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    Torso
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    AMCHI
    AMCHI

    5 801 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2011
    Un giallo qui a plutôt une bonne réputation mais je ne peux pas dire pour ma part que Torso soit ce qui a de plus réussi dans le genre ; on passera sur les côtés peu crédible du film (car c'est souvent le cas dans les giallos) mais on passera moins sur un début presque médiocre puis soudain à lieu le meurtre dans la forêt et là on peut dire que Torso devient bon. La dernière demi-heure un long huis-clos entre le tueur et sa proie est assez angoissant. Pas mal mais je n'ai pas trouvé non plus Torso réellement marquant.
    Freaks101
    Freaks101

    147 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2012
    Avec son tueur masqué qui décime de jolies demoiselles dénudées à l’arme blanche, « Torso » a sûrement été une très grande influence pour les slasher américains des 80’s (« Black Christmas » à été tourné un an après), aussi bien dans les effets de style que dans la mise en scène. On remarquera une belle utilisation de la caméra subjective notamment. Le film est également très généreux en érotisme et en gore, ce qui ne gâche rien. « Torso » n’a pas volé son statut de petit classique du genre.
    pietro bucca
    pietro bucca

    66 abonnés 1 229 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2013
    Un bon giallo. J'ai trouvé Torso assez captivant, ce qui m'a fait rappeler les anciens "Argento" dont j'étais fan. Il y a bien par moments quelques petites longueurs qui pourraient preter a décrocher, mais rien de bien méchant et l'ensemble est réussi.
    ZOGAROK
    ZOGAROK

    14 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2013
    En se délectant d'un tueur rongé par l'angoisse morale devant le libertinage hippie, Martino sculpte un choc des cultures à l'arme blanche assez précoce, surtout dans la forme qu'il soumet.

    >> Lire la chronique intégrale sur Zogarok : (à venir)
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 décembre 2013
    "Torso" est un pur classique du giallo italien qui lorgne du côté du slasher. A noter la présence de scènes érotiques et gores. Un très bon moment.
    Redzing
    Redzing

    1 113 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 avril 2024
    Si vous vous intéressez au giallo, vous savez très certainement que ce genre est inspiré du krimi allemand des 60’s. Et que le giallo a à son tour fortement inspiré les slashers américains des 80’s. Mais quels films font précisément offices de passerelle entre les genres ?
    Le cas le plus connu est « Reazione a catena » de Mario Bava, qui a été plus ou moins pompé par la saga Friday the 13th, jusque dans certaines exécutions. A cette liste, il faut ajouter « I corpi presentano tracce di violenza carnale », retitré par le plus efficace « Torso » à l’international. En effet, si ce n’est le cadre italien, on pourrait croire avoir à faire à un slasher américain sorti 10 ans plus tard !
    On retrouve une bande d’étudiants libidineux, qui s’en donnent à cœur et à corps joie. Jusqu’à ce qu’un tueur ne commence un massacre. Tous les futurs clichés du slasher US sont présents. La police inefficace. Des jeunes stupides, qui se dandinent à poil alors qu’ils savent qu’un tueur néfaste rode (« oh on sonne, qui cela peut-il bien être ? » - « mais ouvre, on verra bien ! »). L’héroïne sage quand ses amies sont de vraies dévergondées. Le tueur mutique, ses motivations psychologiques, et son modus operandi.
    Il y a donc ici une certaine originalité (pour l’époque), dans le sens où le film se démarque des gialli de la période, davantage focalisés sur des personnages bourgeois.
    Sur la forme, ça commence un peu mollement. Si ce n’est la palette de scènes érotiques pour émoustiller le spectateur. Impossible de compter le nombre de paires de seins à l’écran, quand ces messieurs restent souvent habillés. Il y a même un quidam qui arrive à forniquer en gardant son pantalon boutonné, chapeau l’artiste !
    Les meurtres sont peu graphiques, contrairement à ce que font miroiter les affiches. En réalité le tueur poignarde les hommes, souvent en hors champs, et étrangle les femmes. Le découpage n’est que post-mortem, et l’on ne voit pas grand-chose.
    Néanmoins, l’ensemble reste sympathique. D’une part, grâce à de très jolis décors extérieurs, limite carte postale. Le film se déroule dans le centre historique de Pérouse, ainsi que dans le « plus beau village » de Tagliacozzo. De quoi se rincer l’œil sur les façades (et je ne parle pas de ces dames).
    D’autre part, si Sergio Martino ne cherche pas à faire du gore, ses séquences de meurtres sont bien gérées en termes de tension. Là encore je pense que les Américains en ont pris de la graine. La palme revenant à la dernière demi-heure, huis-clos efficace de chassés-croisés entre l’héroïne et le tueur. Où la menace apporte beaucoup plus de tensions que les meurtres en eux-mêmes, d’ailleurs en hors-champs à ce stade.
    « I corpi presentano tracce di violenza carnale » est donc une transition évidente entre giallo et slasher, et plaira sans doute aux amateurs de ces genres.
    Serpiko77
    Serpiko77

