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jerome smadja
3 abonnés
21 critiques
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4,5
Publiée le 9 février 2024
un très beau film vrai et émouvant sur la banlieue la religion et surtout les relations d'une mère (juive) et son fils...on rit beaucoup mais pas seulement
Premier long métrage de Noé Debré. C’est après avoir vu les deux acteurs présenter le film à la télé que j’ai eu envie de le voir. Voilà un joli film plein d’humour et de tendresse qui nous fait passer un joli moment. J’ai toujours beaucoup aimé Agnès Jaoui, elle est ici une fois de plus formidable. Michael Zindel est une belle révélation, il est impayable, drôle et touchant de bout en bout. La mise en scène est sans grande originalité et le scénario sans surprise. Au final, une comédie douce amère bien dans son époque, émouvante et pleine de fraicheur même si assez vite oubliée en sortant de la salle.
Il y a beaucoup d'imperfections, de scènes répétitives mais on s'attache aux personnages, les dialogues sont délicieux et la bienveillance fait beaucoup de bien
Mal écrit, camééra ennyeuse, scénario sans consistance, humour à deviner,, l'idée de départ était bonne mais cela se résume à un dialogue mère fils, le milieu est presque inecistant
Ce film n'est pas désagréable. C'est distrayant, parfois amusant. Le scénario n'a pas été soigné jusqu'au bout. Rien de révolutionnaire en somme, ce qui est décevant pour un premier film.
Beau , drôle , émouvant , plein de vérité, ce film met en lumière le monde d'aujourd'hui avec un soupçon d'humour si agréable que la pellicule nous caresse presque .
Le film commence comme une comédie, puis vire tranquillement vers un drame plein de gravité. Des interprètes formidables, une réalisation très discrète, une photographie et des décors sans recherche, à une exception près, et une très belle musique.
Pour Agnès Jaoui (qui va recevoir un César d’Honneur pour l’ensemble de sa carrière), je suis allé voir « Le dernier des juifs » de Noé Debré dont c’est le premier long-métrage (2023). Bellisha (Michael Zindel) a 27 ans mais mène une vie de retraité ne dépassant pas les limites de son quartier de banlieue parisienne. Il vit chez sa mère Giselle (Agnès Jaoui) qui ne sort pas spoiler: car elle présente une insuffisance rénale chronique mais qui a perçu que la communauté juive de son quartier s’étiolait. Elle veut déménager mais Bellisha n’en a pas très envie, et il lui fait croire qu’il est solidement intégré dans la vie active. Ne connaissant pas les codes du judaïsme, je n’ai probablement pas pu gouter tout le sel de cette comédie mais j’ai souri à plusieurs reprises devant les facéties de ce nouveau jeune acteur avec son air hébété et rêveur. Agnès Jaoui est magistrale dans un rôle émouvant et le film se laisse regarder avec plaisir baignant dans la nostalgie d’un pays (l’Algérie ?) où les communautés vivaient en osmose. Un film d’autant plus sain que sortant dans le contexte international que nous subissons.