvie en victime d’un système administratif aveugle qui ignore le lien qui l’unit à son fils, l’amour qu’elle est capable de lui prodiguer, le trou béant dans lequel elle va s’enfoncer si Sofiane lui est retiré ainsi que le traumatisme dévastateur que cette séparation causera chez l’enfant. Ce film-là a l’avantage de la simplicité. Virginie Efira y est parfaite, qui suscite spontanément notre sympathie en Erin Brockovitch de l’ASE. Mais le film a le défaut de ses qualités : il sombre vite dans le manichéisme. Et il se condamne à une surenchère bien vite irritante – chaque tentative de Sylvie pour retrouver Sofiane se heurte au refus obtus de l’administration de le lui rendre – jusqu’à un épilogue prévisible : n’ayant plus « rien à perdre », l’héroïne n’a d’autres solutions que de brûler ses vaisseaux.
Mais "Rien à perdre" se prête aussi à une lecture plus subtile. Il n’oppose plus bord à bord une mère aimante à une administration butée. Plus subtilement, il laisse planer un doute sur les failles de Sylvie et, surtout, montre que l’administration, guidée par un principe de précaution, agit pour le bien de l’enfant. Cette subtilité-là, c’est India Hair qui l’instille dans le rôle d’une assistante sociale toute en nuances. Ce film-là est autrement plus ouvert que le précédent. Mais il souffre d’un défaut paradoxal et rédhibitoire : Virginie Efira. L’actrice est si connue, si belle, si solaire, qu’on ne peut que prendre fait et cause pour elle. Pour tourner ce film-là, la réalisatrice Delphine Deloget aurait dû choisir une actrice moins connue, moins séduisante.
Virginie Effira, toujours formidable, bien secondée par les deux enfants . Histoire folle de cette maman qui cumule les galères. Ça paraît plausible et c'est aussi le procès de notre société moderne qui apparaît là dans toute sa splendeur...
Courrez voir ce merveilleux film qui traite d'un sujet si delicat ! Il ne vous laissera pas insensible. L'interpretation des acteurs est d'une justesse impressionante.
Du temps perdu. Film glauque, caricatural, sinistre. Le cinéma français ne sait évidemment pas raconter ce genre d'histoire. Virginie Efira, en pure perte, s'agite énormément pour un pauvre résultat. Un film qu'on peut éviter de voir sauf si on a du temps à perdre.
Comme d'habitude les services sociaux en prennent pour leur grade... Ils passent pour des incompétents, voleurs d'enfants sans humanité. Les procédures sont caricaturales, on n'enlève pas un enfant en débarquant chez les gens sans la présences des parents ni évaluation au préalable !! Et puis la morale de l'histoire ??? Il n'y en a aucune : il faut fuir dans un autre pays pour fuir les services sociaux... Bel exemple ! Je met un étoile juste pour Virgnie Effira qui joue bien malgré tout.
Un premier film bouleversant, qui traite magnifiquement son sujet sans jamais tomber dans les travers habituels du tire-larmes, ou du "message" surligné au stabilo. C'est intelligent, très fin, très bien écrit, et Virginie Efira est très intense, elle "joue" beaucoup plus que dans d'autres films, et ça lui va bien. On rit juste ce qu'il faut pour encaisser cette spirale infernale décrite avec brio. Avec en bonus un super casting de la scène alternative actuelle pour la bande son.
J’ai pu découvrir ce film en avance et il est formidable! Dans le genre assez classique du cinéma réaliste français, celui-ci a un scénario réussi et un casting formidable à tous les rôles. Virginie Efira mériterait un nouveau César!
