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Roro le cinéphile
13 abonnés
170 critiques
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3,5
Publiée le 19 février 2024
Film vraiment bon. Une histoire fantastique remplie de moments drôles, émouvants et même touchants accompagnés par une réalisation exceptionnelle. Un trés beau film à voir en ce début d'année 2024 dans les salles obscures.
Je l’ai vu hier avec mon ado. Formidable fable sur une cité de banlieue où il ne reste plus qu’un juif et sa mère. Ce juif c’est Ruben Bellisha, un personnage lunaire qui m’a fait penser à Charlot / Chaplin. Tout est dit avec beaucoup de justesse et d’humour. La fin est très ouverte. J’ai adoré. Mon fils aussi, qui a ensuite fait des recherches sur Michael Zindel, l’acteur qui joue Bellisha. Son personnage est très attachant et Agnès Jaoui joue cette maman malade de façon tellement juste et émouvante... Grande actrice pour un grand film tendre, doux amer, à la fois drôle et tragique. Le sujet n’est pourtant pas facile mais le ton du film, la nonchalance du héros, sa façon de réagir face à l’adversité, sa profonde gentillesse. C’est sa meilleure défense. Que deviendra-t-il ? Personne n’a la réponse. À chacun d’imaginer la suite.
Film exceptionnel par sa simplicité et sa justesse Il traite d'un sujet complexe simplement, sans faire de morale, avec un superbe duo d'acteurs qui jouent juste Foncez y!
Tellement juste, émouvant et marrant. J'ai passé un vrai moment de bonheur avec des acteurs tellement forts et attachants Bravo pour ce film. À voir absolument
2 bons interprètes parfaitement impuissants à insuffler un intérêt quelconque au film. On s’ennuie et on attend,hélas en vain, qu’un évènement dans la vie des 2 personnages fasse démarrer le film. Le sujet était pourtant bon et d’actualité.
C'est un film doux et mélancolique, l'histoire de deux personnes, une mère et son fils qui se soutiennent mutuellement dans un univers qui mute en profondeur. Il lui ment et elle fait semblant d'être dupe. Ce film montre aussi comment le fossé se creuse entre les communautés, insidieusement, sournoisement et comment se crée la banalité du rejet.
Un film que j aurais adorer aimer. Cela commence plutôt bien mais un peu mou à la manière d un Truffaut pas trop en forme. Puis le film semble en panne il ne se passe plus rien. Un seul espoir le jeux lunaire de l acteurs principale qui j espère trouvera un jour un film à sa mesure
Flop! Insipide...les acteurs sont à côté et si mous... J'attends le moment de rire, ou de pleurer mais rien, il semble que les seuls bons moments soient dans les brefs passages lors de la bande annonce. Je suis déçue, je m'attendais à un film brillant.
Le dernier des juifs, premier long metrage de Noé Debré, relate l'histoire de Ruben et de sa maman derniers résidents juifs d'une cité. Forcés à partir par la tension croissante envers la communauté juive.
J'ai trouvé le film d'une justesse incroyable, plein d'humour et d'humanité. On y retrouve des traits de l'Etranger de Camus avec un personnage qui vit de manière innocente et désinvolte sa vie au quotidien et qui fait face à des événements d'une rare violence avec une légèreté déconcertante. Un petit air de Woody Allen dans son humour décalé, des images jaunies qui nous plongent vraiment dans l'ambiance, des plans parfois presque aléatoires, une musique à la Louis De Funes et des situations rocambolesques.
J'ai trouve le tout d'une intelligence rare et c'est vraiment une réussite.
Mini bémol sur une fin que l'on étends un peu trop à mon gout.
De Noé Debré (2024) A la fois drôle et surprenant. Sans poncif, et sans éluder pourtant le problème, le film traite de la notion du ''vivre ensemble'' idéalisée dans notamment les quartiers populaires et les banlieues. Avec ce qui apparaît comme de la nostalgie d'une époque perdue ? Époque où tout était plus simple . Le fameux mirage ''Black Blanc Beurre Juif) Mais cette époque a t'elle réellement existé ? L'intérêt du film est de monter la lente dérive des quartiers qui petits à petit deviennent sinon des ghettos , des quartiers mono culturels ou ethniques ou le mélange des origines petit à petit disparaît . Dérive décrite avec humour décalé et aigreur par Agnès Jaoui remarquable dans un rôle à contre emploi. Michael Zindel campe à merveille ce personnage à la fois atypique et vraiment attachant.
Sur cette vue en coupe de la judéité française plane le souvenir d’un melting-pot banlieusard black-blanc-beur-juif dont le film semble à la fois porter le deuil et tenter de construire le réveil, le tout dans un contexte politique à l’écho éminemment douloureux mais qui, fort heureusement, n’intimide pas sa part de légèreté.
Excellente tragicomédie qui nous parle d'une tragédie. Le film marche sur les pas d'Albert Camus qui nous parlait de la peste cette fois dans une version plus légère qui donne envie de rire du dérisoire de cette haine du juif de la création de l'état d'Israël (l'antisionisme) qui essaye de se démarquer de l'antisémitisme en faisant acte d'apprécier le juif diasporique. Une tragicomédie qui fait réfléchir sur le phénomène en cours de processus au cœur de nos démocraties.