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FaRem
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2,5
Publiée le 9 juin 2023
"Crépuscule pour un tueur" arrive quelques mois après "Confessions d'un tueur à gages", un autre film canadien sur un célèbre tueur à gages. Le film de Luc Picard s'intéressait à Gérald Gallant, qui était considéré comme "le pire tueur à gages de l'histoire du Québec", ce qui donnait un récit presque décalé sur un homme pas très futé. Avec son récit sur Donald Lavoie, Raymond St-Jean propose quelque chose de différent, mais uniquement grâce à son personnage, car la structure narrative reste malheureusement très classique. À part les tensions « internes » au clan et les quelques missions d'exécution, il n'y a pas grand-chose au niveau du scénario. Donald Lavoie est forcé de jouer sur plusieurs tableaux s'il veut rester en vie, mais le récit est trop linéaire et monotone. Éric Bruneau est bon, mais le film manque de moments marquants et importants. Bref, je suis resté sur ma faim.
Ce nouveau film sur un tueur québécois ayant réellement existé et tristement célèbre a la malchance de sortir après « Confessions » en salles l’été dernier qui, lui, narrait les exploits - si l’on peut parler ainsi - de Gérald Gallant. Et ce « Crépuscule pour un tueur » souffre malheureusement de la comparaison sur un sujet similaire avec le long-métrage de Luc Picard, bien plus passionnant, ambitieux et stimulant. Ici Raymond Saint-Jean nous raconte les pérégrinations mafieuses d’un tueur à gages plus ancien issu de la fin des années 70, Donald Lavoie. Appartenant au gang de Claude Dubois qui a régné sur la pègre montréalaise durant une décennie, ce personnage haut en couleurs méritait tout autant son film que Gallant mais celui-ci est bien plus classique. Et si on ajoute le magistral « Mafia Inc. » de Podz sorti avant la crise, c’est le moins bon de cette trilogie mafieuse montréalaise qui s’ignore.
« Crépuscule pour un tueur » se suit pourtant agréablement et sans accroc mais le récit est plus attendu. On a déjà vu ce type de biographie sur un gangster assimilé au genre du polar. En vrac on a : la copine aimante mais qui prend peur, le flic qui veut soutirer des renseignements, le parrain mafieux qui retourne sa veste ou encore l’envie d’un dernier coup avant de raccrocher. Bref, rien que du très commun alors que le film se targue de juste s’inspirer de la vie de Lavoie. On aurait donc pu partir dans quelque chose de moins prévisible et balisé, de plus surprenant. Ce qu’ont fait « Confessions » et surtout « Mafia Inc. ». De plus la mise en scène de Saint-Jean est illustrative et manque d’idées, tout juste on lui reconnaîtra une reconstitution de la fin des années 70 et du début des années 80 plutôt consciencieuse et appliquée.
Le long-métrage n’ennuie jamais pour autant mais ne se regarde pas avec passion non plus. Le joker et la principale qualité de « Crépuscule pour un tueur » réside peut-être dans ses acteurs. Le rôle principal est brillamment incarné par Éric Bruneau. Il a du charisme et donnerait presque envie d’être ami avec ce tueur à gages aux méfaits pourtant nombreux. Et dans les seconds rôles, Benoit Gouin est étonnamment impeccable en boss mafieux tout comme Sylvain Marcel en agent de l’antigang fûté, imprévisible et versatile. On passe donc un moment plutôt bon même si ce portrait ne restera pas dans les annales du cinéma québécois comme un immanquable. Un petit polar générique et qui demeure tout juste sympathique donc.
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Un film de gangster qui ne réinvente pas la roue mais qui bénéficie d une interprétation solide et d un rythme maîtrisé. Il est en revanche dommage qu avec cette base inspirée d une histoire vraie, le scénario n ai pas cherché à développer plus la psychologie de son personnage principale tueur à gage qui part butter des gens comme d autres vont à l usine le matin. Je n ai pas passé un mauvais moment mais je suis clairement resté sur ma faim.
Le film crépuscule d'un tueur, j'ai aimé le récit pas de longueur...mais m'a laissé sur ma faim ...est-ce que c'est parce que le 2e sur un tueur à gage de la saison, est-ce parce que l'on n'y apprend par vraiment comment il est devenu et pourquoi...bien que ce soit suggéré...en fait l'on y apprend pourquoi et comment il est devenu délateur, le premier de la province...le jeu et la réalisation est réussi , la période 79-81 est bien rendu ...pour les maniaques des détails ...il y a une toute petite erreur qui revient 3 fois ...il m'a semblé que la violence était plus forte , plus sonore, plus rouge.
Un film de tueur en série dans le canada des années 70 et basé sur une histoire vraie , ça pouvait être bien mais le film est sans âmes et sans intérêt. Regardez le crépuscule dehors, c’est plus joli un coucher de soleil.
Un film vide, on a l’impression de regarder une compilation de meurtre. Du plan cinématographique, c’est mal construit et mal réalisé. Le réalisateur Raymond St-Jean signe probablement son dernier film. Du cinéma qui ressemble plutôt à des séquences filmées par des étudiants. Une scène qui veut démontrer la détresse psychologique de Donald Lavoie est particulièrement raté. Au bord d’une rivière, debout sur un quai, la caméra tourne autour de Donald Lavoie, accompagné d’une trame sonore digne des films d’horreurs série B des années 80. D’une médiocrité impardonnable venant d’un réalisateur qui dispose d’un budget aussi important. Le manque de compétence de Raymond St-Jean est une évidence, le hic c’est qu’il est co-auteur avec Martin Girard, plombant son incompétence à tout les niveaux du film. L’acteur Eric Bruneau porte le film sur ses frêles épaules. Bon sans plus, il aurait mérité des dialogues bien écrits et d’être mieux dirigé. Sylvain Marcel et Benoit Gouin en font des tonnes, trop caricatural. Ce n’est pas du cinéma, c’est plutôt un mauvais épisode d’une série médiocre sur Netflix ou Crave. L’histoire aurait mérité un meilleur réalisateur et des auteurs sérieux. Ce film est une compilation de scènes de meurtres répétitives. Un nombre incalculables de scènes où Donald Lavoie ouvre et ferme la portière d’une voiture.Pourtant on peut s’imaginer qu’il y avait mieux à filmer que ces scènes insignifiantes. Au moment du visionnement les gens riaient sur des passages qui se voulaient dramatiques. Un film raté qui profite de la popularité du tueur à gages Donald Lavoie pour faire des entrées. Il y a beaucoup mieux comme film. À moins de souffrir d’insomnie et que vous avez besoin de sommeil, ce film est à fuir. Médiocre