voilà un film qui ne restera pas dans les annales. la mise en scène n'est pas bonne autant que le montage du film. si faire un film en hurlant sans arrêt pour attirer l'attention et faire pleurer dans les chaumières c'est gagné. le point le plus positif c'est l'engrenage de l'aide à l'enfance qui est catastrophique et qui ne fait pas la différence entre la gravité des situations pour retirer un enfant à ses parents
Delphine Deloget est une réalisatrice qui vient du documentaire et "Rien à perdre", film présenté dans la sélection Un Certain regard au dernier Festival de Cannes, est son premier long métrage de fiction. On ne peut que s’accorder à reconnaître que le sujet de son film est particulièrement intéressant : que peut un individu face à la machine administrative, d’autant plus lorsque la tâche de cette dernière consiste a protéger des enfants de la négligence ou, pire encore, de la maltraitance de leurs parents ? Lorsqu’on ne connaît pas intimement le fonctionnement de l’Aide Sociale à l’Enfance, on ne manque pas de s’interroger sur la vraisemblance du comportement de Mademoiselle Henry, sur le bien-fondé de ses décisions. Delphine Deloget vient du documentaire et elle insiste sur le travail important que, pour « préparer » son film, elle a entrepris auprès de familles d’enfants placés, d’avocats spécialisés dans ce genre de dossiers, de juges pour enfants et d’assistantes sociales de l’Aide à l’Enfance. On serait donc enclin à penser qu’il n’y a pas d’invraisemblances dans tout ce qu’on voit, dans tout ce qu’on entend. Sauf qu’on peut avoir dans son entourage des amis qui travaillent dans ce domaine et qui, eux, prétendent qu’il y a beaucoup d’invraisemblances dans les actions qu’on voit être prises dans ce film par l’Aide Sociale à l’Enfance. Que tout soit vraisemblable ou pas, ce premier long métrage de fiction est une belle réussite cinématographique, avec de bonnes idées de mise en scène et un ensemble de comédiens et de comédiennes très convaincant. Parmi ces interprètes, on remarque une fois de plus Virginie Efira qui aborde là un rôle nouveau pour elle. Face à elle, c’est India Hair, très convaincante, qui s’est glissée dans la peau de Mademoiselle Henry. On commence à bien connaître Félix Lefebvre, le jeune comédien qui interprète le rôle de Jean-Jacques : on l’a vu tenir des rôles importants dans Eté 85, Suprêmes et La passagère, ainsi qu’un second rôle dans Mon crime. Quant aux frères de Sylvie, c’est Arieh Worthalter qui interprète Hervé et Mathieu Demy qui interprète Alain.
Difficile d'avoir de l'empathie pour le personnage principal... toutes les adversités auxquels elles est confrontée sont dûes à son irresponsabilité. De celà génère un agacement qui persistera durant tout le film. Ce dernier par ailleurs nous fait subir une mise en scène qui accentuera notre désagrément. Surjeu, dialogues stéréotypés, frénésie frisant la fébrilité. Hystérisant.
Ce drame, porté par une toujours éblouissante Virgine Efira, m'a malheureusement plus agacé qu'ému. En effet, même si l'on ressent tout le poids d'une forme d'injustice que cette mère subit avec le placement en foyer de son plus jeune fils suite à un accident domestique pour lequel elle n'était pas présente (elle travaille dans un bar de nuit), les services sociaux, de leur côté, ne font que leur travail de protection des mineurs (même si cela peut paraître dur dans le cas présent). Donc oui, c'est une mère aimante qui a su créer un lien très fort avec ses deux enfants, mais son mode de vie plutôt désordonné et manquant de rigueur n'est pas irréprochable non plus. Bref, un personnage central plutôt pénible, sans remise en cause ou presque, n'agissant qu'avec son coeur et rarement avec sa tête. Le final est à l'image du reste : impulsif et irréfléchi. Dommage. Site CINEMADOURG.free.fr
Je sors un peu déçue. Je n’ai vibré à aucun moment tant j’ai trouvé normal ce placement en foyer. Cette famille est quand même borderline, non? Bien sûr que ce n’est pas la panacée, mais il est difficile de savoir où se trouve la barrière entre la sécurité et le danger. L’amour à lui seul suffit-il à éduquer un enfant? Aujourd’hui, non malheureusement.
Unne Effira égale à elle-même; quand un réalisateur aura-t-il l'audace de la teindre en brune et lui faire quitter le même registre geignard et monotone. Quant au film, un tel fatras de pistes non abouties perd le spectateur en route, un manque de cohérence nimbé d'invraisemblances et de raccourcis. Un scénario ça se maîtrise ce qui n'est pas le cas ici.