    58 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2021
    Un bon Giallo qui reprend tous les codes du genre et qui lorgne aussi beaucoup du coté du slasher-movie, comme souvent pour ce type de film les acteurs ne sont pas tous excellents et le scénario pas des plus élaborés mais Sergio Martino maitrise totalement son sujet.
    Les amateurs de jolies filles seront ravis tant les scènes de sexes et de nudités (très peu utiles au scénario) sont présentes. La dernière demi-heure, sorte de huis-clos angoissant ou l'héroïne tente d'échapper à l'antagoniste
    est très réussis.
    Shawn777
    Shawn777

    584 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2024
    Je ne suis pas un grand fan des giallos de Sergio Martino et notamment de sa trilogie du vice ; je ne partais donc pas vraiment confiant pour ce film, sorti en 1973. Mais on a finalement sous les yeux un giallo qui vaut le coup d’œil ! Après plusieurs attaques envers de jeunes étudiantes en histoire de l'art, quatre jeunes femmes déménagent dans une villa située en haut de la ville pour y être soi-disant en sécurité (bah oui, rien de mieux qu'une grande maison isolée). Après un début plutôt long à se mettre en place quand même, le film reprend vraiment les codes du genre pour notre plus grand plaisir, notamment dans toute sa dernière partie qui est de loin la plus réussie ! C'est en effet qu'à partir de ce moment que l’on voit réellement le mode opératoire du tueur (jusque là, on s'arrêtait aux meurtres au foulard, les scènes n'allaient pas jusqu'à montrer le démembrement à la scie alors c'est quand même sur l'affiche du film) et puis toute la tension régnant dans cette partie est réellement palpable. La première partie souffre également de beaucoup de scènes de sexe, principalement lesbien d'ailleurs, ce qui est inhérent au genre mais alors là, c'est étiré en longueur et ça n'apporte rien à l’intrigue, contrairement à la scène de sexe d'introduction (et oui car le film s'ouvre sur une partouze, histoire de nous mettre tout de suite dans l'ambiance). Sinon, on retrouve bien-sûr le côté whodunit qui n'est ici pas bien original (notamment avec les flashbacks sur les poupées qui est un motif vachement récurent dans le genre) mais sympathique et puis les divers codes de mise en scène du genre tels que les gros plans sur les gants en cuir, les lames qui brillent, les zooms sur des visages apeurés, toute cette mise en scène du gore etc. qui sont très bien respectés ! "Torso" est donc un giallo qui met du temps à se mettre en route mais qui en devient assez vite divertissant.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2015
    Quand on dit giallo, les noms de Mario Bava et de Dario Argento sont immédiatement avancés. Il ne faudrait pas oublier la part essentielle de Sergio Martino dans la construction d'un genre aussi célébré aujourd'hui qu'il a été décrié à une certaine époque. Entre 1971 et 1973, le réalisateur romain surtout connu aujourd'hui pour son incroyable éclectisme a commis quatre spécimen du genre de très bonne tenue dont "Torso" est le dernier de la liste. La violence inhérente au genre caractérisée par des meurtres sanglants le plus souvent commis à l'arme blanche est toujours présente mais elle est cette fois-ci clairement mise au même rang que le sexe qui imprègne durablement la pellicule de "Torso". Sergio Martino en grand connaisseur s'est entouré de starlettes aux atours très affriolants telles Tina Aumont, Suzy Kendall, Angela Covello , Carla Brait, Conchita Airoldi ou Patrizia Adiutori. Avec un tel casting qui semble avoir beaucoup occupé Sergio Martino et son acteur français Luc Méranda durant un tournage que l'on devine éreintant, le risque était patent de trop diluer le suspense dans les scènes d'ébats érotiques complaisamment emballées par la musique onctueuse des frères De Angelis. Un écueil que le réalisateur a parfaitement su éviter notamment lors d'un final formidablement agencé pour faire monter la tension à son paroxysme. La petite ville universitaire de Pérouse où se déroule l'action dégage dans un premier une atmosphère bucolique post soixante-huitarde où l'insouciance semble reine, mais la présence du tueur de jeunes femmes devient vite angoissante et étouffante, chaque manifestation charnelle étant aussitôt suivie du châtiment rédempteur selon la tradition bien orchestrée du giallo que perpétuera de manière mécanique le slasher américain avec ses bandes d'adolescents décérébrés en chaleur. Nous avons donc affaire à un modèle du genre jusqu'alors inédit en France que l'on se félicite de voir éditer en B-Ray. Ne manque plus à l'appel que "il tuo vizio è una stanzia chiusa e solo io ne ho la chiave" (1972) lui aussi inédit. A noter enfin une scène assez troublante où le tueur qui regarde les jeunes étudiantes se baigner rappelle intensément la posture hiératique désormais célèbre de Michael Myers le tueur psychopathe de la saga Halloween. On peut donc légitimement se demander si John Carpenter n'a pas visionné le film de Martino avant de concevoir son héros diabolique ce qui rehausserait encore la valeur du film.
    Phil MacGyver
    Phil MacGyver

    24 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 avril 2021
    Un classique du genre paraît-il... "Un des meilleurs giallos italiens" dixit le journaliste Christophe Lemaire dans une interview... 6.5/10 de moyenne sur imdb... Plutôt bien noté ici...
    Ah bon ?? On n'a pas dû voir le même film...

