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Cineparis24
4 critiques
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5,0
Publiée le 30 janvier 2024
Un film sur l'époque, sur la France, sur la famille, sur les Juifs évidemment. Un humour précis et tendre, une pudeur sensible et à la fois un franc-parler/une honnêteté limpide. Merci Agnès Jaoui de cette belle tranche de vie qui m'a bcp touchée.
Film très réaliste et émouvant, l'acteur principal, poète sans le savoir, comique sans le vouloir, est très prometteur, Agnès Jaoui en mère juive est très juste. Un très beau film!
Ai vu le premier film de Noé Debré "Le dernier des juifs". Il y avait très longtemps que je n'avais pas été dans une salle de cinéma totalement pleine... Idem pour la séance d'avant et la séance d'après. Quel bonheur d'entendre aussi toute une salle rire ensemble et partager des émotions plus lourdes quand elles sont là. Il n'est pas facile de définir le film du jeune réalisateur car il est moins drôle qu'une simple comédie et ne tombe jamais dans le pathos... "Le dernier des juifs" allie l'humour au troisième degré, l'ironie, la caricature (très bien cadrée), la tendresse, l'amertume. Tout commence par une voix off un peu envahissante et quand on comprend que le projet est construit comme un conte initiatique border-line, cette présence sonore trouve peu à peu sa place. Bellisha a 26 ans, il vit en banlieue avec sa mère aux idées toutes faites. Bellisha ment à longueur de journée pour embellir ce quotidien grisâtre où sa mère ne sort plus de l'appartement. Bellisha est un clown et un poète qui n'a absolument pas les pieds sur terre et qui ne s'arrête à aucun des préjugés racistes des autres habitants de son immeuble et surtout ceux de sa mère. Bellisha a 26 ans a la tête dans les nuages mais est encore un enfant. Bellisha est un rôle en or et Michael Zindel, son interprète, manie le farfelu, l'absurde, le saugrenu avec justesse et tendresse pour peaufiner ce personnage si attachant. Il forme un duo très juste avec Agnès Jaoui plus vulnérable que d'habitude et parfaite dans le rôle de cette femme désabusée. Noé Debré qui signe également le scénario est toujours à la bonne distance évitant aussi bien le côté bien pensant-angélique que celui pisse-froid moralisateur tout en nous faisant grâce les clichés attendus. Alors oui ce n'est pas du grand cinéma, le projet a un côté bricolage avec peu de moyen, mais c'est très bien écrit et interprété. C'est souvent drôle même si le sourire est plus prégnant que le franc-rire mais justement "Le dernier des juifs" n'est pas un film comique. "Le dernier des juifs" est totalement à l'image de Bellisah, brindezingue et follement séduisant.
Sur un ton badin, mine de rien le sujet aborde le communautarisme. Juif ici, comme l'annonce le titre éponyme. Lorsque qu'est abordé avec délicatesse et sans aucune animosité, chacun s'autorisera à en sourire. Cette communauté n'est en effet pas la dernière à pointer ses travers. Notamment la manière dont elle est parfois engluée (ce n'est pas la seule !) dans certaines traditions. Comment résumer tout cela sans trop en révéler ? Il est évidemment nécessaire de spoiler car c'est davantage un film qui se regarde plus qu'il ne se raconte. Ce qui suit est retranscrit à peu-près des dialogues, peut-être pas au mot près mais dans l'esprit. spoiler: «La mère à son fils. A 27 ans, il est temps que tu te maries. Pas forcément avec une juive (car il n'a manifestement pas trouvé, peut-être pas trop cherché non plus). Mais surtout pas avec une musulmane. Sauf si c'est une Marocaine ! » « Dans l'agence qui organise l'Alya, le retour en Israël : y a t'il encore beaucoup de membres de la communauté autour de vous (c'est qu'on est dans le 93 où les épiceries cacher ferment les unes après les autres au profit du halal, ce qui dans le rituel alimentaire est pratiquement la même chose). Non, on est les derniers. Ce sont des Maghrébins alors ? Non, c'est surtout des noirs. Ah ? En Israël il y a aussi beaucoup de noirs. Mais ce sont des noirs juifs (répété deux fois) » . Un fond qui aurait sans doute pu être davantage caustique en poussant la caricature avec des personnages davantage hauts en couleur. Comme l'impression que c'est à dessein que le réalisateur et scénariste a voulu se retenir. Pour ne pas froisser ? Pour ne pas prêter à la critique ? Le fond est en effet glissant pour qui serait malintentionné. Procès qu'on ne doit pas faire ici. Un film de genre s'il en est avec ce qu'il faut d'audace, mais pas davantage.
