pas de patos, un film à la fois drôle et grave, où l'humour et les facéties de ce jeune acteur nous entraîne avec légèreté dans son histoire. On rit beaucoup notamment sur la première partie du film, la seconde partie est plus sérieuse. Néanmoins, il faut voir ce film qui traite de l'antisémitisme ordinaire, que nous côtoyons chaque jour.
Film totalement insipide et inutile à peine supportable car le personnage principal est sympathique mais ça ne suffit pas. Sans doute ses co-religionnaires seront plus indulgents.
J'ai beaucoup aimé ce film sans savoir vraiment pourquoi. Un sujet original et bien traité. 2 acteurs passionnants. Une intrusion dans une famille juive qui nous touche.
En cette période de tensions intercommunautaires, le jeune réalisateur Noé Debré a l’audace de nous proposer cette jolie comédie dramatique. Le bel équilibre qu’il trouve entre humour et analyse sociétale, est assez savoureux. Ce jeune plein de candeur, incarné avec brio par la révélation Michael Zindel, nous fait d’abord mourir de rire par sa naïveté confondante. Lorsque son cousin tente vainement de lui expliquer les enjeux de notre époque pour sa communauté, lui transmettre les bons éléments de langage, le jeune juif s’avère totalement dépassé par cette société qu’il ne comprend pas. Mais cela le rend tellement drôle ! Dans sa naïveté, sa légèreté et son optimisme permanent, ce personnage est un délice d’écriture. L’excellente Agnès Jaoui incarne la maman qui est là pour tenter de remettre les pieds sur terre à ce fils joliment utopiste. Leur alchimie est parfaite et on croit à fond en leur filiation. Malheureusement, les évènements s’enchaînent un peu trop vite dans le final, nous empêchant d’avoir une réelle empathie pour notre jeune héros. Et puis l’épilogue n’offre pas de perspective positive pour le futur. On n’attendait évidemment pas une conclusion joyeuse en forme de happy end, mais une touche d’espoir aurait été la bienvenue. Au final, Le Dernier des Juifs s’avère drôle, touchant, et symbole d’une société où le vivre ensemble s’étiole peu à peu. En somme, un film agréable à visionner et plein d’enseignements.
J'ai beaucoup aimé !! Malgré les mensonges du jeune Ruben, de sa relation avec la voisine mariée (adultère) et le cliché négatif sur les personnes des campagnes (qui ne sont pas tous alcooliques), les messages véhiculés sont spirituellement édifiants : Ne pas avoir peur (Esaïe 41.10) et Avoir confiance / s'attendre à l'Eternel - Heureux ceux qui espèrent en Lui ! (Esaïe 30.18). Merci Seigneur pour ce beau film !
Du vrai cinéma ! Un peu cruel mais sûrement un peu réaliste. Une vision des cités qui ne joue plus son rôle de mixité et d'ascenseur social. Une vision de la judéité loin des clichés du cinéma traditionnel français où le juif est caricaturé. Ne vous attendez pas à rire souvent mais plutôt à pleurer ! La bande annonce ne reflète pas le film.
Le film m'a déçu. Une bonne idée au départ mais que c'est lent! Le personnage joué par A Jaoui est épuisé par la maladie et on peut comprendre son manque d'énergie. En revanche, son fils, on a envie de le secouer et de le réveiller.
Un personnage très touchant, qui aborde la vie avec légèreté, humour et liberté, ce qui le protège pour l'instant de son environnement anxiogène (mère écrasante, monde professionnel, hostilité identitaire, ...). La réalisation accompagne cette errance avec douceur et empathie. Un film drôle et poétique.
Chronique de la vie ordinaire d'une famille monoparentale sépharade, la dernière vivant dans une cité du 93... Reprise de tous les stéréotypes juifs, où Kefren, le fils unique et sa mère Giselle, malade, échangent les affres du quotidien. Un Propos plein d'humour et de nostalgie sur les interrogations d'appartenances, où Kefren empreinte la double figure du pierrot lunaire un peu paumé, et celle du "schlemiel" - le bon à rien, le raté en yiddish, symbolisant le peuple juif en perpétuelle errance. Un petit film très bien joué par Agnès Jaoui et Michael Zindel.
Une idée géniale mais un film fragile qui aurait mérité plus de finesse et de rentrer un peu plus dans l'histoire des juifs de sarcelles qui n'est pas rappelée. Il a le mérite de mettre la lumière sur un sujet peu exploré.
Où l'on rit sous l'effet de l'humour juif pudiquement teinté de burlesque, Woody Allen certes mais aussi les frères Coen... Où l'on vibre avec Ruben et les subtiles interrogations métaphysiques voilées, de ses pitreries bien qu' adressées à l'Eternel qui parfois lui répond peut-être par le truchement du téléphone, au moment opportun...Un petit précis condensé de l'Ame Juive... Où l'on pleure au rétrécissement progressif d'un espace vital mis en concurrence scélérate avec celui d'autres communautés tout aussi douloureuses et abandonnées dans l'ignorance crasse d'un antisémitisme qui fait ses choux gras sur le nombre et le défaut d'esprit critique éduqué de désignés challengers alors que quelques mots d'amitié redonnent toute la dignité humaine de l'échange entre cultures... " Oui toi tu es un bon, Zeitoun au foot aussi était un bon...mais à priori je ne vous aime pas." N'est pas éludée non plus la question de l'inadaptation progressive qui guette toute culture qui ne fait pas une part suffisante à l'assimilation et finalement se désadapte au monde... Jolie performance d'acteurs filmés avec cette même pudeur débordante d'humanité :magnifique Agnès Jaoui, pétrie des excès légendaires de la mère juive qu'elle déconstruit savamment puisqu'au final c'est la vie et le bonheur qui seuls doivent triompher des pires avanies. Délicat, aérien, Michael Zindel exécute avec cette fausse gaucherie qui est en fait une maestria très assumée, une chorégraphie digne des meilleurs. Enfin une mention tout à fait spéciale pour la bande son, exceptionnelle et que je n'ai pas fini d'analyser pour l'heure. EVENOU SHALOM ALEICHEM puisque c'est thème central qu'il faut décliner aujourd'hui plus que jamais !
C'est un film plein de sensibilité, d'émotion, de nostalgie, de drôlerie légère. Le sujet est gravissime. Aucun manichéisme dans ce film, les relations entre les personnages sont pleines d'humanité. Il pointe cependant bien du doigt tous les problèmes, menaces, hypocrisies. Il mérite d'être vu.