    Acteurs transparents ou qui surjouent jusqu'au ridicule, scènes érotiques à gogo pour masquer le manque de scénario, script crétin et quasi inexistant, dialogues débiles, mise en scène lourde et appuyée, effets clichés et éléphantesques, séquences de meurtre pas toujours réussies, ...

    Et bien sûr tout tourne autour de la découverte du tueur, le suspense étant insoutenable... de langueur et de scènes de remplissage stupides et inutiles.
    Cette découverte, climax du film, fait rire. et le "trauma" à-deux-balles qui explique tout est tellement bête, inepte, que l'on ne sait même plus si on doit s'esclaffer ou pleurer...

    Quelques bonnes idées néanmoins ça et là, quelques séquences réussies visuellement, mais de là à parler de "classique"... De "un des meilleurs giallos italiens"... On n'a pas vraiment pas vu le même film décidément !
    Et mieux vaut ne pas trop répéter ces idioties pour éviter aux néophytes de boycotter un genre qui vaut bien mieux que ça...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 novembre 2016
    Pas mal du tout . L'intrigue est bien menée , j'ai fini par me douter de l'identité du tueur par effet d'élimination mais le final est très réussie ; Le film insiste beaucoup sur les rapports hommes/femmes et sur la perversité , peut-être d'avantage que dans la plupart des films du genre que j'ai vu , et c'est entre autres cela qui rend captivante l'enquête : spoiler: la plupart des personnages masculins sont des voyeurs ou ne semblent pas très nets sur la question ... .
    Intéressant aussi de voir comment on a montré une jeunesse qui changeait , à l'écran à l'époque . spoiler: J'ai également bien aimé le changement de lieu de l'intrigue dans la dernière partie
    , rendant ainsi le film plus dynamique que d'autres gialli
    Christianm75
    Christianm75

    7 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2016
    Un excellent Giallo signé par un réalisateur touche à tout de génie.Même s'il n'egale pas ses maîtres Hitchcock -Argento ou Bava Sergio Martino réussi avec brio l'un de ses meilleurs film.On pourra lui reprocher d'avoir abusé commercialement parlant de scènes érotiques un peu forcés et d'un jeu d'acteur pas vraiment au top, mais sa réalisation de grande classe rattrape le tout. Torso aura une influence indéniable sur le Slasher americain avec quelques années d'avance.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Torso (I Corpi presentano tracce di violenza carnale) est un très bon Giallo très sexy réalisé par Sergio Martino (qui est capable du meilleur (comme ce film) comme du pire (2019 après la chute de New York, un sous Mad Max et New York 1997), coécrit par Ernesto Gastaldi ou on trouve des très jolie actrices comme Suzy Kendall (L'Oiseau au plumage de cristal de Dario Argento ou le série Amicalement vôtre (The Persuaders) ou Tina Aumont (excellente) plus ou moins dénudés et des personnages masculin comme le Francais Luc Merenda (L'Homme sans mémoire, de Duccio Tessari ou l’infâme Châteauvallon un sous Dallas français), ou le britannique John Richardson (Le Masque du démon (1960) de Mario Bava ou Un million d'années avant J.C. (1966), de Don Chaffey) dans des roles plus ou moins ambigu... du sexe (beaucoup de jolie femme dénudée), de la violence (voir la scéne gore ou l'assassin découpe ses victimes avec une scie en presence d'une témoin qui étouffe ses cris d’effrois...) comme tout bon Giallo qui ce respecte... A noter que la très bonne musique est de Guido et Maurizio De Angelis.. Un grand Giallo (peut être même son meilleur) réalisé (en 1973) par Sergio Martino (et ils sont pas légion) a voir absolument, surtout qu'il a été inédit en France... Et qu'il fait parti de ces films qui ont été les prémices du Slasher Américain (Halloween, Vendredi 13 ou même Mandy Lane...)
    Christian M.
    Christian M.

    25 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2016
    Sans conteste le meilleur film de Sergio Martino est l'un des meilleurs Giallo Italien.Reprenant les codes de l'Oiseau aux plumages de cristal" Martino sans désavouer l'influence Hitchcock y insere dans la deuxième partie un style que les amerucauns utiliseront dans le Slasher.Le tout avec une réalisation fait de cadrage insensé et de mouvement de caméra à faire pâlir le grand De Palma lui même.Seul bémol une interpretation plus que moyenne des acteurs.
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