Un film d'une grande poésie, drôle et melancolique, de magnifiques acteurs, très touchant une certaine nostalgie d'une coexistence heureuse entre différentes communautés réelle ou idéalisée
Noé Debré adopte le genre d’une comédie décalée pour mettre en œuvre plusieurs idées louables : célébrer une culture familiale juive, valoriser le respect entre communautés, dire la difficulté à vivre un quartier lorsque tous vos semblables le quittent, dire la difficulté à s’assumer dans un rapport mère-fils par trop prenant. Il s’en sort ainsi sans maladresse politique, mais au prix d’un film au scénario vraiment plat et rempli de clichés (quoiqu’en disent certaines critiques lues ici !). Le caractère naïf et incapable de Bellisha est poussé à l’extrême au point d’en devenir pénible. Un film de 90 minutes seulement, que l’on pourra trouver bien long pourtant !
Un film vide de sens ! La bande annonce semblait présenter un film assez drôle, et en même temps je me suis demandée si je n'en avais pas tout vu. Effectivement, n'allez pas plus loin ! Il n'y a rien à voir de plus. Ce que l'on vous montrera n'aura que très peu de valeur ajoutée. Cela ne donnera pas plus de saveur au film et vous auriez pu éviter de perdre de votre temps, ô combien, ! De nombreuses scènes ajoutées dont on ne connaît pas la conclusion, l'objectif semblant être d'atteindre le format de long métrage.
Film vraiment bon. Une histoire fantastique remplie de moments drôles, émouvants et même touchants accompagnés par une réalisation exceptionnelle. Un trés beau film à voir en ce début d'année 2024 dans les salles obscures.
Je l’ai vu hier avec mon ado. Formidable fable sur une cité de banlieue où il ne reste plus qu’un juif et sa mère. Ce juif c’est Ruben Bellisha, un personnage lunaire qui m’a fait penser à Charlot / Chaplin. Tout est dit avec beaucoup de justesse et d’humour. La fin est très ouverte. J’ai adoré. Mon fils aussi, qui a ensuite fait des recherches sur Michael Zindel, l’acteur qui joue Bellisha. Son personnage est très attachant et Agnès Jaoui joue cette maman malade de façon tellement juste et émouvante... Grande actrice pour un grand film tendre, doux amer, à la fois drôle et tragique. Le sujet n’est pourtant pas facile mais le ton du film, la nonchalance du héros, sa façon de réagir face à l’adversité, sa profonde gentillesse. C’est sa meilleure défense. Que deviendra-t-il ? Personne n’a la réponse. À chacun d’imaginer la suite.
Film exceptionnel par sa simplicité et sa justesse Il traite d'un sujet complexe simplement, sans faire de morale, avec un superbe duo d'acteurs qui jouent juste Foncez y!
Tellement juste, émouvant et marrant. J'ai passé un vrai moment de bonheur avec des acteurs tellement forts et attachants Bravo pour ce film. À voir absolument
2 bons interprètes parfaitement impuissants à insuffler un intérêt quelconque au film. On s’ennuie et on attend,hélas en vain, qu’un évènement dans la vie des 2 personnages fasse démarrer le film. Le sujet était pourtant bon et d’actualité.